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Alain D.
583 abonnés
3 278 critiques
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4,0
Publiée le 28 mars 2023
Même s'il n'atteint pas l'excellence de "Minuit à Paris" ou de "Wonder Wheel", Woody Allen nous propose avec "Alice" une très belle réalisation ; une comédie non pas dramatique mais une Comédie fantastique bien écrite et parfaitement mise en scène. Son habile scénario nous sert un savoureux cocktail de charme et de poésie ; il nous plonge dans la bourgeoisie new-yorkaise et l'illusion du bonheur d'un couple à la dérive. Avec un certaine avance sur son temps, le film aborde sans détours la libération de la femme. Comme de coutume dans les œuvres de Woody, en plus d'une belle photographie et d'une BO de qualité très présente, son film nous offre une distribution remarquable avec la participation d'Alec Baldwin que l'on aperçoit hélas trop peu, la belle prestation de Joe Mantegna dans la peau du musicien, et une Mia Farrow comme toujours merveilleuse de simplicité et de crédibilité.
Je me demande toujours comment Woody Allen parvient à écrire des romances aussi fines, à la fois touchantes, amusantes, légères et profondes, qui paraissent traduire parfaitement certaines sensibilités. Alice sort de sa vie rangée grâce aux herbes magiques d'un médecin chinois, elle a d'autres rêves qu'une vie plate de petite bourgeoise. La variation que nous offre Woody Allen sur le thème de l'adultère émancipateur est pleine de jolies surprises.
Il aurait fallu peu de choses pour que ce soit un grand Woody Allen. Je pense que l'erreur tient à l'interprétation de Mia Farrow. Il aurait fallu un personnage un peu plus fantasque, plus en accord avec le coté fantastique léger du scénario. Là on n'a qu'un personnage falot du début jusqu'à la fin auquel on n'arrive pas à s'intéresser.
Ce film, réalisé par Woody Allen et sorti en 1990, n'est pas mal du tout ! C'est ici l'histoire d'une femme mariée depuis 16 ans qui tombe sous le charme d'un autre homme. Rattrapée par ses principes, elle ne sait pas ce qu'elle doit faire. Elle va alors voir un médecin spécialisé dans les herbes qui lui propose plusieurs "solutions" à ses problèmes. Nous sommes donc ici à fond dans les thèmes du réalisateur : ici un mariage plus ou moins foireux et une femme très peu sûre d'elle en recherche d'elle même et de ce qu'elle désire vraiment. L'ayant vu il y a plusieurs années, je n'en avais pas vraiment gardé un bon souvenir, sûrement que je n'étais pas encore assez mature pour comprendre toutes les ficèles du film et surtout cet humour si subtil qui fonctionne énormément par les dialogues, propre à Allen. Aujourd'hui, je le regarde alors d'un autre œil et sans en être spécialement convaincu pour autant, je dois dire que j'ai, dans l'ensemble, passé un bon moment. L'humour fonctionne ici également beaucoup sur des situations, pour la plupart incongrues, comme lorsqu'Alice redevient visible dans des situations embarrassantes. J'ai également beaucoup apprécier l'écriture des personnages ; comme d'habitude dans les films du réalisateur, ils sont très complets et surtout très attachants, notamment le personnage principal. Néanmoins, je trouve que le réalisateur ne pousse jamais assez loin le côté fantastique, il sert avant tout la romance et j'aurai personnellement préféré que ce soit l'inverse. Du côté des acteurs, nous retrouvons principalement Mia Farrow, Keye Luke et William Hurt qui jouent très bien. "Alice" n'est donc pas le meilleur film de Woody Allen mais reste en tout cas un bon divertissement.
Un petit conte charmant et sophistiqué, inventif et drôle, malicieux et pétillant. Une fantaisie fantastique autour d'une Alice qui passe de l'autre côté du miroir de sa vie rangée pour voir si elle y est, savoir qui elle est ou qui elle veut être. Et disparaître pour mieux apparaître. En résumé : une réflexion amusée sur le sens de la vie, une touche de magie… des thèmes fétiches de Woody Allen, emballés façon feel-good-movie. Ce n'est certainement pas le film le plus profond du réalisateur sur les questions du couple, de la liberté, de l'identité ; il y a aussi bon nombre de clichés sociologiques (sur le milieu bourgeois, les Chinois, mère Teresa et l'Inde…). Mais la qualité de narration, la verve humoristique et les échappées imaginaires sont assez irrésistibles.
Parcours d'une jeune New Yorkaise dont la vie monotone change suite à la rencontre avec un acupunteur qui se révèle proposer des traitements aux pouvoirs surnaturels. Ces éléments surnaturels vont catalyser une suite de changements et d'évènements nouveaux dans sa vie. Il y a beaucoup d'éléments récurrents chez Woody Allen traités avec pertinence et poésie : le poids du passé, le dilemne amoureux, la vacuité des relations mondaines, les renoncements aux ambitions, ... Mais cependant, outre un cadre, des costumes, des modes de vie et une mise en scène lente qui ont vieilli, on regrettera le manque de charisme des 3 acteurs principaux. Au final, le film est plaisant, mais un peu ennuyeux.
Du Woody Allen bien connu : se moquer des bourgeois Etats-uniens. Les obsessions des femmes pour leur santé et les médecines exotiques, le sexisme mondain, l'hypocrisie du mariage, la futilité des femmes riches au foyer, la volatilité des sentiments... tout est évoqué comme d'habitude avec un humour intellectuel. On aime ou on n'aime pas.
Woody Allen continue de varié les genres et plaisirs, après Crimes et Délits il retrouve la comédie avec Alice pour autant de réussite, ou presque ... Le format est un poil trop long, un allumage un peu brouillon et trop étiré à mon gout. La douceur est une nouvelle fois aux rendez vous, Mia Farrow en est la meilleure ambassadrice, une nouvelle composition très en veine de sa part. L'apparition d'Alec Baldwin est à noté, un moment très drôle dans le texte et magique lors de cette dance complice avec son ex-fiancée. Le film gagne en rythme par la suite, on prend plaisir à suivre les changements et bouleversement de la vie d'Alice et qui plus est au vue de cet somptueuse conclusion.
Toujours un peu pareil avec Woody Allen, pendant 10 minutes on se demande dans quoi on s'embarque et puis insensiblement on est scotché à l'écran. Rien à dire sur la réalisation, l'interprétation (merveilleuse Mia Farrow) et la direction d'acteurs, c'est toujours aussi fabuleux. Le fond est classique, une critique de la morale bourgeoise, mais le traitement est original, c'est le moins que l'on puisse dire. On regrettera la fin où en voulant éviter le pire (la réconciliation des époux) Woody nous la joue gnangnan alors qu'il pouvait terminer sur une fin plus ouverte, voir plus complexe.
Une tentative de Woody de dépeindre les affres d'une catholique, tentative méritoire tant il aura probablement dû falloir un énorme effort d'imagination à notre cinéaste invétéré pour se mettre dans la peau de son héroïne, même sur un mode ironique, allant jusqu'à dépeindre sa "rédemption". Pour cet effort je mets un 3 étoiles
Dans la très longue carrière de Woody Allen, il y'a eu des hauts et des bas. "Alice", en même temps d'être le portrait d'une femme timide et en pleine confusion amoureuse, est la construction (peu surprenante mais tout de même symbolique) d'une mise en scène qui emmure une Mia Farrow au charme sucré et à la composition charmante, bien qu'au ton faible et à la carrure peu avantageuse. "Alice", c'est ce petit bateau de plaisance sympathique trois minutes, qui prend une heure à démarrer et qui possède comme essence des situations amusantes mais rébarbatives, tout le contraire d'une Cate "Jasmine" Blanchett en manque précoce de martinis, avec sa verve incisive et son comportement vulgairement hilarant... On regrette, jusqu'à un final attendrissant, le véritable manque d'action dans cette aventure peu persuasive, tant par le côté à demi fantastique que par la leçon de morale cachée entre deux déboires médicamenteux aphrodisiaques... Une oeuvre d'Allen lourde et peu talentueuse.
En 1991, le nouveau film de Woody Allen s'intitulait "Alice" et sans grande surprise, c'est aussi le nom du personnage principal interprété, là aussi sans surprise, par Mia Farrow. Ce long-métrage peut être considéré comme une comédie romantique, mais également comme un drame. Est-ce qu'on parle de comédie romantique dramatique dans ce cas là ? Quoiqu'il en soit, "Alice" est un bon film de la part du réalisateur de "Manhattan". Néanmoins, ce qui fait tout son charme, c'est avant tout son côté fantastique. Durant tout le récit, de petites doses de "magie" sont incorporées au récit sans jamais l'alourdir ou le rendre trop étrange, surréaliste. Le fantastique se mêle au réel avec une grande fluidité et cela rend le film agréable à suivre. Cependant, le film en lui-même n'est pourtant pas si extraordinaire que cela. Il n'est pas spécialement drôle, quelques scènes portent à sourire mais sans plus. Les acteurs ne sont pas exceptionnels, Mia Farrow est très bonne mais son talent n'est plus à prouver. En revanche, pour la mise en scène, Woody s'est senti inspiré, préférant faire durer ses plans plutôt que de les couper. La musique non plus n'est pas trop mal, c'est toujours le même style que dans les autres œuvres du cinéaste américain mais ce n'est pas mauvais. Au final, Woody Allen n'a pas fait des miracles d'écriture avec ce film mais il parvient tout de même à le rendre agréable à suivre sans trop forcer son talent.
Alice est un film mineur dans la filmographie de Woody Allen par sa qualité. On reconnait bien ici la patte de ce dernier mais l'histoire qui nous est conter comporte aucunes surprises. En effet même si Woody Allen a voulu mettre une petite dose de fantaisie qui est la bienvenue, les personnages et leur univers parait trop lointain et je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans le film. La faute aussi à des acteurs qui manquent de charisme et aussi à ce qui fait souvent la force des films de Woody à savoir des dialogues savoureux qui ici sont très plat et banals. Seule la scène dans laquelle Alice et Eddy dansent sort du lot. Pourtant une jolie b.o. était présente pour accompagner l’ensemble mais malheureusement aucune émotion particulière n'en ressort la faute à un manque d'inspiration dans la mise en scène qui fait assez vieillotte. Vous l'aurez compris Alice ne marquera pas les esprits et reste un film moyen.
Si on peut trouver beaucoup de défauts à "Alice", notamment quelques baisses de rythme ainsi qu'une histoire qui met du temps à démarrer, l'ensemble reste néanmoins charmant, ponctué par quelques scènes et situations hilarantes. On suit donc Alice, qui s'ennuie dans le quotidien de l'Américaine moyenne qui peut vivre "au crochet" de son mari, passant ses journées dans des magasins d'habit ou à s'occuper des enfants. Puis elle va tomber sous le charme d'un saxophoniste. Sans se prendre aux sérieux, mais avec de beau et parfois subtile message, Woody Allen nous livre une comédie fantastique, débordant de bonnes idées mais malheureusement pas toutes exploitées. Certaines scènes sont vraiment bien faite, surtout celle "fantastique". Les interprétations sont bonnes, que ce soit Mia Farrow dans le rôle-titre ou William Hurt dans celui de son mari. Au final, même en étant un Woody Allen mineur et pas exempt de tout reproche, "Alice" se révèle charmant, marrant et sympathique.