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Alain69
4 abonnés
134 critiques
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3,5
Publiée le 5 septembre 2013
Film solide, efficace, sans chichi, qui retrouve le meilleur du polar noir. Labro a intelligemment digéré et retranscris à Nice les influences venues des États-Unis. Les acteurs sont très bons, et la musique de Morricone souligne sobrement le tout.
Un bon polar, bien mené par P. Labro , basé sur une série noire américaine. Le film doit beaucoup aux acteurs exceptionnels , que l'on a plaisir a retrouvé. L’intrigue s’étire parfois en longueur. Mais le film garde un charme certain. Magnifique prestation de J.P Marielle .
Un bon polar solide à l'ambiance particulière dans laquelle Trintignant est comme un poisson dans l'eau trouble de la cote d'azur de l'époque. Cela manque tout de même d'un peu de mouvement.
Un polar de Labro qui montre ici ses limites de metteur en scène. Il dispose d’un casting de choix et d’un scénario plutôt bien foutu et il parvient à rendre son film un peu mou et trop contemplatif donnant une image un peu caricaturale de Trintignant que l’on a connu meilleur. La scène où ce dernier traverse en courant le port de plaisance de Nice pour rattraper le tireur d’élite qui vient de tuer sa fiancée est une réussite. A noter une probable apparition de Bacri assis au fond du commissariat. Avoir Marielle et lui donner un si petit rôle est un crime de lèse majesté. Enfin l’apparition torride toute poitrine ouverte de la sublime Stépane Audran réveillerait un mort.
Excellent polar avec ce qu'on aime de cette époque, des acteurs solides qui savent en pas en faire trop, un scénario sans trou et une mise en scène au service de l'histoire et pas le contraire. Ce n'est pas impressionnant mais le travail sonne juste de bout en bout. On peut regretter le choix d'être trop contemplatif par moment mais ça ne gâche vraiment rien. Très bon polar.
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3,0
Publiée le 12 avril 2011
L'influence de Raymond Chandler sur le cinèma policier a ètè profonde puisque le cinèaste Philippe Labro avait rendu en 1971 un bel hommage au grand maître du roman policier! Dans "Sans mobile apparent", il y cite en effet cette phrase de l'ècrivain: "Notre histoire est l'aventure d'un homme à la recherche d'une vèritè cachèe"...On est confrontè ici à une histoire assez alambiquèe qui dèbouche sur une critique sociale presque banale! Mais l'excellente prestation de Jean-Louis Trintignant qui exprime bien la solitude et l'amertume, sans oublier les belles actrices de l'èpoque qui l'accompagnent (Dominique Sanda, Laura Antonelli, Stèphane Audran, rien que ça) valent le dèplacement! Un thriller à l'amèricaine plaisant et jamais ennuyeux...
Adaptation d'un roman d'Ed McBain, dont l'action est transposée de New York à...la Côte d'Azur ! Le flic s'appelle toujours Carrella, cependant, et est interprété génialement par Trintignant. Musique (à base de trompette) géniale de Morricone, réalisation très seventies, mais correcte de Labro, scénario qui tient très bien la route, ce film fait partie de mes chouchous du cinéma policier. Rare à la télévision, méconnu (ceci est la première critique AlloCiné du film !!), souvent oublié, mal-aimé (sans doute fut-il un échec lors de sa sortie ?), le film est cependant magistral. Avec le seul rôle au cinéma de Sacha Distel, dans le rôle d'un présentateur vedette.
Doté d'une très solide réputation, la réussite de « Sans mobile apparent » est à relativiser légèrement. Le film est solide à tous les niveaux : mise en scène carrée, scénario parfois inattendu dans son déroulement, chouette bande-originale signée Ennio Morricone, imposant casting à tous les étages (dont un Jean-Pierre Marielle pour le moins inattendu en... anglais !! Sans oublier une troublante Stéphane Audran, pourtant seulement de passage)...
Alors que manque t-il ? Sans doute un peu de nervosité, d'ambiguïté dans cette histoire en définitive assez dérangeante, jouant pas mal la carte de la fausse piste avant que nous ne finissions par deviner de quoi il s'agit (le suspense tient moins dans la dernière ligne droite, même si Labro a l'intelligence de sembler s'éloigner de cette possibilité pour finir par y revenir). Sans doute manque t-il aussi un vrai auteur aux dialogues, certes très professionnels, mais peu marquants, comme la plupart des personnages, notamment secondaires (en plus de Stéphane Audran, Paul Crauchet est sans doute celui qui s'en tire le mieux).
On sent que le réalisateur essaie d'apporter une identité, que ce soit dans sa façon de filmer Nice ou même certaines scènes d'action de façon presque « posée » spoiler: (je pense notamment à Jean-Louis Trintignant au milieu de la place, impuissant face à l'assassinat qui va suivre) , sans y parvenir pleinement : n'est pas Alain Corneau qui veut... Dommage, mais ça n'enlève rien aux mérites de ce solide polar qui, sans être aussi marquant qu'espéré au vu de son potentiel, reste d'assez bonne facture, manipulateur mais pas trop, pour le rendre habile (à quelques exceptions) et fréquentable : du solide.
Un solide polar français des années 70 qui emprunte beaucoup au roman noir américain,comme ceux de Raymond Chandler(dont une phrase est même citée en préambule). "Sans mobile apparent"(1971)épate par son montage inspiré et par son atmosphère anxiogène en parfait contrepoint avec les décors ensoleillés de la ville de Nice. Jean-Louis Trintignant n'a pas à forcer son talent pour être crédible en inspecteur mutique et antipathique. 4 meurtres successifs sans explication apparente donnent du corps à une intrigue,en définitive décevante. Philippe Labro ne parvient pas à donner du rythme à son film qui se fourvoie trop souvent dans la contemplation ou la trivialité. On dénombre aussi de multiples incohérences. Malgré tout,le charme opère et le suspense demeure,en grande partie grâce la nouvelle partition saisissante d'Ennio Morricone(qui a composé 26 scores cette année là). Et le casting n'est pas désagréable,entre les jeunes actrices en vogue ou la star populaire(Sacha Distel).
Philippe Labro cinéaste, on connaît. On connaît également le style. Sans le moindre génie, mais solide, efficace et froid. "Sans mobile apparent", en plus de bien porté son titre, répond à cette règle. Trintignant se la joue flic solitaire et redoutable et ça lui réussit bien. Seconds par d'excellents acteurs et des actrices (dont Stéphane Audran) toutes aussi excellentes. N'y cherchez aucune virtuosité. Sachez juste apprécier ce polar bien compact, jamais ennuyeux et qui témoigne d'un savoir faire qui semble s'être perdu depuis.
Le problème de ce film c'est que tout est surjoué...... Tout est mélodramatique à souhait, de la réalisation au jeu d'acteur de Trintignant qui en fait des tonnes dans son rôle de bad cop solitaire et incorruptible...... Labro croit a l'indépendance et au pouvoir de la presse..... en 1970 pourquoi pas....... seuls surnagent Marielle et Antonelli dans deux tout petits rôles......
Un film policier français qui vaut surtout pour son décorum et la découverte de Nice dans les années 70. Car c’est un film plutôt plan plan qui manque de rythme et dont l’enquête ne devrait pas rester dans ma mémoire. Jean Louis Trintignant se démène pourtant pour faire vivre le film et son personnage accompagné de quelques seconds rôles intéressant. Mais dans l’ensemble j’ai trouvé que ça manquait de dynamisme et de profondeur.
J'ai revu ce film à la télé avant hier ouh la lal! que c'est nul est daté.
Labro n'a jamais été un bon metteur en scène, c'est un journaliste mondain et prétentieux. Dans ce film à la musique de supermarché (du Morricone, mais composée pour Auchan), à part la nostalgie du Nice et les paysages des années 70, on s'ennuie ferme
Trintignant passe son temps à courir et tire la gueule durant tout le film, Dominique Sanda est charismatique comme une huitre fermée et ce pauvre Sacha Distel pitoyable
Bon vous l'aurez compris, l'intrigue est nulle, les personnages sont nuls et les acteurs jouent mal à part Marielle
Et un comble, la démission de l'indestructible inspecteur Carella/Trintignant à la fin est un grand moment comique.
Un film très daté, à la réalisation plutôt molle et aux personnages caricaturaux (y compris Trintignant). Reste tout de même le charme de l'ensemble, la Riviera du début des seventies, et quelques répliques bien senties. Pour le reste, les mécanismes de l'histoire sont archi connus.