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    Merci la vie
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    VOSTTL
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    100 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    « Merci la vie » est un joyeux capharnaüm. Poupées russes ou histoires à tiroirs multiples. Ca part dans tous les sens, on s’y perd avec plaisir, je ne comprends pas tout et quelque part, je m’en moque. Même si j’avais vu le film à sa sortie, je préfère cocher la case « découvrir » plutôt que « redécouvrir » tant je ne m’en rappelais plus. Je peux tenir le même discours pour « Tenue de soirée », « Beau père » par exemple, excepté « Buffet froid » que j’entretiens régulièrement et excepté « Calmos » que j’ai vraiment découvert. Il y en a d’autres que je dois (re)voir tant ma mémoire me joue des tours ! Bertrand Blier, ce sont avant tout des dialogues percutants, un mélange savant de brutalité et de poésie. Une mise en scène au service d’un récit parfois aux circonvolutions absurdes comme ce « Merci la vie ». Pour que ça fonctionne, en tout cas pour moi, il faut un Bertrand Blier grand directeur d’acteurs. Je pense que pour un acteur, accepter sa vision est un véritable cadeau. Jean Carmet par exemple, obtiendra un second César du meilleur second rôle pour avoir interprété le père de Camille (Charlotte Gainsbourg). Son personnage regrette de ne pas avoir été un grand acteur, un premier rôle. Quelle ironie du sort que ce « Merci la vie »! Anouk Grinberg est merveilleuse, à la fois femme enfant et femme fatale, entendez « virus » ; c’est ainsi que je vois son rôle. Bertrand Blier nous dit en substance que l’Occupation et le virus du Sida ont volé une jeunesse. Mettre en parallèle l’Occupation et le Sida c’est fort de café ! De là à dire que l’Occupation nazie est comparable à un virus, il n’y a que le pas d’une botte. Deux fléaux ! Au-delà de ces deux virus indéniables, Bertrand Blier nous parle de la vieillesse, de la misère sexuelle et de la mort. Et de cinéma bien sûr ! Et du bon. A noter la chanson du générique de fin : Arno, Lonesome Zorro. Un must ! Oui, Bertrand Blier nous dit aussi que la vie mérite d'être vécue malgré les tourments, les passages difficiles. Merci Bertrand Blier pour ces bons moments... de vie !
    zhurricane
    zhurricane

    85 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Ce 11 ème film de Blier est une grosse claque. Cela commence par un érotisme sensationnel avec les personnages de Charlotte Gainsbourg et d'Anouk Grinberg. On se dit que le film va rester comme ça jusqu'au bout, dans une folie érotique, déjà intéressante. Mais il faut en plus que le film rentre dans un délire majestueux, où on confond le réel et la fiction, le réel et l'imaginaire, on ne sait plus si ce qu'on voit est réel ou un rêve de pellicule. L'alternance entre la couleur, le noir et blanc en plus d'être splendide casse notre vision du réel. Quand arrive le personnage de Depardieu, génial, on est happé, décontenancé. Et que dire de ses dialogues qui ne prennent sens que dans un film, porté par Charlotte Gainsbourg et Anouk Grinberg, qui nous offre des performances magistrales, on a rarement vu ça, une liberté, une déchéance, un combat pour vivre. La suite du casting se complète avec Michel Blanc Jean Carmet :Annie Girardot et Catherine Jacob tout étincelant. Le film part dans un trip dont chacun pourra l'interpréter différemment, c'est ça sa beauté, mais pas uniquement. On prend un tel plaisir à ne pas tout comprendre, on prend un tel plaisir à comprendre, on prend un tel plaisir à ce que les scènes soient irrationnelles. Le film alterne l'humour plutôt noir, l'absurde, le drame terrible, et même l'érotisme et le genres: la quête de soie; la famille; l'amour; les femmes; la guerre; le sida; la jalousie et la mort. Le film part donc dans tout les sens, avec en fait ni plus ni moins qu'un tournage halluciné et fantasmé par Gainsbourg, mais il y a tellement plus de chose à voir qu'il serait bête d'uniquement l'interprété comme cela. Avec ce twist final, en tout cas c'est comme ça que je l’interprète spoiler: le personnage de Anouk Grinberg est en fait une métaphore du sida, métaphore si terrible qu'on la compara à la déportation qui a fauché des jeunes gens en plein vol
    . Mais même sans ce twist je ne compte pas le nombre de scènes marquantes, troublantes, le signe d'un très très grand film et sans quelques longueurs,et plus de cohérence on aurait pu faire un chef d’œuvre. Alors ce film ne plaira pas à tout le monde, certains crieront que ce film n'a aucune cohérence. Mais pour tout vous dire je m'en fiche, je vois ce film comme une sorte de rêve métaphorique,sans ennuie, parce que c'est ça qui compte au final et quelle originalité,quelle originalité. Avec en plus une belle BO avec Arno décapant chantant du Brel et Philip Glass pour le côté froid, merci la vie, tu la dis.
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Quelques très bons moments, mais malheureusement trop rares, et noyées dans une masse proche de l'informe. En effet, Blier tombe ici dans ce qui peut être son piège, la "bavardise". En résulte un film décevant et frustrant à la vue de son potentiel.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2018
    Belle comédie fantastique écrite et réalisée par le maitre du genre qu'est Bertrand Blier. Plus délirant que cela, franchement je ne vois pas ; même le sulfureux "Calmos" ou le cynisme de " Buffet froid " sont à ranger dans la collection des bluettes.
    Un peu déroutant tout de même ce montage anachronique mélangeant des scènes du passé (en N&B) et le présent en couleur. Des scènes hilarantes ou cauchemardesques avec beaucoup d'humour (noir), d'action (c'est la guerre), d'émotion (c'est la vie) et bien sur de sexe (c'est du B. Blier !).
    Cette grande réalisation nous offre une affiche admirable avec des icones du cinéma français telles qu'Annie Girardot ou Catherine Jacob. Chez ces messieurs : Gérard Depardieu, Michel Blanc, Jean-Louis Trintignant et le regretté Jean Carmet (Césarisé pour ce rôle) ... Le premier rôle est formidablement assuré par la remarquable Anouk Grinberg.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Encore un Blier en mode overdose de grandiloquence, Merci la vie est réellement très pesant. Comme il en a pris la fâcheuse habitude, Blier nous livre un film abscons, incompréhensible, à la narration incohérente, au récit imperceptible, au mélange des genres oiseux, le tout servit par des dialogues et des situations frôlant tour à tour le risible et le consternant, et ne suscitant que très épisodiquement l’intérêt. On sent qu’il y a quelque chose dessous, mais malheureusement Blier est tellement occuper à faire de son film un truc iconoclaste et brouillon qu’on finit par perdre complètement de vue ce qu’il veut dire. En plus ici ça dure presque 2 heures, et passé le premier quart-d ’heure ça devient du gros n’importe quoi, donc le film est rapidement pesant, et faut un courage monstre pour tenir jusqu’au bout. Parfois on se demande si le LSD n’était pas loin tellement c’est décousu et foutraque.
    Le casting est bon, mais je suis encore une fois désolé de voir de si bons acteurs se perdre dans un tel truc ! Beau duo Gainsbourg-Grinberg, dans des rôles très classiques pour chacune (eh oui, Grinberg nous sert encore la fille faussement naïve qui expose ses charmes avec hardiesse !), une Catherine Jacob truculente, un Depardieu qui cabotine comme un beau diable, un Michel Blanc au rôle attendu, et puis quelques anciens comme Carmet et Girardot qui s’intègre pour tout dire assez mal à l’environnement Blier ! Les acteurs ne sont pas critiquables, et honnêtement si je mets un peu plus que la note la plus basse, c’est réellement parce qu’ils parviennent parfois à sauver une scène au milieu du bazar environnement.
    Formellement le film est très inégal. Certes il y a de la recherche, notamment dans la photographie qui change de couleurs, et on sent un certain budget avec quelques scènes à spectacle. Blier lui-même n’offre pas une mauvaise mise en scène. Après, il n’empêche que Merci la vie paraît assez prétentieux, tous ces efforts esthétiques semblant n’être là que pour mettre un peu plus le cirque dans ce métrage, le rendre plus décousu et plus foutraque. Enfin, au moins il y a quelques jolis passages, et puis la bande son n’est pas mauvaise non plus, on prend tout ce que l’on peut !
    Cela étant, Merci la vie est un film qui malgré cela devient vite insupportable au possible. J’en suis désolé pour les acteurs, mais Blier les a encore plongé dans un film qui frôle le nanar et le navet plus d’une fois. Quelques belles scènes surnagent, mais bon, sur 2 heures c’est trop peu pour assurer la qualité du produit. 1
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2015
    Foutraque, souvent très drôle, parfois tragique, Merci la vie passe du passé au présent et du rêve à la réalité sans transition. Complexe et labyrinthique, le long-métrage, que l'on suit avec bonheur dans tous ses enchevêtrements, offre une belle réflexion sur le dureté de la vie, la bassesse humaine, les tourments de l'Histoire, les drames familiaux, la soif de liberté, le cinéma lui-même...dans une atmosphère typique des œuvres de Bertrand Blier, à la fois comique, cynique et désabusée. Mention spéciale à la belle palette d'acteurs et d'actrices : Anouk Grinberg, Charlotte Gainsbourg, Michel Blanc, Catherine Jacob, Gérard Depardieu, Jean Carmet, Annie Girardot...
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un film de Jean-Pierre Mocky. Enfin, au générique j’ai vu le nom de Bertrand Blier, qui m’était alors encore inconnu. Je ne sais pas si l’on peut associer le mouvement du surréalisme au 7e art, mais pour ma part, je trouve que ce film s’inscrit complètement dans ce mouvement. Une œuvre crachée de la pensée de B. Blier excluant toute pression raisonnable et morale. C’est intéressant, mais dommage que les premiers rôles ne soient pas aussi crédibles que les seconds...
    Truman.
    Truman.

    233 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Merci la vie c'est le genre de film ou vous ne pouvez pas faire de résumé, c'est tout a la fois, c'est le sexe, l'humour, l'amour, la guerre, la maladie, la jeunesse, la vieillisse, le cinéma, la mort, c'est Blier, c'est la vie quoi !
    C'est l'histoire d'une fille qui en rencontre une autre, elles se lieront d'amitié et vivront des aventures, bon dit comme ça ça parait simple mais ça ne l'est pas c'est tellement plus complexe .
    On passe au début a un film façon road movie, ensuite on est dans le monde du cinéma, ensuite du sexe, ensuite y'a des nazis ( je déconne pas ), enfin c'est impossible a expliquer .

    Ce qui fait le charme de ce film en plus de son originalité et de son humour ? Son casting avec Charlotte Gainsbourg jeune et très bonne dans son rôle, Anouk Grinberg pétillante et charmante, Michel Blanc hilarant, Gérard Depardieu parfait avec sa moustache, mais aussi Catherine Jacob, Annie Girardot et Jean Carmet .

    Ce casting est une perle, rajoutons les fameux dialogues cultes digne des films de Bertrand Blier et on a une pépite unique en son genre .
    Ce film regorge tellement de dialogues parfaitement bien écrit qu'un second visionnage ne serait pas de trop .

    Les Valseuses, Calmos, Buffet froid sont des films plus qu'unique ou le style de Blier était a son apogée, mais là Blier se lâche totalement, la folie et la démence de l'absurde selon Blier se lâche a un tel point que ce film est du jamais vu .

    Un quasi chef d'oeuvre pétillant, frais, absurde, hilarant, culte et injustement rabaissé, une oeuvre originale métaphorique qui explore la vie sous toute ses coutures .
    La vie selon Blier est un amas d'absurdité et il vaut mieux en rire qu'en pleurer . Bertrand Blier est juste un génie du septième art .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Excellent film !
    Je recherche d'ailleurs les lieux du tournage, notamment les scènes dans un beau bâtiment sur la plage.
    Si quelqu'un pouvait me renseigner à ce sujet ...

    Merci d'avance !
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    331 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2013
    Comme dans tous les films de Blier, la narration suit un chemin complètement déstructuré et incohérent. Mais comme dans tous les films de Blier, on en a rien à foutre. Il suffit de savourer les dialogues toujours excellents, de se laisser emporter par le rythme, d'abord très lent, parsemé de décor vide, qui s’accélère petit à petit pour se terminer dans un bordel sans nom remplit de personnages burlesques.
    L'incohérence du récit donne l'impression d'assister à 2 heures de théâtre d'improvisation. A cette incohérence est en plus ajouté une mise en abyme, qui nous plonge un peu plus le film dans un flou scénariste total.
    Pour résumer, on comprend rien, mais on s'en fout parce que c'est bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Le film Merci la vie est sorti en 1991. Au départ l'idée de Bertrand Blier qui a écrit et réalisé le film, était de faire un remake des Valseuses (1974), mais avec des filles au lieu des deux garçons, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere. Ce seront Charlotte Gainsbourg et Anouk Grinberg.

    Le film est transposé sur plusieurs plans parallèles, plusieurs époques, avec des acteurs qui jouent le même personnage à des âges différents. Par exemple Michel Blanc et Jean Carmet jouent le père de Camille (Charlotte), Blanc au moment de sa conception, alors que Camille est par ailleurs présente à l'écran à son âge de jeune femme et parle à son père, Carmet quand Camille l'appelle au secours et qu'il vient la chercher, en vieux père inquiet.

    Il y a par ailleurs quelques scènes surréalistes. L'une des plus frappantes est celle dite du bandage, où un œil arraché circule de personnages en personnages. Bertrand Blier dit que cette scène provient d'un rêve qu'il faisait enfant. Il le fait raconter par Charlotte Gainsbourg avant de le mettre en scène.

    Au fond ce que fait circuler le réalisateur, ce sont des images, capturées par l'oeil de la caméra, un œil amovible qui circule à toute vitesse. Un œil devenu « commun », voire planétaire. Blier essaye de lier l'histoire de l'oeil avec la circulation de la maladie du sida (on est alors dans les années 80). Mais il fait une autre liaison avec la culture nazie de la mort, de la torture et du mépris pour les races jugées inférieures (années 40).

    Est-ce une métaphore du réalisateur qui devient fou en voulant prendre la place du regard absolu ? On voit dans le film pas mal de corps nus malmenés, les jeunes filles, surtout Joëlle (Anouk Grinberg), se prennent des volées et sont insultées. C'est d'ailleurs la scène d'entrée du film qui donne le ton. Anouk/Joëlle est tabassée par un type et laissée gisante sur le macadam d'une route. On comprend que le type n'a pas supporté qu'elle s'amuse à porter une robe de mariée, ce qui pour lui doit représenter une sorte d'abomination.

    Outre la violence, le sexe, la conception, la maladie, la vieillesse, tous ces thèmes sont présents pour exprimer l'essence de la vie, son parfum amer et sucré en même temps. On ressort du film avec une grande force dans le ventre. Blier a eu de l'audace ici pour inventer, tourner différemment et finalement exprimer quelque chose d'inouï et très personnel.

    La réunion de grands acteurs au cours de mêmes scènes, Trintignant, Depardieu, Carmet, Blanc, et actrices, Annie Girardot, Catherine Jacob, le dédoublement des personnages et des époques, contribue à donner au film une atmosphère étrange. C'est une fiction qui se montre comme telle, avec toutes ses ficelles mises à jour. Les personnages sont autant les acteurs, le réalisateur et le producteur sont également présents dans certaines scènes.

    On retrouve l'idée de la distanciation brechtienne, mais aussi le passage d'une construction littéraire des métaphores, à une construction cinématographique. Il y a de la muse dans l'air, de la poésie. Et c'est aussi un cri d'amour. La violence est dans ce cri.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2013
    Surréaliste, déroutant. Il faut être curieux pour suivre ce film car toutes les dix minutes je me demandais où voulais en venir le scénariste. Au final c'est un film à voir absolument.
    Je l'ai vu comme on regarde un tableau de Picasso et je comprend que ça peut désarçonner plus d'un.
    Il me semble avoir senti quelque chose de gainsbourien (de Serge) dans ce film.
    Les passages de la couleur vers le noir et blanc ou sépia et inversement m'ont fait sortir du film plutôt que de renforcer le propos (on a pas toutes les clés).
    Sûr que ceux qui aiment les films linéaires avec un scénario formaté en seront pour leur frais, il faut quand même avoir l'esprit large.
    kingbee49
    kingbee49

    39 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Un Blier franchement décevant, qui sent la grosse panne d''inspiration. Il a beau fragmenter la narration avec de vrais faux flash-back, mettre des filtres de toutes les couleurs, soigner la forme, faire référence aux "Valseuses" et autre "Buffet froid" son histoire ou plutôt son énième fuite dans l'absurde ici ne passionne pas... Malgré de beaux moments, qu'il évoque le sida ou la shoah, tout semble trop fabriqué, plaqué comme ça sans une vraie approche sensible ou du moins un vrai fil conducteur qui nous tient. Le couple Charlotte Gainsbourg / Anouk Grinberg, en lieu et place de Dewaere / Depardieu, ne tient pas vraiment la route, pour la raison principale qu'il n'y a qu'une actrice qui intéresse Blier, c'est Anouk Grinberg. Blier lui donne quasiment les meilleures scènes d'émotion ou de poésie trash, c'est selon. Alors oui, elle vole la vedette à mademoiselle Gainsbourg, mais il faut reconnaître que cette dernière manque cruellement de charisme, dans ce film là en tout cas. Le reste du casting est tout aussi inégal. Un bon point pour Gérard Depardieu, Jean Carmet et Michel Blanc, qui connaissent la musique et accompagnent plutôt bien les héroïnes; par contre Blier laisse sur le flanc Annie Girardot, Catherine Jacob ou Jean Louis Trintignant, dommage....Au final, "Merci la vie", est une oeuvre plutôt dispensable dans la filmo de Blier. Ne vous précipitez pas...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Avec son univers décalé et dérangeant, Blier nous montre encore une fois son talent pour nous faire rire, rien qu'avec sa mise en scène bien travaillée et originale ; mais aussi par ses répliques cultes que Depardieu, notamment, dit avec passion ! D'ailleurs, le casting est, ici, magique, grâce à Depardieu, acteur fétiche de Blier, Charlotte Gainsbourg qui était déjà prometteuse, et encore d'autres bons comme Anouk Grinberg, Michel Blanc ou Jean Carmet.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2012
    Peut-être le plus étrange des films de Bertrand Blier qui s'amuse à déstructurer son récit à travers des flash-backs le tout avec des mises en abymes. Complètement fou, "Merci la vie" est déroutant et osé, abordant l'amitié, l'émergence du Sida, l'Occupation, l'amour, la vie dans son ensemble et l'immense fourre-tout qu'elle peut être. Le film est fascinant et l'on s'étonne de la justesse des sentiments dont le cinéaste nous parle malgré l'ensemble d'un récit et d'une mise en scène souvent changeants. Anouk Grinberg est particulièrement touchante dans son rôle de jeune fille qui a tant d'amour à donner face à d'excellents comédiens comme Depardieu, Michel Blanc ou encore Jean Carmet, césarisé pour son rôle de père fatigué et vieilli.
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