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    À nos amours
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    71 critiques spectateurs

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    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2015
    Première de Pialat dans un Pialat. Les dialogues Bonnaire-Pialat, ou entre un père et sa fille de cinéma, sont de vraies sucreries. Pour le reste, le souffle manque, et son innovation tergiverse avec le néant. Mais c'est pas grave, çà reste le réalisateur féministe par excellence. Et à l'époque, c'était chose peu commune.
    Loskof
    Loskof

    391 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2015
    A nos amours fait l'effet d'un film coupé en deux, sulfureux mais pas assez, malsain mais trop timoré, se concentrant sur les amourettes d'une fille de 15 ans et aussi sur les relations familiales. Il y a du très bon là-dedans, Sandrine Bonnaire arrivant à être incroyablement crédible, mais parfois pas terrible aussi, Maurice Pialat est surtout le vrai bon point du film (en tant qu'acteur), il inonde l'écran, son phasé est parfait, il incarne à merveille la figure du père venant rétablir l'ordre.
    On sent poindre aussi une critique sur la société post soixante-huitarde, avec cette famille décomposée qui ne tient plus debout, ses jeunes en quête de liberté sexuelle mais incapable d'aimer, ses jeunes qui ont voulu la liberté mais s’ennuie.
    Sauf que j'ai trouvé que le film n'est pas dans le vrai tout le temps et c'est gênant. Certaines séquences font fausses (celles avec Luc notamment) et m'ont fait complètement sortir du film. De même avec les séquences de folies dans la famille, assez mal amenées j'ai trouvé. Et finalement le plus intéressant c'est surement le sujet de la famille, sauf qu'il est traité en parallèle avec les amours de Suzanne et perd donc une partie de son impact.
    De même, le film est sujet à de nombreuses ellipses assez douteuses, pas forcément justifiées et surtout dont on ne se rend pas compte tout de suite.
    A voir quand même, mais j'ai un peu le sentiment qu'il y avait mieux à faire.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    53 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Les interprétations sont très vraies, spontanées. Sandrine Bonnaire illumine l'écran, elle a beaucoup de grâce. Un film plein de fraîcheur et de sincérité qui nous narre avec simplicité dans la mise en scène, et non dénué de charme dans les dialogues bien écrits, l'histoire d'une adolescente volage dont la notion d'amour lui est encore étrangère, quand elle croit aimer il ne s'agit en fait que de désir. C'est une adolescente en conflit permanent avec sa famille, et qui auprès de ses amis et dans les bras des hommes espèrent trouver du réconfort, une promesse de bonheur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Un film traité d'une subtilité époustouflante. Et que dire, la complexité des femmes, en partie adolescente n'est pas une mince à faire. En intimité totale, le réalisme de ce film inhibe toute promiscuité. Sandrine Bonnaire est rayonnante et d'une sensibilité déconcertante.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2024
    À nos amours marque les débuts au cinéma de Sandrine Bonnaire. Débuts particulièrement réussis dans un rôle difficile d’adolescente sauvage, blessée, désabusée… Probablement dirigée à la dure par Maurice Pialat, comme il savait le faire, l’actrice dégage un naturel et une vérité qui irriguent tout le film et s’inscrivent parfaitement dans la tonalité du cinéma du réalisateur : un réalisme brut et abrupt, une quête d’authenticité pour sonder ici, sur le vif, en évitant les clichés, le mal-être ado et les névroses familiales. Pialat développe plusieurs idées : celle de la difficulté d’aimer, celle d’une liberté sexuelle vécue comme un divertissement qui apaise temporairement un profond désarroi existentiel, celle d’une cellule familiale prison, moule social conformiste et liberticide, celle d’une humanité qui se perd en compromis et en hypocrisie, une humanité triste pour toujours… Le scénario est implacable et assez désespéré, nourri de considérations propres au réalisateur, que l’on retrouve dans toute son œuvre, mais aussi d’éléments biographiques introduits par la coscénariste Arlette Langmann, sœur de Claude Berri qui aurait inspiré le personnage du père. Dans ce scénario, les mots sont parfois plus cinglants que les gifles qui claquent, notamment lors d’un règlement de comptes final mémorable.
    Nico591
    Nico591

    47 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2014
    L'histoire d'une jeune fille insouciante et croqueuse d'hommes qui va devoir subir les conséquences de ce comportement libertin vis à vis de sa famille.
    Le film délivre du même coup une chronique familiale que les amateurs de Maurice Pialat vont adorer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Film qui a révélé au niveau national Maurice Pialat, "A nos amours" parle d'une jeune adolescente de 16 ans, Suzanne (Sandrine Bonnaire) qui découvre qu'elle est incapable d'aimer, et qu'elle préfère fricoter avec d'autres garçons que de rester fidèle. A lire le synopsis, on pourrait croire assister à un film d'Eric Rohmer, avec ses personnages aux sentiments qui viennent et qui repartent. D'ailleurs, les dix premières minutes du film ont un petit arrière goût de "Pauline à la plage", avec ses couleurs estivales, son petit bal populaire ou les liaisons se font, etc... Le fait est que nous ne sommes pas devant un Rohmer, mais bel et bien devant un Pialat. En outre, ces humeurs sentimentales vagabondes s'orientent très rapidement vers la famille. Une famille folle, dérangeante, "dégueulasse" pourrait-on dire tant on est mal à l'aise devant ces scènes familiales. Un frère qui bat la sœur sans concessions pour la simple et bonne raison que la mère devient folle suite aux absences répétées de sa fille, fille qui d'ailleurs est complètement paumée dans sa vie. Le seul élément catalyseur, qui agît comme étant la figure du destinateur, concerne le père, joué par Pialat lui-même, qui, à chacune de ses apparitions, vient rétablir "l'ordre" auprès de sa famille en dérive. Je dirai que ces séquences constituent le summum du film tant ces scènes sont incroyables de réalisme. Mais ce qui fait la force du film avant tout, ce sont ces séquences familiales dans lesquelles Pialat ne lésine pas à cacher des éléments. Il filme le malsain, le dérangeant sans concessions. Toutefois, je n'ai pas trop accroché aux arcs scénaristiques amoureux concernant le personnage de Suzanne (chose qui rempli la moitié du film). Je dirai que, si Pialat s'était concentré sur chaque membre de la famille, ça aurait pu donner un long-métrage vraiment fantastique subjectivement parlant (car, objectivement, "A nos amours" est de très grande qualité). Disons que les amourettes et les états d'âmes de Suzanne ne m'ont pas branché plus que ça. C'est d'ailleurs ce qui m'a plombé mon plaisir, hélas, ces aventures que le personnage principal a avec tous ces gars. Je trouve qu'on en fait vite le tour et qu'il y avait mieux à dire, mais bon, ça ne regarde que moi. "A nos amours" demeure un bon film, à la technique originale cherchant à capturer le réalisme le plus sincère. Pialat effectue un nouveau tour de force. Dommage qu'on fasse vite le tour de l'intrigue amoureuse.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2022
    A nos Amours, le plus beaux des titres, le plus magnifique des films, l'Œuvre parmi les Œuvres de Maurice Pialat.

    A bien des égards, ce long-métrage est très estimé de tous, d'ailleurs en France beaucoup sont tributaire de ses partit pris, de sa démesure à sa démence, constamment haute en tessiture. De ce film immense, une déchirure indescriptible se calle dans un coin, dans le corps, dans le tête aussi ...

    Maurice Pialat coupe, tranche, désarçonne et réinvente encore son geste, une habitude qu'il repousse à l'infini. On y retrouve les gouts du bon mot, l'attrait pour la colère et la passion toxique, triste, comme la citation affublé lors de ce repas à Van Gogh. De la dureté des liens, il tisse une broderie qu'il perce aussitôt, restitue toute sa fièvre dans l'affect de cette émotion et livre une ode en l'espèce. Brut, acerbe, inoubliable.

    Toute la distribution d'A nos Amours raconte une part de celle-ci. Sandrine Bonnaire, notre petite Suzanne avec sa seule fossette en est le centre, le sujet, le motif des querelles, tout du moins son prétexte ... Evelyne Ker, Dominique Besnehard, Cyril Collard et touts les autres ont des instants pareils, moindres en temps, mais là tout de même. Maurice Pialat, acteur de son propre film déploie toute une adresse à rendre fou et beau sa faille, son manque, son désarroi, sa peine juste et vrai.

    A nos Amours n'est pas seulement un grand coup de maître, il est un leg qui prend à a gorge, trouve racine dans une tempête qui s'annonce et fait ensuite rage avec celle-ci au point qu'il rivalise aux poings avec l'échange de coups, il n'en oublie pas l'accalmie, sa douceur n'apaise pas, elle brule comme une balafre que l'on retrouve à même le doigt posé dessus !

    Un des Films les plus incroyables que j'ai pu voir !
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Une chronique sensible qui aborde le mal-être de l'adolescence, illuminée par la débutante Sandrine Bonnaire (césar du meilleur espoir) qui crève l’écran par son naturel.
    César du meilleur film en 1984.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 octobre 2013
    Assez désagréable à regarder du fait des esclandres incessants et des ellipses temporelles abusives, "A nos amours" ne manque toutefois pas de chien. Véritable fiel déversé à la figure de la société post-soixante-huitarde, le film de Maurice Pialat étonne par son audace et son non-conformisme. La scène finale du souper s'avère jubilatoire, elle constitue clairement le point d'orgue. Mais la pauvreté des dialogues à laquelle on a droit dans le reste du film, nous conduit indéniablement à la frustration. Quel dommage que l'ensemble ne soit pas du même acabit, c'est-à-dire sulfureux, provocateur, acidulé.
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    Maurice Pialat nous plonge ici dans un univers qu'il affectionne particulièrement : la famille, la séparation, l'amour, la joie, la tristesse... On peut y découvrir, pour son 1er vrai rôle, une Sandrine Bonnaire excentrique qui joue sa partition avec perfection. Elle joue une adolescente totalement perdue, dont la vie est devenu trop dure et qui n'arrive pas à aimer et surtout à être aimé. Le départ du foyer de son père lui ayant fait très mal. Une vraie question est ici posée sur le rôle important du père de famille dans la stabilité et dans l'éducation de ses enfants.
    Autre thème fort et troublant : la relation mère/fille. L'actrice l'incarnant avec le plus de précision étant Evelyne Kerr. Vraiment touchante, elle y met toutes ses tripes et on sent vraiment sa solitude et l'envie de se foutre en l'air. C'est dans cette relation mère/fille que Pialat arrive à nous faire ressentir le plus d'émotions : la colère envers la fille odieuse (elle mérite les grosses claques de son frère) et la tristesse pour la mère qui n'a plus aucune emprise sur sa fille et qui en souffre.
    Maurice Pialat, assez absent pendant la majeure partie du film, revient en force dans la dernière demi-heure où il animera une monologue d'anthologie et d'une justesse incroyable, sans oublier la scène finale très touchante.
    A voir donc pour Bonnaire, Pialat et Kerr. Pour le reste, ce film est dans l'ensemble assez ennuyeux et plat, et donc en aucun cas incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 août 2012
    "A nos amours" suit les émois sexuels et amoureux d'une post ado, Sandrine Bonnaire dans son premier rôle, dont la famille se déchire spoiler: entre un père qui les quitte une mère folle et un frère violent
    . A la différence du film, Sandrine Bonnaire n'a pas vieilli. Pialat s'y réserve quelques monologues afin d'y exposer ses pensées.
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    "Chassez le naturel, il revient au galop", là ce serait plutôt "Cherchez le naturel, il se barre au galop". Dans ce film, à force de chercher absolument le naturel Pialat s'en éloigne. On sent l'interprétation forcée dans ce sens, il suffit de voir les disputes entre la soeur, le frère et la mère, véritables instants de rigolade involontaire ; la séquence de l'abribus sur "Cold Song" de Purcell n'est pas mal dans ce domaine non plus. Pour faire plus naturel, Pialat croit aussi devoir tourner sur un scénario décousu, décousu comme la réalité, mais le problème c'est que le cinéma est un art très structuré donc pour faire réaliste il faut se montrer un minimum structuré ; ce qui est un peu paradoxal c'est vrai mais bon... Tout est à jeter ??? Bon non justement, les deux discussions entre le père et la fille sont bizarrement très réussies ce qui contraste très fortement avec le reste. La séquence finale est même un beau moment qui surprend par sa justesse et sa force, et on ne peut que déplorer que l'ensemble du film ne soit pas du tout à la hauteur de cette dernière scène agréablement surprenante.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    Pour son 1er grand rôle à 16 ans tout juste, on peut dire que la souriante Sandrine Bonnaire avait de l'énergie à revendre et surtout pas froid aux yeux. Ce film n'est pas mauvais en soi et fait partie de ces oeuvres qui comptent dans le cinéma français mais personnellement je ne suis pas fan de Pialat notamment pour sa mise en scène que je qualifierai d'excessive dans les scènes d'engueulades qui font vraiment abusées même si je suis bien conscient que de tels climats familiaux doivent exister...
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    "A nos amours" n'est pas tant un film sur le mal-être adolescent que sur la libération sexuelle post-soixante-huitarde. Sandrine Bonnaire y est talentueuse. Des dialogues forts émaillent le film, notamment quand le réalisateur lui-même y prend part. Globalement, on peut s'ennuyer par moments, toutefois, tant le film est décousu.
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