Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 30 janvier 2007
J'ai loué ce film en lisant une critique d'un membre d'allo ciné. Quelle déception ! Moi qui pensait passer une bonne soirée ciné, je me suis ennuyé fermement. Pas d'action, histoire bidon. J'ai failli m'endormir et j'ai dû luter pour aller jusqu'à la fin. Bref je le déconseille mais jugez par vous-même.
Bon alors apparemment en lisant les critiques élogieuses à 4 étoiles je "n'ai pas compris l'intérêt ni le sens du film"... Effectivement c'est le cas ! Ce film ne délivre aucun message ! L'ambiance est pas mal, même si selon moi le noir et blanc ne s'imposait pas, mais le jeu d'acteurs, et en particulier celui du héros, est CA-LA-MI-TEUX ! Je ne sais pas si c'est l'accent géorgien qui donne cette impression, en tout cas les acteurs dans leur ensemble sont réellement minables, et les dialogues pittoresques, du style "quand je te vois, je vois le sang dans ton regard"... L'intrigue est décousue, et on devine très facilement ce qui va se passer, ce qui enlève un suspense qui, normalement, devrait être à son point d'orgue dans ce genre de film. Je vous le déconseille fortement, à moins que vous soyez fans des oeuvres à double sens : un sens commun que seuls percoivent les abrutis comme moi, et un sens caché que seuls les gens "hype" et cultivés peuvent comprendre.
J'ai du faire un effort surhumain pour regarder ce film jusqu'a la fin. Il n'a aucun interet. La violence est purement gratuite. C'est de tres mauvais gout. Les acteurs jouent tres mal. Il ne se passe rien. Il n'y a aucun suspense. Les decors sont moches. Incomprehension totale des eloges des critiques presse. C'est le plus mauvais film que j'ai vu depuis blueberry l'experience secrete.
Un film coup de poing (j'ai reçu l'Oscar de l'utilisation du terme le plus galvaudé par la critique néosmart hexagonale, merci, je voudrais remercier les Inrocks et leur vacuité de tous les instants qui m'ont soutenue lors de mes difficiles passages à plein...). en parlant des Inrocks, ils ont détesté, étonnant, leur bon goût ne faillit décidément jamais. Le film ? Ah oui. Un pur moment de bonheur, à partir d'une intrigue relativement classique et un portrait de la violence pas vraiment original, Babluani nous impose par une photo N&B superbe un voyage initiatique jusqu'aux tréfonds de l'âme à l'origine pure d'un jeune homme en quête de... sous. Pour les crétins au fond à gauche qui clament que l'intrigue est conne et l'immoralité du film gratuite et scandaleuse, je me contenterais de les renvoyer à Luc Besson. Car ici rien n'est laissé au hasard, la mise en scène léchée, oppressante, faite de plans très serrés et de travellings latéraux sobres et lents qui fascinent autant que le contenu de l'image horrifie Aucunement gores, les pics d'adrénaline et déchaînements de violence se traduisent souvent en plans fixes sur des objets anodins qui prennent un sens très particulier, au point que l'on pense parfois à Hitchcock et son fameux fétichisme. Exemple : l'ampoule, et le travelling qui la conntourne lentement tandis qu'on est cloué au mur d'en face par l'angoisse. Je ne révèle rien, c'est mieux de se laisser porter par une découverte progressive d'un sadisme psychologique raffiné. Même si pour ma part, j'avais globalement deviné le concept. Là où pèche le film en effet, c'est par un amateurisme parfois tangible, à travers lequel on sent poindre l'autoémerveillement du réalisateur devant son nouveau joujou, quelques dialogues du début et rebondissements finaux s'avérant un peu faibles. Cela reste cependant une fascinante plongée (technique beaucoup usitée) dans un monde qui pourrait être nulle part et partout, fable anonyme et brûlante où seuls les euros nous parlent.
Décevant de voir comment un bon court métrage peut se transformer en mauvais long métrage. J'ai lu le scénario d'origine et je me suis dit que c'était très bon. Mais quand j'ai vu le résultat en long, je n'ai rien ressentit : même les scènes qui devraient être fortes psychologiquement ne me font rien ressentir !! Vraiment dommage.
Un jeune homme entraîné par hasard dans un cauchemar : un lieu où des malfrats parient sur la vie dun petit groupe de « joueurs », à la clé un max de pognon et des morts qui saccumulent et sentassent au sous-sol. Huis clos masculin intenable, il faut avoir le cur bien accroché et le voir plutôt dans laprès midi pour réussir à sendormir (jai eu du mal !). Sujet insolite servi par une image en noir et blanc avec des gros plans sur ces « gueules ». Et oui, on est très loin des Bronzés, cest noir, violent, prenant, du cinéma du vrai ! Rien à redire, cest impeccable et dailleurs : Lion du Futur à la Mostra de Venise 2005 et lauréat du Grand Prix du Jury au Festival de Sundance 2006. Ames sensibles sabstenir, sinon fortement recommandé.
Se film vous entraîne dans les dessous de la société où des jeux « mortel » se trame. Un film prenant stressant il nous tient en haleine jusquà la fin.
Sur les conseils de nos amis cinéphiles (sic) d'allociné, j'ai subi cette oeuvre NUISIBLE ! Le film met trente minutes à démarrer, mais bon on s'accroche étant donné les éloges faits par les critiques. Le jeu d'acteurs est "naturaliste", ou nul, c'est selon; la mise en scène et les plans sont dignes d'un débutant, et prétentieux (le noir et blanc, la caméra qui s'arrête sur la boîte aux lettres, la bouteille,...). Si vous lisez cela, évitez le sans hésiter, le film étant de plus immoral, la violence inutile. Bref, rien à en tirer
Superbe!! le seul bémol c'est la longueur du début du film, je ne connaissais pas l'histoire avant de le visionner, donc quelle surprise!! Le N&B donne un ton d'autant plus macabre, stressant, opressant. N'hésitez pas un instant à regarder "13"!
Regarde les hommes tomber ! A partir vers linconnu, on risque dy laisser sa peau semble vouloir dire Gela Babluani, réalisateur français dorigine géorgienne, à travers ce « 13 tzameti » pas vraiment porte-bonheur. Cest sans doute par inconscience que le jeune héros de son film interprété par son frère Georges se lance dans un voyage initiatique quil nimagine pas le transporter jusquau purgatoire. Là où la morale nest plus, où la vie dun homme - elle ne tient quà une balle - nest plus grand chose comparée aux millions quelle met en jeu. A côté, « Voyage au bout de lenfer » passerait presque pour une comédie tant la quête de liberté nest même plus une motivation. Cest noir, tripant et excitant mais au final ça ressemble un peu trop à une gifle prise en pleine rue par un quidam qui voulait juste se faire remarquer.
13 tzameti est un film assez incroyable, et il n'y a que la france pour produire ce genre de film. Il y a une absence de recul de la part du réalisateur assez frappante. On est toujours en attente d'une prise de conscience du héro, et on vit l'aventure ou le cauchemard avec lui. La réalisation n'est pas formidable, elle est plus que correcte (j'aurai aimé plus d'effets de caméra sur l'ampoule..) Les acteurs par contre sont formidables malgré le manque de dialogue on ne s'ennuit pas, et l'on es toujours a essayer de lire dans les yeux de ce petit de 22 ans. Enfin, et malheureusement, la fin nous laisse un petit peu sur notre faim. A voir pour tout ceux qui sont en manque d'originalité.
Attention, film coup de poing que ce thriller psychologique très noir (doù lutilisation du noir et blanc malgré un sujet très actuel ?) ! Le fils du fils du réalisateur géorgien Temur Babluani (ayant remporté lours dargent en 1993) utilise pour son premier long métrage le thème du basculement de la vie dun banal citoyen (joué par son frère Georges) pour nous livrer une belle critique des dérives de notre société parfois désespérée, cupide et inhumaine. Le réalisateur noircit le trait jusqu'au bout avec une scène finale implacable donc illustrative du propos. Pour info, tzameti nest quune répétition du nombre treize en géorgien.
Premier essai superbement réussi pour ce jeune réalisateur qui nous pond la une merveille, dont la noirceur et l’intensité de certaines scènes sont une véritable torture psychologique. La peur a rarement été aussi bien filmée.
Je viens de voir ce film en dvd et c'est un pur chef d'oeuvre. Ce film happe le spectateur de la première a la dernière scène. Parfois a la limite du supportable il nous emmene en territoire ou la vie et la mort n'ont plus aucune importance. Tous les acteurs sont surprenant de verité ce qui fait monter un peu plus la tension éprouvé durant toute la durée du film. Ceux qui mettent aucune étoile a ce film n'ont vraiment rien compris a l'aspect sincére et volontaire de cet oeuvre grandiose. (Les bonus du dvd sont aussi interessant que le film lui même)
Si le synopsis est intéressant, 13 Tzameti est finalement raté. Son noir et blanc est déplacé, sa musique est moche et importune, un bon nombre dacteurs sont limites, les personnages sont sans substance, jen passe Le principal défaut est ce scénario incohérent, alors que Gela Babluani aurait du avoir la plus grande rigueur pour être pertinent. La plus grosse anicroche ? Que son personnage accepte le jeu afin de remédier à sa pauvreté aurait été intéressant sur un plan psychologique, mais aussi sur un plan social ; quil y soit contraint oriente le film dans une impasse qui confine au sadisme en se limitant à explorer la NDE. Puis il y a les incohérences. A la limite, on veut bien admettre que les crapules aient pris le risque de faire jouer ce jeune inconscient puis quils lui laissent la vie sauve en raison du service rendu ; il y a effectivement, 0,02 % de chances que cela puisse se produire mais nous ny avons pas cru. Sinon, il est inconcevable que les organisateurs laissent jouer deux frangins hystériques, ou encore quun flic laisse filer un tel suspect sans lui faire passer un série danalyses : recherche de poudre ou de sang, etc. Tout cela fait que cette aventure tombe à plat, la fin téléphonée parachevant le ratage. Le même sujet, traité à travers un protagoniste volontaire ET avec psychologie, aurait pu être quelque chose de fort ; à condition dêtre un cinéaste talentueux et surtout davoir un acteur principal compétent genre Aurélien Recoing, ici vulgairement sous-employé.