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AMCHI
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3,5
Publiée le 12 mai 2022
Philippe Labro en amoureux de la culture américaine transpose à Nice un roman new-yorkais d'Ed McBain. Sans mobile apparent est un polar solide, efficace et carré bien que l'on ne soit pas bluffé par une mise en scène qui manque certainement de nerf, ce qui empêche cette histoire de vengeance d'exploiter pleinement son potentiel de suspense et de nervosité. C'est le type même de film qui ne va pas révolutionner le cinéma mais qui nous fait passer un bon moment car c'est prenant dès le début, de plus le casting est très bon avec en tête Jean-Louis Trintignant en policier consciencieux et revêche ; le reste du casting n'est pas en reste comportant beaucoup de noms connus autant du côté des femmes, que des hommes. Le réalisateur met aussi en avant la ville de Nice (notamment son port lors d'une scène de fusillade) et ses alentours. Et Morricone comme à son habitude signe une belle B.O.. Sans mobile apparent est un bon exemple de polar populaire à la française avec une jolie patine seventies. Certaines scènes ont par contre pris un coup de vieux, ce sont celles des meurtres : les victimes sont fauchés par un 22 Long-Rifle mais leurs morts sont parfois grotesques, le type abattus à la piscine se passe de manière peu impressionnante et pour l'astrologue tué sur son balcon malheureusement on voit bien que l'impact n'est pas une balle qui pénètre son corps mais une mini explosion (l'effet spécial est une sorte de bulle de faux sang qui explose vers l'extérieur).
Mal écrit, mal dirigé, mal mise en scène... Certains plans de coupe sont particulièrement risibles (le gros plan sur la poitrine de Stephane Audran ou l encart d interruption du programme télé par exemple). Mis à part ces rares fou rires il n y a rien à sauver de ce film.
Labro met en scène un film tiré d'un roman au scénario bien classique. Son rythme soutenu par une musique de Morricone met en valeur l'interprétation de qualité de Trintigant en inspecteur énigmatique.
Un petit bijou de réalisme mêlé à la démesure. Trintignant, austère et autoritaire est parfait, les rôles féminins bien distribuées et quel plaisir, quand on connaît Nice, de la retrouver aussi bien filmée !
Ridicule et laborieux (j'ai failli écrire "labrorieux") ce polar sans nerf frôle parfois le comique: spoiler: atteindre une cible à quasiment un kilomètre à la carabine 22 LR ou au revolver 38 spécial, il faut tout de même oser... Pas de direction d'acteur, pas de rythme: en résumé, un navet à oublier absolument.
Niza la Bella prête son décor à ce giallo version française, rythmé par le maestro Ennio Morricone. Petit voyage dans le temps, sur la côte d'azur des années 70, ses notables, ses voyous, et ses affaires pas toujours propres, tout un monde interlope où le politique et le mafieux ne sont jamais très éloignés. Le sexe et l'argent non plus. Un polar avec du style, bien soigné et réaliste. Bien sûr, Trintignant n'est pas l'acteur le plus charismatique du monde, même Vladimir Poutine à côté semble plus expressif, mais il a son charme. Les seconds rôles sont tous parfaits, l'intrigue nous tient jusqu'à la fin.Un bon film pour le dimanche après-midi, à regarder avec nostalgie.
Labro, écrivain et journaliste, n'a pas été un grand cinéaste non plus, et ici il fait ... du Labro. Trintignant est égal à lui-même, acteur honnête, mais limité. Labro le fait courir, pour gagner du temps. Comme le dit un intervenant, les rôles féminins sont traités avec misogynie. Le meilleur c'est celui tenu par la femme de Chabrol, Stéphane Audran. Dans le taxi, collée à un Trintignant imperturbable, elle lui raconte sa partouze en la mimant. Grosse déception avec Laura Antonelli. Celle qui nous avait fait fantasmer dans "les mariés de l'an 2", et Belmondo avec nous, est ici une petite chose tristounette, frigide et névrosée.
Un bon polar des années 70 signé Philippe Labro. Jean-louis Trintignant campe un inspecteur obstiné qui enquête sur une série de meurtres commis par un mystérieux tireur. Le scénario est bien construit et la mise en scène plutôt efficace.
Sans mobile apparent fait impression pendant une vingtaine de minutes, avant que le voile ne tombe enfin : c'est un film qui n'a absolument rien à dire. Rien. Pas d'enquête, mais une simple litanie de meurtres justifiées par un motif abracadabrantesque que l'on découvre à la fin du film. Cela se laisse regarder toutefois grâce à Trintignant, présence qui sauverait à peu près n'importe quel film de la complète nullité, et grâce à cette ambiance "70s sur la French Riviera" assez exquise, surtout qu'elle s'accompagne d'un excellent thème musical signé Morricone. À voir pour l'ambiance à la limite, certainement pas pour le scénario.
Quatre personnes sans rapport apparent entre elles sont tuées par la même arme à Nice. Le commissaire Carella (Jean-Louis Trintignant) enquête. Il y a tout d’abord une recherche de forme : respect des trois unités, découpage en quatre jours, entremêlements de dialogues, ruptures de scènes et ellipses audacieuses, surtout pour l’époque. Cela donne un rythme nerveux. La disparition et l’apparition d’acteurs importants en cours de projection, certes consécutive au scénario, joue aussi à titre de forme, donnant au spectacle un aspect déroutant (cf Psychose d’Hitchcock) qui en renforce le mystère. Puis il y a une intrigue bien intrigante, dont les rebondissements sont captivants pendant les trois quart de la projection. S’y ajoute une atmosphère assez étrange, un peu glacée, un peu lancinante, portée par la musique de Morricone. Et enfin un Trintignant éblouissant (belle course autour du vieux port de Nice), secondé par des comparses valeureux dont le regretté et excellent Sacha Distel. Au passif, la solution de l’intrigue, trop simple, encore qu’autour d’elle, le travail scénaristique soit intéressant, quelques invraisemblances (tir au pistolet à travers toute la largeur du vieux port), et quelque éléments restant inexpliqués (on ne voit toujours pas à la fin pourquoi la série de meurtres débute à ce moment précis). Mais cela n’a que peu d’impact sur la réussite indiscutable du projet.
Un bon petit polar solide à l'ambiance particulière dans laquelle Trintignant est comme un poisson dans l'eau trouble de la cote d'azur de l'époque. Cela manque tout de même d'un peu de mouvement.
Philippe Labro s'est essayé au cinéma américain à suspense sans atteindre le niveau du maître Alfred Hitchcock. Ce film manque cruellement de rythme et de rebondissements spectaculaires, d'autant plus que la nonchalance coutumière de Jean-Louis Trintignant ne contribue pas à soulever l'enthousiasme. Les quelques rares moments d'action ne contribuent que peu à l'intérêt du film. Le scénario est toutefois intéressant tant l'inspecteur Carella s'évertue à démêler l'écheveau de cette intrigue policière dont il cherche le mobile. Pour ma part, hormis Trintignant qui domine le film, j'ai trouvé les seconds rôles plutôt ternes, notamment, Sacha Distel et Jean-Pierre Marielle. Je préfère de loin "L'alpagueur" ou "L'héritier" du même réalisateur et j'aurai préféré un Lino Ventura ou un Belmondo à un Trintignant lancinant. D'où seulement trois étoiles.
Le film a mal vieilli. Ça se veut un polar mais on sent bien que cela fait "fabriqué". Ça veut y ressembler mais ça tombe à côté et c'est presque risible. Forcément, les années ont passé. Sans doute qu'à l'époque, on y croyait, c'était même sûrement novateur mais maintenant qu'il y a plein de points de comparaison, ce n'est plus à la hauteur.
Une histoire de partouze bourgeoise qui tourne mal interprétée de façon exécrable de par des comédiens qui n'y croient pas, ou sont tout bonnement mauvais, une intrigue alarmante qui traine en longueur le tout accompagné d'une bande originale qui ne se retrouvera que dans les bacs à 1 euro des grands magasins. Nullisime.