Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Carne
83 abonnés
1 116 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Re-Animator 2 est un film d'horreur comme je les aime. Bryan Yuzna, avec un style très particulier, nous offre un film aussi drole que gore... Ou aussi gore que drole, on peut le prendre dans les deux sens !!! Jeffrey Combs (Fantomes Contre Fantomes, Faust, Re-Animator,...) campe de nouveau le docteur West avec beaucoup de talent et de second degré. Le plus fun dans ce film (D'où il tire toute son originalité...) est le lot d'idées très déjantées que met en scène Bryan Yuzna: le chien avec le bras coupé du flic à la place de sa patte arrachée, la tête avec des ailes de chauve-souris greffées à la place des oreilles, la reconstitution de la défunte petite amie façon Frankenstein,... Toutes ces scènes sont vraiment amusantes à regarder tout en restant bien malsaines et parfois un peu gerbatives quand même. Bon certains effets spéciaux sont carrément dépassés (La tête qui vole, le chien avec le bras,...) mais ils ne sont pas trop insistants donc ne gachent en rien le film. Et puis il faut dire que les maquillages bien macabres nous font oublier ce point faible... En deux mots, Re-Animator 2 est un excellent divertissement destiné aux amateurs de films gores qui ne se prennent pas au serieux sans pour autant être l'oeuvre la plus aboutie de Yuzna.
Brian Yuzna passe à la réalisation pour cette suite, et cela s'en ressent. Si l'univers de "Re-animator" est suffisamment barré pour que le côté improbable du scénario ne choque pas trop, le film manque de punch. Il y a beaucoup de redites par rapport à l'opus précédent, moins d'humour noir, et un méchant plus effacé. Toutefois, le bestiaire est assez fourni, la variation sur le thème de "Frankenstein" amusante, et l'on retrouve avec plaisir Jeffrey Combs dans le rôle principal.
Moins bon que le 1er mais plus réussie que le 3ème cet opus de Re-animator a de l'humour et ne se prend pas au sérieux mais le gore est là surtout à la fin. Sympa à voir, dans le genre c'est plaisant mais sans plus.
On prend les memes et on recommence dans cette suite délirante rendant hommage au cinéma d'horreur britanique période Hammer,"la fiancé de Frankenstein" en tete. Inférieur cependant à l'original.
Brian Yuzna succède à Stuart Gordon après son étonnant Re-Animator (1985), une Série B gore et trash réservée à un public avertit. Cette fois-ci, Re-Animator 2 - La Fiancée de Re-Animator (1989) est la suite direct du précédent volet (donc autant vous dire qu’il est indispensable d’avoir vu le premier). Brian Yuzna s’inspire ici de Frankenstein pour parvenir à nous pondre une suite improbable. L’histoire est comme on l’attendait, du grand n’importe quoi, les acteurs sont en roues libres, les prestations dignes du grand guignolesque méritent le coup d’œil car le rire est au rendez-vous. Toujours aussi sanguinolent et incorrecte, le film est cependant en deçà du premier volet mais plus intéressant que le troisième et dernier chapitre (2003) qui s’avère quant à lui totalement bâclé.
Bien que portant la patte folle de Brian Yuzna ("Society", "Le retour des morts-vivants 3"), "Re-Animator II" me semble dun intérêt très inférieur à celui du premier opus. Jai vraiment eu du mal à accrocher à lhistoire proposée. Un chouïa moins gore mais encore plus bizarre que le film de Stuart Gordon, "Bride of Re-Animator" explore le côté créatif du pouvoir divin : insuffler la vie à de nouvelles créatures (par exemple des membres humains assemblés pêle-mêle). Précisons quil sagit réellement dune suite, à ce titre il est quasiment indispensable davoir vu "Re-Animator" pour avoir une vision claire du contexte et des motivations des personnages. Laction repart huit mois après le massacre de la faculté de médecine Miskatonic. Après sêtre éclipsés quelques temps au Pérou, Herbert West et Daniel Cain regagnent Arkham. Un employé du crématorium samuse de voir arriver autant de corps où il manque un morceau, forcément : nos deux médecins sélectionnent des éléments parfaits pour créer de toutes pièces une femme ! Le parallèle avec le "Bride of Frankenstein" de 1935 est vite établi... Malheureusement lintrigue savère un peu faiblarde et lapothéose grand-guignolesque finale, potentiellement tétanisante dans lesprit, ne produit pas leffet escompté. Elle est assez horrible mais jamais effrayante ou troublante, on loublierait presque à peine la télé éteinte. Lexcellent thème musical de Richard Band subsiste, de même que le style graphique du générique de début. Linterprétation na quant à elle une nouvelle fois rien dextraordinaire. Dans la version française il y a une sacrée différence de voix pour Daniel Cain (Bruce Abbott), celle du premier film passait mieux.
Une suite bien évidemment en dessous du premier mais qui reste agréable , on y retrouve les ingrédients du premier , un peu d'humour et du gore mais l'humour semble moins présent et le gore se concentre principalement sur la fin avec une flopée de monstre macabre . Le scénario semble creux et peu approfondie , trop réchauffé par rapport au premier opus , ça vient vite a tourner en rond sur un rythme assez lent nous menant parfois a l'ennui . On retrouve tout de même avec plaisir le docteur West aussi taré interprété par Jeffrey Combs , a voir donc si vous avez vraiment aimé le premier .
Le premier était passable malgré sont côté nanar, le deuxième est nettement moins bon, c'est pratiquement une redite à l'identique de l'opus précédent en moins drôle. Toujours barré dans son projet et son bestiaire ça ne suffit pas à donner un nouvel élan au film. Peu d'intérêt donc.
Suite, parue cinq années après le volet originel, Re-Animator 2 : La Fiancée De Re-Animator, cette fois-ci réalisé par Brian Yuzna, est un film de bonne facture qui n'égale tout de même pas le niveau de son ainé. L'histoire nous fait à nouveau suivre le docteur Herbert West et son complice, l'étudiant Dan Cain qui, après quelque temps passé en Amérique latine, sont de retours dans leur pays avec un nouveau sérum particulièrement perfectionné. C'est ainsi qu'ils décident de réanimer la fiancée de Dan avec le corps d'une jeune femme sur le point de mourir. Mais le résultat n'est pas tout à fait celui qu'ils attendaient, surtout pour la fiancée. Ce scénario s'avère plaisant à visionner pendant toute sa durée d'une heure et demie. Cependant, après une introduction nous plongeant immédiatement dans un bain de sang, la suite de l'intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place avant de rentrer dans le vif du sujet avec cette résurrection de l'âme sœur. Il faut attendre près d'une l'heure de film pour enfin toucher au but. Et cela est quelque peu décevant. Surtout que cette première heure manque un peu de rythme et d'action. Mais la dernière demi-heure rattrape tout cela en partant en totale roue libre. L'ambiance se veut toujours un mélange d'horreur et de franche rigolade tant tout cela est loufoque. Ce mélange des genres donne lieu à des scènes aussi gores et violentes que drôles, même si l'humour ne surprend plus autant que chez son prédécesseur. L'ensemble est porté par des personnages toujours aussi obsédés par leurs expériences peu éthiques. Des rôles bien joués par une distribution comprenant Jeffrey Combs, Bruce Abbott, Claude Earl Jones, Fabiana Udenio, David Gale, Kathleen Kinmont ou encore Mel Stewart. Tous ces individus entretiennent des rapports de force amusants. Des échanges soutenus par des dialogues assez neutres. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère honnête. Sa mise en scène nous gratifie de quelques passages bien répugnants à base de démembrements et de giclés de sang. Des moments crédibilisés par des effets spéciaux et des maquillages de qualité donnant vie à des créatures aussi loufoques qu'étranges. Ce visuel drôlement sanguinolent est accompagné par une bonne b.o. signée Richard Band. Ses compositions sont souvent légères et en décalages avec le propos ce qui les rends aussi spéciales que le ton général de l'oeuvre. On appréciera également le retour du thème singé à celui de Psychose. Reste une fin à la hauteur venant mettre un terme à Re-Animator 2 : La Fiancée De Re-Animator, qui, en conclusion, est une suite méritant d'être découverte.
S'il n'est évidemment pas aussi mémorable que son prédécesseur, Brian Yuzna préférant capitaliser sur la gaudriole et la surenchère, "La Fiancée de Re-Animator" est toutefois loin d'être une suite honteuse. Porté par les bons effets spéciaux de KNB, le film est plutôt jouissif de morbidité.
Après avoir officié à la production de "Re-Animator", Brian Yuzna passe à la réalisation pour mettre en scène ce deuxième volet davantage tourné sur la caricature. Toujours basé sur l'univers de Lovercraft, ce deuxième opus abandonne l'idée de départ, à savoir la profondeur de tous ces personnages ainsi que l'effroi, la mysogynie et la critique de la société actuelle. Le réalisateur a changé et cela se sent. Ici, c'est du réchauffé à plein nez. L'épouvante a déserté (absence d'ambiance de terreur) laissant place au côté parodique grâce (encore !) à la présence physique et crânienne de David Gale (qui dédramatise la situation malgré tout son démoniaque sérieux), un Jeffrey Combs plus fou que jamais dans le rôle du Docteur West, et des effets spéciaux/maquillages tournés eux aussi en dérision car moins choquant et que l'effet de surprise s'est volatilisé (comme la chauve-souris !). Ces effets visuels restent dans le domaine de l'acceptable même s'ils ont pris un net coup de vieux par rapport au film d'origine. En revanche, le côté gore laisse place au déferlement de violence dans la scène finale qui reste, il faut le noter, le clou du spectacle. Appréciable ! Pour parler un peu de la créature, même si les effets spéciaux sont assez corrects, on lorgne du côté du mythe de Frankenstein et de la question de la religion qui aurait pu être davantage approfondie. Le réalisateur Yuzna effleure le sujet et évite les intrigues secondaires se concentrant davantage sur les effets de style. D'où ce racolage permanent et l'absence totale de personnalité. "Bride of Re-animator" (1990), sortie cinq après le premier long-métrage de Stuart Gordon, fait office de suite honorable qui a l'art de s'assumer. Yuzna (spécialiste de l'horreur : réalisateur de "Society" et du "Dentiste", il est le producteur attitré de Gordon tout en travaillant sur d'autres projets -"Crying freeman", "Arachnid", "Darkness"...) le sait et arrive à nous capter pendant une heure et demie. Contrat rempli ! Spectateurs en manque de sang-froid, foncez aux urgences médicales ...mais sans Jeffrey Combs ! Accord parental souhaitable et interdit aux moins de 12 ans.
Cette suite est d'un bête et d'un kitsch difficilement supportable ! Le Docteur West et son acolyte continuent leurs petites expériences de réanimation absurde en greffant un peu tout n'importe comment. Totalement déjanté, mais surtout ridicule et mauvais, ce second opus ne sera pas le bienvenu. Il y avait un concept, mais il sera malheureusement mal traité, ou en tout cas de façon si grossière que ce projet en ressortira davantage comme une comédie que comme un véritable film d'horreur. Une espèce de second degré (en tout cas on l'espère) qui aura bien du mal à prendre.
Cette suite tombe assez bas car on reprend les éléments du premier mais en moins bien. On a compris la référence au film "la fiancée de frankenstein" mais il faut attendre les dernières minutes pour avoir du gore et un petit delire asez sympa. Très décevant.
Dans la tradition gore et comique du premier film, Yuzna en profite aussi pour payer son hommage à "la fiancé de Frankhenstein". Les effets spéciaux signés KNB sont étonnants (les doigts greffés à un œil) et pour la plupart réussis (la parade final des monstres ratés). Jeffrey Combs est toujours aussi bon, le meilleur ressort comique du film au-delà des SFX et des situations grand-guignolesques.