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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
C'est un film hors du commun qui vous colle à votre fauteuil du début à la fin !!! On en ressort lessivé et sonné, mais ô combien heureux d'avoir vécu cette horrible experience !!! Les acteurs et cette façon de les mettre en scène est géniale et colle au plus prés au scénario ... Allez-y, si vous n'êtes pas âme sensible, évidemment !!!
Un film abominable qui tire une partie de sa puissance par sa simplicité, notamment grâce à l'utilisation judicieuse du Noir & Blanc qui renforce l'aspect clinique de Tzameti et à une musique obsedente. Gela Babluani s'impose comme un futur grand cinéaste avec ce premier film marquant et les inteprétations de Georges Babluani (fragile) et Aurélien Recoing (crapuleux) impressionent grandement. Un film à voir absolument qui se révèle être LA révélation de l'année 2006, un véritable voyage au bout de l'enfer !
un film assez bizarre. La première partie est assez ennuyante, on se demande un peu à quoi ça sert, des situations un peu ridicules. Heureusement la 2ème partie arrive et vous prend aux tripes... Mais au bout d'un certain temps cette seconde partie devient redondante, et un peu ennuyante.
Ce film réalisé en noir & blanc nous plonge dans une atmosphère sombre et oppressante. Pour sa première réalisation, Gela Babluani nous surprend, il arrive à créer une alchimie entre le spectateur et le personnage principal.
Ce film est vraiment fatiguant et c'est un mélange de défauts et de qualités. Les âmes sensibles ne devraient pas aller le voir, parce que l'histoire de base est assez malsaine, et on se demande pendant la projection, pourquoi souffre-t-on autant pour un sujet absurde et irréel! Mais d'un autre côté le film est magnifiquement maîtrisé, sauf peut-être au début où les acteurs dérappent un peu, et le son dérange par son manque de perfection! Quant à la musique, elle est totalement adéquate au genre du film, et pousse dans la cruauté et la tension. Le spectateur souffre mais ne lâche pas l'écran des yeux! C'est une forme de masochisme que le réalisateur cultive bien!
Lamentable ! Une caméra sophistiquée ennuyeuse ! Un début de film des plus poussif avec des acteurs peu convaincants ou mal dirigés...le seul intérêt est le témoignage d'un survivant de ce sordide jeu dans les bonus du dvd ! Le seul moment où le sujet du film devient intéressant, c'est un peu court pour un phénomène aussi sordide, un bonus de dvd...
magnifique film, je ne comprends pas que la sortie de ce film ait été si confidentielle. C'est malheureusement souvent le cas des chefs d'oeuvre qui deviennent cultes de nombreuses années après leurs sorties. Poignant, dur, brillant, vous ne devez rater ce film sous aucun prétexte. Certains ne l'aimeront pas, ce genre de film ne peut pas faire l'unanimité, mais allez-vous faire votre opinion !!!
J'aurais aimé laimer ce film Parce quà mes oreilles, 13 Tzameti avait tout pour plaire : un premier film français conceptuel avec un sujet «strange», tourné en noir&blanc, sur une musique de Troublemakers, primé à Sundance (une première pour un french movie) et à Venise Pourtant, malgré tout ça, malgré ses airs de cinéma de Melville avec ses moments dattente, ses rues désertes et son casting de gueules malgré ses beaux plans dombre et de lumière eh bien 13 Tzameti ne fonctionne pas. Et pour une seule raison, très simple : les trois-quarts des comédiens sonnent FAUX !!! Pour sêtre, semble-t-il, trop intéresser à son sujet au détriment de la direction des acteurs, le jeune réal se plante en beauté telle est la seule bonne leçon à retenir de ce film raté. Dommage.
Ce film est merveilleusement réalisé, de plus avec les moyens du bord, ce noir et blanc nous transperce et nous fait réfléchir, ce film n'est pas innocent, bravo au réalisateur et aux comédiens numéros 13 et 6. Le bouche à oreille va se faire, c'est déjà bien partie, pour moi c'est un très bon et grand film, nous en entendrons parler je pense longtemps.
Certains ne supporteront pas la dureté de ce film et hurleront au voyeurisme. Sordide, ce film l'est ; incontestablement. Choquant ? On le reçoit comme un coup de poing dans l'estomac. Et pourtant, la stupeur dissipée, l'on se rend compte que, loin de de nous faire de l'esbrouffe, Blabluani nous a communiqué de très agréable manière son point de vue sur bien des choses. Et nous sommes invités à la réflexion.
Il ne mérite pas la note maximale. Non, il est trop imparfait pour ça. Mais cette façon de filmer, neutre et objectif, plaçant le spectateur dans une positionb d'impuissance face à cet engrenage macabre qui se met en marche sous ses yeux, mérite mille bravo. Parce que c'est osé. Parce que la fin, la scène finale, est probablement la plus vraie que j'ai pu récemment voir. Parce que tout au long du film, j'ai été sous tension. Des début bien plus que prometteur, et pourquoi pas, la naissance d'un Tarantino à la française.
Au regardant le film j'ai aimé, je trouvais des petites choses maladroites,mais je trouvais le film bon est le concept interressant. Le noir et blanc donne à ce film un coté expérimental qui permet justement d'oser. Un film original à voir
Un film très minimaliste,en noir et blanc avec en fond une musique sobre mais sombre, bien accordée à cette descente aux enfers de ce héros moderne, un jeune immigré qui serait prêt à tout pour faire vivre sa famille. La focalisation interne accroît le suspens car c'est avec le héros que nous découvrons minute par minute le jeu monstrueux dans lequel il s'est embarqué, en voulant prendre la place d'un autre, un jeu auquel participent ceux qui ont tant à gagner qu'ils n'ont plus rien à perdre...Un film récompensé à Venise en 2005, et qui le mérite bien.
Lauréat du Lion du Futur (Prix de la meilleure première uvre) au Festival de Venise 2005 et primé à Sundance, 13 Tzameti plonge les spectateurs au cur dun thriller palpitant et annonce la naissance dun grand cinéaste. 13 Tzameti est un premier film remarquable, à lesthétique impeccable et soignée, au scénario machiavélique, un peu ovni mais malheureusement entaché par une interprétation générale catastrophique. Bien après être sorti de la salle, on ne peut sempêcher de repenser à ce mystérieux club aux paris mortels situé dans la forêt perdue. Certes 13 Tzameti comporte quelques erreurs ou incohérences (il sagit dun premier film après tout ) mais lenfermement, la spirale infernale où est plongée le personnage principal se fait sentir crescendo, le malaise sinstalle, les scènes chocs aussi. Un film mystérieux au récit haletant dévoilant petit à petit un suspense insoupçonné. Les personnages entourant le « 13 » sont sans identité (plus des figures que des personnages), les dialogues souvent réduits à leur minimum (répétition de « faites tourner le barillet, arrêtez, braquez, levez le chien, quand lampoule sallume on tire ! »). Gela Babluani réussit une galerie de personnages iconoclastes et marquants. Le noir et blanc et le scope sont très soignés, la dernière scène est remarquable, le huis-clos sent la sueur, la chaleur et nous étouffe. Impressionnant, réussite prometteuse dommage encore une fois que Georges Babluani (Sebastien) soit vraiment dépourvu de charisme et de talent (et ne rend donc pas son personnage vraiment attachant). 13 (Tzameti) est donc une très bonne surprise, une révélation (celle de son cinéaste et auteur), un film implacable, véhiculant un message d'un rare pessimisme (des paris sont faits sur des duels où les chiens seraient remplacés par des hommes qui s'entretuent). Un cinéaste est né.