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    À nos amours
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    71 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2024
    En colonie de vacances puis de retour à Paris, Suzanne, 16 ans, multiplie les aventures sentimentales qui pourtant ne la satisfont pas.
    Radioscopie de l'adolescente des années 80 ou cas isolé d'une jeune fille en quête d'épanouissement affectif, le sujet de Maurice Pialat est une remarquable autant qu'audacieuse chronique exprimant la vitalité, la grace, le mystère de l'adolescence. Et sans doute la valeur du film est indissociable du talent éclatant de la débutante Sandrine Bonnaire, par ailleurs excellemment dirigée.
    Sensuelle et expressive, la jeune actrice rayonne et transfigure un personnage de cinéma somme toute courant. La relation de Suzanne avec ses amants et avec sa famille en pleine décomposition spoiler: -le père, joué par Pialat lui-même, quitte le foyer-
    forme une succession de moments et d'épreuves cohérents, mais pas nécessairement liés par une intrigue linéaire ou balisée, évoquant les facettes de la jeune fille, la récurrence des ses flottements et revirements sentimentaux.
    Le cinéma naturaliste de Pialat n'est ni romanesque ni psychologique ni moraliste. Entre douceur (ou plutôt apaisement) et brutalité -ici, comme ailleurs, Pialat astreint ses comédiens à une rudesse non feinte- le réalisateur saisit les postures et manifestations d'humeur sans contrainte. La direction d'acteur est incomparable, dont on connait, de la part du cinéaste, l'exigence. On peut qualifier de magique la rencontre entre Pialat et Bonnaire; leur complicité à l'écran est évidente.
    Nadia T
    Nadia T

    3 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2024
    Au début j'ai détesté toute la première partie. Puis j'ai aimé et compris le film. C'est une réelle photographie d'une époque, à voir
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Portrait d'une famille désaxée, engloutie sous les excès et les désillusions, ce drame suit les déambulations charnelles d'une renversante Sandrine Bonnaire qui illustre combien liberté sexuelle ne rime pas avec épanouissement personnel. Critique d'une génération étouffée dans ses propres contradictions et en quête d'absolu, l'intrigue va à sauts et à gambades narratifs, capturant des scènes de vie révélatrices d'un profond malaise ou d'une errance morale. S'appuyant sur un casting impliqué d'où émerge un saisissant Maurice Pialat - qui nous offre une très touchante scène entre un père et sa fille, la réalisation demeure classique par son épure cherchant une vérité brute. Nous bousculant voire assumant le malaise, l'histoire laisse grimper une tension sourde tout en semblant hésiter autant que la protagoniste quant à la (juste) direction à suivre jusqu'à un dîner cynique, âpre, cruel. La tristesse durera toujours...
    Orno13
    Orno13

    12 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2023
    L histoire est simple on suit la vie amoureuse et tumultueuse d une jeune fille de 15 ans interprété par sandrine bonnaire dont c est le 1 er film.
    Un film assez froid et féroce comme tous les.films de Pialat
    On s.y ennuie parfois, y a des longueurs
    Je suis mitigé à la sortie du visionnage
    Pandora
    Pandora

    43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2023
    Film hyper réalisme mais on s'ennuit jamais. L'histoire d'une ado de 16 ans qui découvre l'amour dans une famille dont ces parent sont déchiré....
    La direction d'acteur est prodigieuse....
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Sandrine Bonnaire très jeune, à l'aise et rayonnante dans un rôle d'ado perdue dans sa sexualité, sa famille, et face à son frère. Quel début de carrière prometteur! Un Pialat, aussi pertinent en tant qu'acteur, en père aimant, probablement frustré, et dépassé par la liberté des mœurs de la nouvelle génération.
    Voilà un cinéma qui ne cherche pas à plaire, assurément, dont l'indépendance de ton est respectable, mais pas de quoi en faire un monument.
    Un cinéma d'une époque, avec le frère (joué par un Besnehard pas convaincant), qui frappe sa sœur pour défendre sa mère. Totalement incorrect aujourd'hui, et pourtant qui sonnait juste. Doit-on parler seulement au passé d'ailleurs?
    TV1 - novembre 2022
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2022
    Comment gâcher son film ?
    En embauchant Besnehard comme acteur, déjà, ensuite en jouant dedans - de surcroît le rôle d'un père libidineux (et c'est sans doute là que le bât blesse le plus concernant "A nos amours", ce relent d'inceste doublé dans la vraie vie d'un arôme encore plus sombre.)
    Reste Bonnaire, dont la simplicité et la joliesse sauvent le film, Cyril Collard, dont on aurait aimé qu'il ne vieillisse plus, et Cyr Boitard aussi.
    Tout le reste est assez ridicule, à commencer par les scènes d'hystérie familiale, la bêtise de la mère et du frère misogynes.
    selenie
    selenie

    6 213 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2022
    La réputation d'une fille facile qui devient encore plus problématique quand le papa quitte le domicile familial, maman devient dépressive, et le frère aussi paumé que le reste de la famille devient violent et trouve comme excuse la liberté sexuelle trop scandaleuse de sa soeur. Ainsi les premières amours adolescentes correspondent à la fin de l'amour parentale. Mais alors que Pialat filme cette famille de façon viscérale, directe et brute on s'essouffle aussi et on s'agace devant tant de cris incontrôlés et incontrôlables. La violence physique est impressionnante (de vrais baffes et de vrais coups ?!) est saisissante de réalisme, ce qui crée un paradoxe étonnant avec les scènes intimes où on ne croit jamais aux baisers qui sont d'une pudeur peu crédible (on baise le menton ?!). Très vite, les scènes familiales, surtout avec mère-fils sont insupportables de surjeu et d'hystérie. Par contre on adore les séquences père-fille, où on ressent un réel lien filial entre Sandrine Bonnaire en ado ingénue quoi qu'elle en dise, et Pialat en père tendre et compréhensif. Un drame familial plus qu'une chronique adolescente, où Pialat décrit frontalement une famille dysfonctionnelle dans un réalisme abrupte et touchant plus ou moins fin et subtil.
    Site : Selenie
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Au final ce film est un mélange entre la boum et un film de Rohmer.
    Elle découvre l’amour, se confie à des hommes mûrs, mais elle ne fait pas la fête comme S. Marceau. Elle réfléchit et cherche à comprendre ce qui lui arrive. D’où les dialogues nombreux qui se rapprochent de Rohmer, mais plus dénudé on va dire.
    Une adolescente qui découvre la vie quoi… à part ça, pas grand chose de neuf.
    Fabien N.
    Fabien N.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2022
    Pas aimable, pas commode... Le film est tel que l'était, dit-on, son réalisateur. Mais il serait vraiment dommage de s'en tenir là. Oui, la narration est quelque peu atypique. Oui, passé les premières séquences (Sandrine Bonnaire en robe blanche à la proue d'un bateau...), le propos se fait fort sombre. L'amour est impossible, la celulle familiale se destructure dans la violence (malaise du spectateur). Reste la fuite...
    Je comprends tout à fait ceux que le film peut rebuter, mais pour ma part, j'ai été totalement captivé.
    Romaric44
    Romaric44

    17 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Les débuts de Sandrine Bonnaire dans une satyre sociale torturée comme Pialat les apprécie.
    Les dialogues ne sont pas vraiment aboutis ni même le scénario mais l'interprétation de Sandrine Bonnaire fait oublié très vite cela.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    Les œuvres de Maurice Pialat sont souvent difficiles d’accès. « À nos amours », César du meilleur film en 1984, n’échappe pas à la règle. La première partie de l’histoire, sans véritable intérêt, se concentre sur la quête sentimentale d’une adolescente (Sandrine Bonnaire). La jeune actrice, alors âgée de seize ans et dont c’est la première apparition au cinéma, remporte à juste titre le César du meilleur espoir féminin. Heureusement, la suite développe les tensions qui règnent au sein d’une famille, élargissant ainsi le thème de l’amour (charnel, filial, maternel, etc. et son opposé avec la haine). La séquence finale du repas, en grande partie improvisée, donne enfin une dimension dramatique au film. Mais, il est trop tard, l’ennui nous a déjà gagné. Bref, un récit sans éclat.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2021
    Suzanne a 15 ans, joue avec les hommes et se cherche un sens. Maurice Pialat filme l'adolescence, ses audaces, ses contradictions, ses déceptions . Surtout Pialat filme la famille et ses rapports dysfonctionnels, ses rapports de force. Si cette famille est bien unique, ce que l'on y voit est universel. Capter le réel, c'est la force du cinéma de Pialat, à l'œuvre encore ici dans un de ses films les plus connus et un des moins aimable. Les personnages sont traversés par des colères, se font souffir volontairement ou involontairement, les claques volent. Cette impression de tout prendre au vol, est pourtant travaillé, il n'y a qu' à regarder la qualité des cadres pour s'en convaincre. Enfin, le film lançait Sandrine Bonnaire, éclatante et insouciante, provocatrice et sans illusions
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mai 2021
    Suzanne (Sandrine Bonnaire) a seize ans et étouffe dans une famille toxique. En vacances dans le Var, elle repousse Luc, le garçon qui l'aime, pour se donner à un Américain de passage qui l’ignorera dès le lendemain. De retour à Paris, elle multiplie les flirts au grand dam de ses parents qui se déchirent à son sujet. Son père (Maurice Pialat "himself") quitte bientôt le domicile conjugal, laissant la jeune Suzanne entre sa mère (Suzanne Ker), qui sombre lentement dans la folie, et son frère (Dominique Besnehard) qui entend la régenter. Suzanne finira par épouser Jean-Pierre (Cyril Collard) qu'elle n'aime pas avant de partir aux États-Unis avec Michel.

    "À nos amours" passe souvent pour un chef d’œuvre. Il reçut en 1984 le César du meilleur film. L'interprétation de Sandrine Bonnaire, dont c'est quasiment le premier rôle et qui allait révéler toute l'étendue de son talent deux ans plus tard avec "Sans toi ni loi", lui valut le César du meilleur espoir féminin. Les critiques saluent l'authenticité du cinéma de Pialat, son audace à filmer la réalité sans artifice, dans toute sa crudité.

    Je reproche trop souvent aux films des 70ies et des 80ies d'avoir mal vieilli. Tel n'est pas le cas de ce film-là qui, s'il ne suit pas les codes des films contemporains, n'a pour autant autant rien perdu de sa force et de son intérêt.

    Pour autant, je ne l'ai pas aimé. Pour deux raisons.

    La première est sa construction. Le film, refusant entre ses scènes toute transition, multiplie les ellipses temporelles. Pialat filme de longues séquences - ainsi du long dîner familial qui marque le point d'orgue du film - qu'il juxtapose à la va-comme-je-te-pousse. On s'y perd souvent, même s'il suit sagement le fil chronologique, ne sachant plus ni où ni quand on se situe. Son premier quart se déroule sous le soleil insolent de la Côte d'Azur sans qu'on comprenne ce qu'y fait Suzanne avant que brutalement ne s'y substitue le ciel bas et lourd de la capitale où elle revient chez ses parents.

    La seconde est la violence des relatons humaines. Une violence qui traverse toute l’œuvre de Pialat et qui la caractérise. Dans la famille de Suzanne, on crie, on s'insulte, on se frappe. J'ai eu la chance de ne jamais connaître une telle violence. Je ne la comprends pas. Je n'arrive même pas à l'imaginer. La montrer est peut-être un geste cinématographique courageux et authentique. Elle ne m'en met pas moins profondément mal à l'aise pour autant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 avril 2021
    A Nos Amours est l'histoire de Suzanne une jeune fille aux mœurs légères qui a une vie familiale troublée. Malgré leur richesse, les membres de sa famille sont très dysfonctionnels et presque tous se battent à un moment ou à un autre mais la violence qu'ils infligent est aussi souvent verbale que physique. Le style de Pialat pourrait être défini comme minimaliste mais il couvre néanmoins une assez grande partie de la vie de Suzanne. La chronologie du film est complètement linéaire mais des laps de temps différents s'écoulent entre chaque scène. Au début il semble que l'histoire entière se déroule sur une année de la vie de Suzanne mais très vite des mois ou des années séparent les scènes. Certains événements majeurs se produisent mais aucun d'entre eux n'est vraiment exploré en profondeur. Pour moi c'est là le principal défaut puisque les événements majeurs de l'intrigue (et il y en a beaucoup) sont brièvement montrés ou seulement suggérés nous ne pouvons pas voir chaque personnage réagir et il donc est privé de tout impact dramatique. Une fois que j'ai réalisé que le film était par nature peu dramatique j'ai commencé à m'attendre à une sorte de film basé sur les personnages mais Pialat échoue complètement à créer des personnages en trois dimensions. Je suppose que l'idée était de garder un caractère universel et de faire une sorte de déclaration sur l'impossibilité des gens de se lier les uns aux autres même lorsqu'ils ont le plus de raisons de le faire. Ce message est au mieux banal au pire misanthrope. Je suppose que les amateurs de misère qui aiment le mélodrame et le cynisme seront susceptibles d'apprécier ce film mais j'imagine aussi qu'ils seront bien les seuls...
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