Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Grouchy
126 abonnés
1 033 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 12 février 2012
Blier a l'air d'utiliser toutes les métaphores visuelles ( changement de filtre ) très bien soignées pour se donner un style ( parfois fantastique et grotesque : Joëlle plane et l'armoire ) ou pour alors combler une histoire incomplète et qui part un peu dans tous les sens si bien qu'on se perd et que l'intérêt diminue, et à ses dialogues reconnaissables où ses personnages se parlent à eux-mêmes à voix haute, plus une ressemblance aux Valseuses dans le genre road-movie de deux personnages errants qui ne manquent pas de charme. Et un surprenant long plan-séquence sur Jean Carmet en fauteuil roulant qui ne bouge pas d'un cil durant tout le générique de fin.
Un film un peu particulier avec un scénario farfelu mais plutôt sympatique. Bertrand Bier joue avec les époques, les styles, les personnages pour obtenir un résultat assez intéressant. Très bon casting avec notamment la bonne performance d'Anouk Grinberg.
Bertrand Blier qui met en abime la vie et le cinéma et les fait s'affronter. Et ce évidement de manière tres artistique et originale, comme sait bien le faire ce grand cinéaste. C'est étrange c'est poétique, c'est beau...
Etant fan des films de Bertrand Blier des années 70 et 80, ce film est le début d'une grande déception chez le cinéma de Blier. Bien que les acteurs nous livrent, certes, une grande performance, je ne comprends pas, où voulait en venir Blier avec ses changements successifs d'époque. On n'y comprend rien ; on se demande si il y a des flashbacks ou pas. Il y a même une scène de sience-fiction, où Anouk Grinberg a les pieds qui ne touchent pas le sol. Aucun intérêt. Vraiment, un des plus mauvais films de Bertrand Blier.
Je viens de le voir sur grand écran au festival cinémed, j'avais une certaine appréhension car je suis assez difficile en film mais en fait je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Je me suis même éclatée avec ce film très original qui fait tantôt rire tantôt pleurer et des acteurs vraiment sublimes. La présence de Blier dans la salle et à une table ronde juste après le fims était un plus formidable.
Linéaire la première demi-heure, puis totalement absurde et déstructuré l'heure et demie suivante. Bertrand se lâche et laisse son "automatisme psychique" (c'est beau) faire les choses. On pourrait dire, pour donner du crédit, que c'est très "surréaliste" ou très "ionescien" ... mais non ! C'est à prendre avec légèreté bien sur ; il n'y a rien à comprendre, c'est pas sérieux, juste drôle. Dans la même veine que "1, 2, 3 soleil", voir "Calmos". Sympathique.
Du cinéma de procédé, tout en lourdeur et vacuité. Dès les premières secondes on retrouve la patte du dialoguiste de Tenue de Soirée, cette crudité musicale habituellement si bien prononcée par les acteurs et actrices concernés. Malheureusement, ce Merci la Vie ressemble fatalement à une caricature du style Blier. Juste avant cette incompréhensible mascarade, le père Bertrand nous avait laissé sur le magnifique regard caméra de Depardieu dans Trop Belle pour Toi... On le retrouve ici à diriger les mouettes et les caddies à roulettes, tentant d'associer la Seconde Guerre Mondiale aux années SIDA. Malgré le talent d'Anouk Grinberg, l'ensemble du casting est un gigantesque gâchis : Charlotte Gainsbourg est transparente, Depardieu itou, Michel Blanc sur la touche, Carmet sous-exploité. L'ombre de JLG n'est pas très loin lors de certaines séquences ( et que je te balance du Noir et Blanc entre deux plans en couleurs ; et que je te stoppe la musique pour mieux me distancier du récit ), mais ces ruptures de tons ne font qu'enfoncer un propos déjà affreusement global, perdu entre un Arno chantant du Brel et un Philip Glass tout à fait déplacé ( si, si, si ! ). Pour la première fois le cinéma de Bertrand Blier rime donc avec vulgarité, de celle qui appuie sur le bouton " couilles " sans jamais passer par la douceur des sentiments. Etonnamment agressif, Merci la Vie est un peu du cinéma mis à l'éprouvette. Acide critique, cela va sans dire...
C'est un film particulier, il m'a séduite dès les première image. Honetement, l'histoire est complètement retournée et il est difficile d'y voir clair, on a beau essayé de séparer réalité et fantasme, c'est inutile car chaque scène peut être à la fois l'un ou l'autre. C'est un film sans logique établie, qui fonctionne sur le ressenti, et sur les personnalités de deux jeunes filles (Charlotte Gainsbourg et Anouk Grinberg). C'est un film unique, déroutant, et qui m'a plus par la beauté de certaines scènes.
Non! Pas toi Charlotte! Je suis une fan de tout ce que tu fais, mais là... Non. Ce film est vraiment insipide et prétentieux. J'ai tenu jusqu'à la fin pour toi, mais il faudrait me payer vraiment très cher pour que j'accepte de le voir une seconde fois.
Déroutant comme la plupart des Blier, on se laisse porter par cette histoire qui suit l'errance de deux jeunes filles qui traversent le passé, le présent et le futur de leurs vies. La vie est belle, la vie est un film:on y pleure, on y aime on y meurt au gré des désirs du réalisateur. Ce film est pour moi culte dans le sens où presque chaque plan est différent du précédent, il n'y a pas de chronologie, on passe de la couleur au noir et blanc et au sépia. On ne fait plus aujourd'hui ce genre de film est c'est dommage!
C'est très certainement le long-métrage le plus déconcertant et le plus hallucinant que j'aie vu jusqu'ici. Ne vous attendez surtout pas à visionner une histoire linéaire. C'est en cela que "Merci la vie" est une oeuvre fortement originale, très intéressante même, puisqu'elle permet de réfléchir sur l'évolution des moeurs et de la société entre les plus importantes époques du XXème siècle. L'utilisation de ces diverses couleurs accentue encore plus les contrastes spatio-temporels. Que dire de plus, à part que la distribution est délicieuse et excellente ?
Je l'ai vu quand j'étais étudiant. Une amie fan de Blier m'avait trainé pour voir ce film. Je n'ai pas été déçu ! Je n'ai rien aimé, et j'ai tenu j'usqu'à la fin pour lui faire plaisir. Pas de bol, elle a détesté elle aussi, mais comme moi elle n'osait rien dire. Bref on s'est fait "c---r" comme des rats morts pour rien ! 15 ans après, on en rigole encore. Même si vous ètes fan de Bertrand Blier, ce n'est pas gagné !
Ce film est assez déroutant. Tantôt le film est en couleurs, tantôt en sépia ou encore en noir et blanc... Bertrand Blier se fait plaisir dans ce film où le passé se mélange au présent... Le spectateur peut ne pas apprécier car il n'y a pas d'intrigue linéaire. Blier nous montre une époque lointaine où l'on pouvaient "copuler" sans attraper des maladies et une époque contemporaine où l'on doit utiliser des préservatifs par soucis de santé. Spécial comme film en un mot.