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    Merci la vie
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    evariste75
    evariste75

    151 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2024
    J'adore Anouk Grinberg, c'est un fait, son côté fille paumée et débordante d'amour... Une brochette d'excellents acteurs. Depardieu, Trintignant, Girardot,... Mais tout ça ne suffit pas à faire un bon film.... Scénario trop décousu, décadent, "no future" à mon goût...
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 951 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    Un casting alléchant ne sauve pas ce film au scénario foutraque et déroutant mêlant présent et passé, réel et imaginaire, qui m’a complètement perdu en chemin.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    35 abonnés 2 346 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Anouk Grinberg et Charlotte Gainsbourg, prises dans la tourmente de la vie et de l'Histoire, malmenées par les hommes et témoins des tragédie du siècle: la déportation, le sida. Bertrand Blier n'épargne pas Joëlle (Anouk Grinberg, une sacrée nature d'actrice) ni Camille dans un univers étrange et déroutant, où se téléscopent en une apparente incohérence images, couleurs,époques et même de multiples scènes d'un film dans le film.
    Quel dessein poursuit Blier à travers ce scénario qui part dans tous les sens? Sans doute de nous dire que la vie est une succession d'épreuves dramatiques et brutales, incompréhensibles au commun, et qu'elle lui inspire, en dépit de ses dialogues comico-absurdes, un sentiment globalement pessimiste., à en juger, de surcroît, par le dernier plan spoiler: où Jean Carmet pose, le regard vague, en vieillard paralytique, comme l'aboutissement inéluctable de toute vie.

    Personnage central de "Merci la vie", Anouk Grinberg, belle, pleine d'amour et de vitalité, semble incarner l'humanité souffrante, la victime de tous les maux sur Terre.
    Quoiqu'il en soit, Blier égare le spectateur dans un labyrinthe où la noirceur cohabite avec le grotesque, où la dialectique impertinente, décalée, de l'auteur est moins réjouissante que dans ses films moins graves, tels "Buffet froid" ou "Tenue de soirée". Dans le désordre de la mise en scène, les petits numéros d'acteur, tout en provoc et en loufoquerie, des Blanc, Depardieu ou Annie Girardot, laissent indifférent et c'est ce qu'on regrette le plus de la part du dialoguiste Blier.
    gerard stevenson
    gerard stevenson

    18 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2023
    Un Blier où celui-ci veut faire des effets de style avec un scénario foutraque. C'est long à démarrer, c'est long sur la longueur du film. C'est quand même 2h de notre vie que l'on donne.

    Heureusement qu'il y a un gros casting avec des comédiens et comédiennes qui savent jouer et font un peu oublier la forme théâtrale de décliner le texte en début de film et font oublier l'absurdité de l'histoire.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Dans la catégorie des films barrés, ce long-métrage de Bertrand Blier peut largement prétendre à la médaille d’or. Avec une narration totalement déstructurée, mélangeant flash-backs, délires temporels et insertion de scènes montrant le propre tournage, le spectateur peut largement se perdre. Heureusement, les réflexions sur l’amour, le sexe, la maladie et la vieillesse sont abordées avec humour et profondeur. Le parallèle entre les périodes du SIDA et de l'Occupation nazie apporte également une lecture dramatique de nos sociétés face à la mort. Outre la mise en scène remarquable, la distribution reste de qualité. Si les deux héroïnes principales (Anouk Grinberg et Charlotte Gainsbourg) apportent une fraîcheur insolente, ce sont surtout les autres comédiens qui envoient les prestations les plus convaincantes (Gérard Depardieu, Catherine Jacob, Michel Blanc et notamment Jean Carmet récompensé du César du meilleur acteur dans un second rôle en 1992). Bref, une œuvre déroutante constituant néanmoins un hymne émouvant à l’essence de la vie.
    Seskapil
    Seskapil

    9 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Le plus mauvais Blier que j'aie pu voir. Foutraque comme souvent chez lui, mais surtout terriblement confus avec ces aller-retours dans le temps sans beaucoup de rapport entre chaque scène.
    Les dialogues frôlent souvent le ridicule et malgré la présence de très bons acteurs il n'y a aucune scène qui ressort réellement, aucun dialogue devenu iconique.
    2 heures entièrement perdues.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2021
    Sûrement le film le plus abstrait et jusqu’au-boutiste de Blier. Merci la vie est un film curieux, bavard, ou il évoque: la vie, l’amour, la mort, la guerre, le désir, le sida, la création, la complexité des individus, la frustration, la régression, la peur, l’addiction, la vieillesse, les regrets et j’en passe. Car le film semble changer de sujet toutes les scènes voir par moment au cœur d’une scène. C’est audacieux, parfois brillant et touchant , souvent déstabilisant et par moment ridicule. C’est le film d’un réalisateur qui maîtrise son cinéma et dont on ressent la volonté de tenter des choses. Un film qui ne peut laisser indifférent mais dont je comprend qu’il puisse provoquer le rejet.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 120 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2021
    Très mitigé du style déjà très intellectuel comme cinéma. En fait quand j'y pense, je me dis que c'est du Lelouch torturé des méninges. Comme s'il n'avait pu (ou pas voulu bien entendu) se délester de ces manières prétentieuses de raconter une histoire avec une foule d'artifices pénible à la longue.
    Déjà l'histoire est déjà vue. Ce sont les valseuses au féminin mais on est vite lassé de ces incursions qui veulent donner corps au récit mais qui l'étouffent
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 520 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2021
    Merci la vie est un désordre confus et décousu. Il n'y a pas de moments drôles et toute la structure dans ce film est sont ils en train de tourner un film ou est ce un flash-back qui aurait pu être très intéressant. Mais tout est trop confus et et avec trop de scènes inutiles et désagréables de jeunes femmes qui se font frapper et frapper au sol sans raison valable pour que cela vaille la peine de s'investir pour essayer de suivre correctement cette histoire insupportable. La performance de Charlotte Gainsbourg était gratuite et le film et son scénario sont ridicule. Depardieu semble être embarrassé tous comme les autres acteurs. Etait-ce le genre nouvelle vague française....
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2021
    Ovni des films de Blier, cineaste déjà ovni du cinéma français. Le film commence comme un valseuses au féminin (un peu mou et peu inspiré) puis prend un virage abstrait où les époques se mélangent tout comme les acteurs, la photographie tantôt noir et blanc, tantôt couleur (et la le film est difficile à suivre mais déborde d'idées géniales et d'acteurs qui jubilent). Bon film même si cette œuvre est joyeusement et particulièrement barré.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2021
    « Merci la vie » de Bertrand Blier (1991) donne l’impression de la juxta-position de 2 demi-films ou – comme dit par certains critiques - de 2 vrais faux flash-back. Dans le premier film Joëlle (Anouk Gingberg), « une fille de la route », croise par hasard Camille (Charlotte Gainsbourg) venue s’isoler pour réviser le Bac qu’elle passe pour la 3ème fois. Joëlle va entraîner Camille sur le chemin de la vie, du sexe… conférant à chaque homme qu’elle croise « une ch’touille » (qui s’avérera en fait être le Sida) et c’est là que le film bascule, car Joëlle est « pistée » par Marc-Antoine (Gérard Depardieu », un jeune médecin qui veut « se faire des couilles en or », « habite une maison de toubib », « est toujours à la clinique » et pourchasse les malades sur un mode policier avec d’ailleurs un ton à la Jouvet ! Mais dans leur fuite Joëlle et Camille vont croiser un décor de cinéma et là on bascule dans la seconde partie du film qui est beaucoup plus intéressante : après qu’elle ait crié « Papa j’ai besoin de toi. Je suis dans une sale histoire », Camille est à la recherche de son passé, du pourquoi de sa naissance et de sa vie. De façon très astucieuse, Bertrand Blier au lieu de grimer les acteurs au fil du temps « utilisent » les tandems Michel Blanc/Jean Carmet et Catherine Jacob/Annie Girardot pour être les parents de Camille avec des switches entre le passé avec l’occupation allemande et le présent avec les années Sida. Le tout comme toujours avec Bertrand Blier avec des répliques cocasses telles que : « Je suis encore dans tes couilles » dit Camille ou « ma moule est pourrie » dit Joëlle. De plus Bertrand Blier nous intègre dans la réalisation de son film… avec un superbe « Coupez : c’est bon pour Cannes » !
    A noter la présence truculente de Jean-Louis Trintignant en officier allemand sadique et une scène très forte d’un train de déportés juifs fusillés filmée d’une façon que je n’avais pas encore vue et ce sur un air de Baschung ! Le nazisme était-il le Sida de l’époque ?
    A noter la prestation de Jean Carmet qui reste à l’écran les yeux dans le vague, durant tout le générique de la fin du film, prestation où il dit « Je suis un vieil acteur. C’est chiant. On me case (par respect ?) dans des petits rôles » … prestation poignante d’amour qui lui a valu un César du meilleur acteur dans un second rôle alors que Catherine Jacob qui a reçu le prix équivalent mais qui – à mon sens – était plus méritée par Anick Girardot avec sa tirade « Je suis vieille ... Je suis ridée … Oui je bois ».
    Ce film curieusement monté à mon sens, a cependant reçu ni plus ni moins que 7 Césars !
    Jéhane
    Jéhane

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    J'ai détesté ce film que je viens de (malheureusement) découvrir. Je ne comprends pas que de grands acteurs soient venus se perdre là dedans.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2020
    “Merci la vie” se présente comme un road movie temporellement déstructuré entre le réel et la fiction (la réalisation du film de cette histoire). Une fois n’est pas coutume, Blier pose une réflexion sur la création dans laquelle la part du rêve et des souvenirs occupe une place prépondérante. Là où ça se complique c’est lorsqu’il s’agit d’un souvenir rêvé qui semble issu de la réalité alors qu’il provient de la réalisation d’un film (l’oeil). D’abord, linéaire, lent et dépouillé comme les décors minimalistes du bord de mer, puis de plus en plus mélangé, chargé et rapide, le film se termine dans un joyeux désordre où les bons plans et bons mots prennent le dessus sur le script qui a explosé en vol. Question casting, excusez du peu : Jean Carmet (César du meilleur acteur), Annie Girardot, Michel Blanc, Catherine Jacob, Jean-Louis Trintignant, Gérard Depardieu et surtout Anouk Grimberg épatante de bout en bout. Par contre, Charlotte Gainsbourg semble sur la retenue et même si François Perrot ne démérite pas dans le rôle du réalisateur, Blier lui-même aurait apporté une profondeur supplémentaire à la dimension créative de cette histoire. Difficile à suivre (surtout la fin), même si la pellicule de Philippe Rousselot est toujours d’une lisibilité impeccable, au passage le cinéaste le cinéaste range a égalité le fléau HIV et le nazisme (historiquement très discutable). Entre deux répliques cultes (genre « A chaque fois que j’essaie de m’élever, y a pas d’ascenseur ») et un choix musical remarquable, à commencer la les génériques de début et de fin, cette œuvre ambitieuse mais ratée mérite largement le détour, surtout comparée au reste d’un cinéma français très anémié côté création (Resnais excepté). Cerveaux gauches s’abstenir.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 665 abonnés 12 404 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Le Sida, l'holocauste, la jeunesse, les destins qui basculent d'un côtè comme de l'autre, l'amour, la mort où le temps, l'espace, la couleur et le noir & blanc se tèlèscopent en laissant le spectateur abasourdi face à temps d'audaces [...] Ce n'est pas une oeuvre maîtresse de Bertrand Blier mais l'histoire est inventive et enfièvrèe à plusieurs titres! Avec un casting prestigieux (dont l'èmouvant Jean Carmet) et une actrice impressionnante (Anouk Grinberg) qui, d'un seul coup d'un seul, s'est hissèe au niveau des « grandes » du cinèma français! Si elle est passèe à côtè du Cèsar du meilleur espoir fèminin, son talent est indèniable! C'est l'intelligence et l'èmotion, le charme et la force à l'ètat brut, le gant de fer et le gant de velours! Le film lui doit beaucoup....comme l'ètait "Un, deux, trois, soleil" du même Blier! Compagne de route de Grinberg, Charlotte Gainsbourg est plus dans la retenue! Dommage qu'une partie du public soit passè à côtè de ce road-movie ènergique et fort du dèbut des 90's! Heureusement "Merci la vie " a ses initiès et c'est peut-être là l'essentiel...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2019
    C'est pour ce genre de film que le cinéma mérite le nom de 7ème art.
    Comme toujours chez Blier, on ne comprend pas au premier abord, on est dans un premier temps scotché par ce que l'on voit. Puis le propos prend peu à peu sens. Car le film ne s'arrête pas au générique, mais continue à vous hanter pendant des jours. Sublime !
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