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    Le Poison
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    61 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    1 118 abonnés 4 470 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2024
    Coïncidence, j'ai découvert récemment "Un Singe en Hiver", qui traitait de l'alcoolisme de manière trop bienveillante à mon goût. Aujourd'hui, je visionne "The Lost Weekend", autrement plus réaliste. Il est d'ailleurs considéré comme le premier film à avoir pris au sérieux l'alcoolisme, là où le cinéma avait tendance à dépeindre cela avec humour. A tel point que le lobbies des boissons tentera de discréditer le film !
    Il faut donc saluer l'audace pour l'époque. On suit, sur un long weekend (et des flashbacks) l'histoire de Don, auteur raté et alcoolique au dernier degré. Son frère et sa petite amie tentent de l'aider, malgré cela il s'enfoncera durant ces quelques jours dans une bassesse infernale.
    J'ai malheureusement quelques connaissances qui sont alcooliques sévères. Certains s'en sont sortis non sans heurts, d'autres y sont encore. En tout cas j'ai parfaitement retrouvé leurs comportements et les dilemmes avec ce qui est présenté à l'écran. Les mensonges aux proches, qui induisent un manque de confiance. Les filouteries pour tenter, toujours, d'avoir de l'alcool sous la main. L'argent qui part dans les bouteilles de manière incontrôlé. Les séquelles physiques. La honte devant les autres. Les actes bas. Etc.
    Preuve que le film est bien documenté, bien construit, et secoue la branche après (et avant) des années où cette thématique est traitée trop légèrement au cinéma. Avec en prime un Ray Milland complètement dans son personnage, sur lequel on décèle les vices, les manipulations, mais aussi la souffrance. Un rôle pas évident à jouer, tant il était facile de se livrer à un cabotinage de poivrot.
    Billy Wilder dirige bien son film, se permettant à l'occasion quelques originalités de mise en scène qui font leur petit effet. Et, ironiquement, il parvient à traiter frontalement ce sujet, quand le Code de censure Hays était peu coulant sur les drogues à l'écran.
    Je reprocherai un final qui n'est pas vraiment dans le ton du film. Et une BO au thérémine qui n'est pas du meilleur goût... mais je ne peux pas accuser le compositeur. Le thérémine était nouveau à l'époque dans les BO au cinéma. Et il avait un aspect inquiétant, avant qu'il ne soit massivement utilisé par des séries B de SF pour illustrer des sons de soucoupes volantes. D'où le décalage pour un spectateur moderne.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2024
    Excellente mise en scène des ravages de l'alcool, la réalisation évite autant les effets de style psychédéliques que le surjeu, s'en tenant à la réalité de l'addiction à travers diverses séquences pertinentes, dont la narration non chronologique permet à la fois de conserver notre attention tout en revenant sur le soutien fraternel ou amoureux incapables apparemment de lutter contre cette vénéneuse bouteille... spoiler: (jusqu'à une fin discutable mais au message optimiste compréhensible)
    Porté par un époustouflant Ray Milland, à la fois aigre et pathétique, le récit s'appuie également sur l'image de l'homme désespérément en quête de sens qui se rêve artiste (maudit!) pour renforcer son tragique propos. Une analyse fort bien menée!
    Jp Roziere
    Jp Roziere

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2024
    le meilleur film que j'ai vu traitant de l'alcoolisme avec leaving las vegas même si la fin est invraisemblable.
    Artriste
    Artriste

    117 abonnés 2 007 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Film noir dramatique, coécrit et réalisé par Billy Wilder, Le Poison est un long-métrage de grande qualité. L'histoire nous fait suivre Don Birnam, un homme incapable de percer malgré des débuts d'écrivain, notamment à cause de son addiction à l'alcool. Devant passer un week-end à la campagne avec son frère et sa petite amie, il va s'arranger pour leur faire faut bond afin de pouvoir picoler tranquillement après dix jours sans boire. Il va alors replonger et vivre une véritable descente aux enfers. Ce scénario, adapté du roman de l'auteur Charles. R Jackson, nous immerge immédiatement dans le vif du sujet et nous embarque pendant un peu plus d'une heure et demie dans un récit hautement tragique. En effet, l'intrigue traite avec une grande justesse et beaucoup d'authenticité la dépendance à l'alcool, montrant que c'est une maladie dont il est difficile de se défaire. Cela est parfaitement mis en scène à travers des séquences ou l'on ressent à la fois le manque de breuvage et la satisfaction quand il pénètre dans le corps de la victime. Tout le sel du récit se joue à travers les relations entretenues par cet homme et son entourage qui souffre tout autant que lui de le voir se détruire sans parvenir à le guérir de ses démons. Des rôles très bien interprétés par une distribution remarquable entre Ray Milland pour qui l'on ressent beaucoup d'empathie, Jane Wyman et Phillip Terry qui le soutiennent coûte que coûte, ou encore Howard Da Silva qui incarne un barman tiraillé. Tous ces individus entretiennent des échanges tournant autour de cette addiction, entre désir de faire plaisir et tentative de dissuasion. Des rapports soutenus par des dialogues fleuves touchant toujours leur cible. Sur la forme, la réalisation de Billy Wilder est d'une efficacité incroyable. Sa mise en scène est assez sobre mais parvient à chaque fois à parfaitement montrer l'état dans lequel se trouve son personnage principal. Ce visuel en noir et blanc est accompagné tout du long par une b.o. aux compositions étouffantes et enivrantes collant à merveille avec le propos à travers leurs notes. Cette tentative de cure de désintoxication s'achève sur une fin subtile à la hauteur du reste du récit. En conclusion, Le Poison est un film à voir absolument tant il traite parfaitement son sujet difficile.
    L'Arpenteur
    L'Arpenteur

    15 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    D'un réalisme poignant, Le Poison de B. Wilder nous exhibe l'alcoolisme et ses ravages. Le scénario est sagement construit et les acteurs interprètent leur rôle à la perfection. A tel point qu'en regardant le film j'ai ressentis l'addition qui tourmentait Birnam. En outre je trouve que le film est doté d'une bande originale qui illustre sonorement les différents états des personnages. Après c'est vrai que la fin est tirée par les cheveux. Mais ça reste toutefois un film à savourer plusieurs fois.
    Phil
    Phil

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2023
    Le film émeut et Ray Milland n'y est pas étranger. Billy Wilder réussit progressivement à installer une tension en lien avec l'addiction à l'alcool et la déchéance sociale qu'elle génère pour le personnage principal . On en viendrait presque à regretter la fin et son "happy end" qui sabote la dramaturgie si bien échafaudée par Billy Wilder tout le long du film.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2023
    Alors qu'à l'occasion d'Assurance sur la Mort Billy Wilder s'était livré à un extraordinaire exercice de style à partir des figures imposées du Film Noir, Le Poison (Lost Week end) sorti un an plus tard et multi récompensé, obéit à une trame plus conventionnelle , reposant entièrement sur le personnage interprété par (l'injustement sous-employé) Ray Milland. impeccablement juste dans un grand numéro d'alcoolique invétéré, de ceux qui font les Oscar . il obtiendra meme le 1er prix d'interprétation pour le 1er festival de Cannes d'après-guerre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Billy Wilder dresse le portrait percutant de l'obsession et de la folie auto-destructrice d’un alcoolique à la dérive, porté par l’interprétation magnifique de Ray Milland.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2022
    En quarante-sept ans de carrière, Billy Wilder aura réalisé 26 longs métrages dont au moins sept sont presque unanimement considérés comme des chefs d’œuvre absolus chacun dans son domaine. « Assurance sur la mort » en 1944, « Poison » en 1945, « Boulevard du crépuscule » en 1950, « Le gouffre aux chimères » en 1951, « Sabrina » en 1954, « Certains l’aiment chaud » en 1959 ou encore « La garçonnière » en 1960, multi-récompensés sont intemporels et contribuent à faire de Billy Wilder l’un des plus grands réalisateurs ayant jamais exercé à Hollywood. Les autres films restant hormis peut-être six anecdotiques (« L’odyssée de Charles Lindbergh » en 1957), un peu moins inspirés (« La grande combine » en 1966, « Victor la gaffe » en 1975) ou hors de son champ de compétences (« La valse de l’empereur » en 1948) sont autant de réussites passionnantes et toujours parfaitement maîtrisées. « Poison » est un film à part, traitant pour la première fois de manière frontale et sans posture morale du drame de l’alcoolisme que Wilder venait tout d’approcher intimement après la fréquentation de Raymond Chandler qui avait écrit pour lui le scénario d’ « Assurance sur la mort » . C’est après avoir lu dans un train le roman de Charles R. Jackson qu’il décide avec Charles Brackett de l’adapter. Charles Brackett connaît lui aussi le problème de l’addiction à travers son épouse qui dû être internée plusieurs fois. Après avoir pensé à José Ferrer pour tenir le rôle principal de l’écrivain alcoolique en mal d’inspiration, Wilder se tourne vers Ray Milland qu’il a déjà dirigé dans « Uniformes et jupons courts » (1942). Le titre original « The lost week-end » s’il est moins explicite quant au sujet du film que sa transposition française, lève sans doute une partie du voile sur la conclusion heureuse de ce week-end qui n’est peut-être qu’un parmi une longue suite. Cette nuance non négligeable donne un autre éclairage a ce qui été jugé comme un happy-end convenu et typiquement hollywoodien par une partie de la critique française. Dans un New York voulu réaliste par Wilder, Don Birman n’est à l’image de l’agent d’assurance interprété par Fred MC Murray dans « Double Indemnity » qu’un quidam moyen n’ayant d’écrivain que la qualification qu’il s’est auto-attribué avec la complaisance un peu coupable il faut bien le e dire de sa petite amie (Jane Wyman) et de son frère (Phillip Terry), prêts jusqu’alors à toutes les compromissions pour sortir l’être aimé de son addiction. Suivant presque exclusivement Don tout au long de ce « week-end perdu » après qu’il a sans doute une fois de plus refusé une séance de travail à la campagne, Billy Wilder comme à son habitude n’occulte rien du sujet qui l’occupe, notamment toutes les petites bassesses (mensonge, dissimulation, vol, racolage,…) de celui qui est prêt à tout pour dénicher encore un peu de l’indispensable breuvage. Le réalisateur, on le sait, n’est jamais plus à l’aise que face à la tentation inassouvie et à la frustration qu’elle déclenche. Ne lâchant jamais un Ray Milland particulièrement convaincant dans un rôle à contre-emploi, Wilder crée une ambiance étouffante qui montre bien l’enfermement dans lequel se trouve celui qui est prisonnier de dame bouteille. « Dame bouteille » comme le titre du roman jamais commencé dont Don illusionne de pouvoir faire un best-seller. Il a laissé le soin à Billy Wilder de s’en charger. Bien lui en a pris.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Ce n'est pas un film sur l'alcoolisme mais un film sur un alcoolique. Et à ce titre la performance de Ray Milland est hallucinante, tout en devant énormément au travail de mise en scène de Billy Wilder, qui évitant le piège du faux documentaire parvient à nous décrire l'addiction à la bouteille de Milland et tout y passe, des trucs de dingue pour cacher ses bouteilles, sa quête désespéré pour trouver de l'argent, ses délires. ses hallucinations, Et puis nous avons droit à quelques images très inventives comme les spoiler: marques de rond de verres sur le zinc du comptoir. Le problème c'est la fin, certes rien n'est réglé, Milland va essayer de ne plus boire, mais le patron du bistrot qui rapporte la machine à écrire
    … j'ai trouvé ça un peu limite, mais bon on est au cinéma.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2021
    Le champion des Oscars 1946 : meilleur film, meilleur rèalisateur, meilleur scènario et meilleur acteur. "The Lost Weekend" est une nouvelle grande rèussite de Billy Wilder avec pas mal de notations psychologiques! Miland est Don Birnam, un alcoolique incurable qui veut être seul avec sa bouteille! ils l'ont raisonnè, traitè comme un enfant, surveillè comme des faucons, ils ont même essayè de lui faire confiance! Combien de fois son frère et sa petite amie se sont battus pour le sortir du caniveau! Mais rien n'y fait, Birnam retombe dedans à chaque fois! Une hallucinante gueule de bois pour Ray Milland dans un film superbe de Wilder! Ce n'est pas seulement l'addiction à l'alcool ou du dèlirium tremens qu'analyse le cinèaste, mais aussi celui de l'homme seul perdu dans l'immensitè de New York! Impressionnant de vèritè, Milland livre une performance admirable et n'aura pas volè ses multiples rècompenses à Cannes, aux Golden Globes et aux Oscars! C'est rèaliste, captivant, amer et forcèment inoubliable! A noter la musique marquante de Miklos Rozsa, à la lisière du film fantastique...
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2021
    Au vue du résumé, on se doute que ce film sera une ode à l'anti-alcoolisme façon années 60.
    J'ai aimé le décor de New-York en NB, les personnages stéréotypés. Mon favoris étant le barman qui ressert toujours un verre en expliquant que ce n'est pas bien (satané capitalisme !)
    Des scènes très découpées, presque du théâtre avec changement de décor.
    Une autre ambiance, celle des années 60.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2021
    L'histoire d'un alcoolique qui s'empiffre le temps d'un week-end mérite d'être soulignée car elle aborde la psychologie d'un ambitieux réalisateur Billy Wilder qui n'a jamais été même bon. Cependant le cœur de cette étude de caractère est gâché par des dialogues surchargés, un développement des personnages à moitié raté, une narration insipide et une partition mélodramatique saturée qui aurait été mieux dans un film de science-fiction sur les mutants des marais nucléaires que dans un drame psychologique étudié de près. Le film brille surtout lorsque le frère du protagoniste joué avec subtilité et richesse par Phillip Terry apparaît tour à tour comme un gardien qui en a assez de tout ou qui est suffisamment sympathique pour mentir vaillamment afin de dissimuler la honte de son frère. Malheureusement cette performance n'a que peu de temps à l'écran. La plupart du temps nous sommes forcés de passer un week-end misérable avec notre protagoniste comme s'il s'agissait d'une leçon par cœur sur L'alcoolisme et sa spirale descendante. Pour couronner le tout nous obtenons à la fin un retournement de situation aussi facile que peu convaincant et insatisfaisant...
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    Dire que l’alcoolisme est un fléau pourra paraître facile aux personnes qui liront cette critique. Cela sonne comme si on rappelait que l’eau mouillait ou le feu brûlait. Pourtant, si l’alcool n’est pas un élément comme les deux exemples cités, il n’en reste pas une force qui peut être destructrice pour tout individu. En ce sens, revoir ce film qui a presque 75 ans peut servir de rappel à certains que les dangers de l’ivresse restent toujours aussi présents de nos jours.
    La descente aux enfers filmée par Billy Wilder est d’une noirceur terrible par sa nature réaliste et quotidienne. Le réalisateur n’hésite pas à suivre au plus fort la chute de plus en plus profonde d’un Ray Milland puissant de tragédie. Il y a quelque chose de déchirant dans son interprétation qui nous fait saigner le cœur au vu de ses déboires et de la portée cauchemardesque de son drame.
    Les hallucinations dont souffrent Birnam sonnent comme une forme de défaite, une folie graduelle qui souligne la détresse d’une existence, écho à toutes les victimes de l’alcool, sans chercher à juger facilement et vainement son protagoniste. Une nouvelle fois, Wilder fait preuve d’un humanisme puissant aussi bien dans son écriture, dans sa mise en scène ainsi que dans une direction d’acteurs parfaitement impeccable, fruit d’un casting qualitatif à souhait.
    La tristesse que balade notre héros est criante de douleur, l’homme ne sachant pas se trouver en tant qu’individu ni accomplir son ambition. Ce doute, que chacun d’entre nous a certainement connu, nourrit l’amertume de cette tragédie, nous poussant à nos propres questionnements intimes. On ressent ainsi le travail dans la rédaction du film sur l’effet de l’alcoolisme et le réconfort facile et ephémère procuré. C’est dans ce sens que notre empathie se voit souffrir devant cet être qui ne cherche qu’à se rassurer par une manière destructrice, fléau social aussi universel que dramatique. Savoir que le drame inhérent au « Poison » s’avère aussi moderne rend le visionnage aussi indispensable que déchirant.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2019
    Film magistral sur les dégâts provoqués par l'alcool et la difficulté de sortir de cette dépendance. La mise en scène est brillante et la musique ajoute à l'intensité de nombre de passages, notamment ceux où l'écrivain alcoolique est comme pris de folie lors de chaque sensation de manque. Ray Milland campe le personnage principal avec beaucoup de conviction. Si au début du film nous le voyons mentir à ses proches pour parvenir à boire alors qu'il était censé être en plein sevrage, c'est en réalité à lui-même que nous le voyons le plus souvent se mentir, notamment à travers ses monologues devant le barman. Sa détresse et ses multiples moments de crise sont excellemment mis en scène. L'ensemble est poignant et forcément morbide spoiler: malgré une fin un peu plus optimiste.
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