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    À nos amours
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    Un sujet fort qui voyage dans l'esprit et dans le coeur de Maurice Pialat! il n'en faut pas plus au rèalisateur de "Loulou" pour bâtir un scènario admirablement ècrit par Arlette Langmann, malgrè les problèmes d'argent que l'on connait! Nè, "A nos amours", Prix Louis-Delluc et Cèsar du meilleur film 84! Un succès critique et public, une actrice bluffante de naturel et de spontanèitè, un tournage au bord de la crise de nerfs et surtout un cinèma d'une vèracitè extraordinaire! L'intèrêt est total et en même temps tellement vivant! On est captivè par cette ado de seize ans dèboussolèe et incapable d'aimer, de cette mère complètement hystèrique avec laquelle Suzanne est en bagarre perpètuelle et de ce frère, mèchant avec sa soeur, qui prend la place du père! Sandrine Bonnaire (Cèsar du meilleur espoir ô combien mèritèe) est inoubliable parce qu'elle traverse ce moment où tout bascule de l'enfance à l'âge adulte, scandè par la bande son envoûtante de Klaus Nomi, mort du sida peu avant la sortie du film! Le chef d'oeuvre de Pialat, excellent acteur au passage...
    Camille P.
    Camille P.

    20 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2020
    Un film qui n’est pas inintéressant mais dont je ne comprends pas bien qu’il fasse partie des 100 meilleurs de Télérama.

    Maurice Pialat, dans le rôle du père de Sandrine Bonnaire, y est formidable. Bonnaire et Besnehard aussi. Il y a egalement quelques très beaux dialogues, comme cet échange entre Pialat et Bonnaire (video ci-jointe).

    Cependant, le scénario m’a paru un peu faible.

    J’ai aimé voir cette jeune fille pétrie d’ennui, mal dans sa famille, en proie à un inexplicable vide, qui n’arrive pas à aimer et qui a tant besoin de l’être.

    Mais Pialat ne donne pas la clé pour comprendre cette mère et cette famille totalement dysfonctionnelles.

    Bref, je reste un peu sur ma fin.

    J’imagine que ce film m’aurait mieux parlé si j’étais de la génération des acteurs et si je l’avais vu à sa sortie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Du pur Pialat, c’est-à-dire un cinéma de la vérité qui se fout complètement de la narration. Sandrine Bonnaire illumine le film du haut de ses 16 ans et la scène du repas (spécialité de Pialat) est d’une justesse impeccable, mais ça ne suffit pas pour moi. Ce n’est pas tant une histoire qui manque, mais plutôt une structure (les films de Kechiche racontent peu de choses, mais ils sont très structurés). Ici on va de moments banals en crises d’hystérie. C’est très bien réalisé mais ça manque vraiment d’écriture. Ce que j’ai préféré : les rares moments où l’on entend la BO, signée Klaus Nomi, dont la grandiloquence fait mieux ressortir encore le défaut de souffle romanesque dont souffre le film.
    Vinnie
    Vinnie

    78 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    À nos amours, César du meilleur film en 1984 est une œuvre attachante sur les affres de l'adolescence doublée d'une réflexion fascinante sur la famille et plus prosaïquement, sur la vie. Maurice Pialat ouvre la voie à la modernité avec ce film influençant des cinéastes qui se pencheront sur le thème de l'adolescence comme Xavier Beauvois (N'oublie pas que tu vas mourir) ou Abdellatif Kechiche (L'esquive)

    Suzanne (Sandrine Bonnaire), 15 ans, ne cesse de rejeter Luc, qui est amoureux d'elle et multiplie les relations amoureuses. Incapable d'aimer, la jeune Suzanne doit faire face à la séparation de ses parents, non sans heurts.

    Le plus frappant dans A nos amours reste la spontanéité des acteurs. Maurice Pialat, entre écriture et improvisation a réussi à insuffler le réel et la vérité dans son film à travers des acteurs formidables, Sandrine Bonnaire en tête, repartie en 1984 avec le César du meilleur espoir féminin pour ce rôle. La complicité avec Pialat, qui joue le père de Suzanne dans le film, est évidente. Comme des moments de douceur entre tension et douleur, les scènes entre le père et sa fille sont duveteuses et tendres ; Pialat, barbu, façon grand ours brun, représente une figure patriarcale qui donne un équilibre à la psyché torturée de Suzanne. Ça n'est pas anodin si celle-ci sera complètement perdue lorsque son père se séparera de sa mère et quittera la maison. En ce sens, les improvisations entre les deux acteurs sont criantes de réalisme et de tendresse et rompent complètement avec les scènes entre Suzanne et sa mère ou son frère, sans cesse conflictuelles, toujours dans les cris, les coups et l'incompréhension. La vérité gicle sporadiquement et efficacement surprenant le spectateur jusqu'à la scène finale, stupéfiante.

    A nos amours magnifie son actrice principale de façon formidable. Sandrine Bonnaire, sensuelle, fragile et forte à la fois, irradie le film de sa présence électrique. En ce sens, un soin tout particulier a été apporté à la lumière par le chef-opérateur, Jacques Loiseleux. Les longues séquences filmées par Pialat épousent donc parfaitement le travail sur la photographie et servent de façon pertinente le discours du film. Ainsi, la première scène entre Luc et Suzanne, en plein émoi amoureux est superbement mis en exergue par la lumière et les rais de soleil qui viennent éclairer puis obscurcir le visage des acteurs, symbolisant les vicissitudes de leurs âmes. Ce travail sur la lumière naturelle n'est pas étonnant de la part de Pialat qui était également peintre. Le cinéaste arrive à créer une ambiance poétique qui prend tout son sens à travers le personnage de Suzanne. Quel est son mal? Et plus généralement, quel est le mal de l'être humain? Le père apportera une réponse pertinente à cette question lors d'une scène d'anthologie où il assènera cette phrase attribuée à Van Gogh : «La tristesse durera toujours, je croyais que c'était triste d'être un type comme Van Gogh. Je crois qu'il a voulu dire que c'est les autres qui sont tristes. C'est vous qui êtes tristes. Tout ce vous faites, c'est triste.»

    Entre tendresse et conflit, passé et modernité, A nos amours reste une œuvre saisissante.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2019
    L'excellent commentaire qui a suivi la projection à laquelle j'ai assisté a décrit ce que l'on peut appeler "la méthode Pialat" : Un scénario évolutif, que le cinéaste modifie lors du tournage ; une mise en situation inconfortable des acteurs, auxquels il demande de réagir de façon plus ou moins improvisée en fonction des situations ; un nombre très important de prises pour chaque scène afin de permettre un choix "à posteriori" des plan constitutifs de chaque séquence ; un travail de montage qui peut générer de nouvelles modifications dans la construction du film. L'objectif du cinéaste étant de toucher et montrer "la vérité du moment".
    A la vision de ce film très représentatif de cette méthode, une impression de confusion, de témoignage et de véracité se mélangent. On a parfois le sentiment de voir un film d'amateur. L'image est plutôt laide, les plans peu recherchés, les dialogues inégaux. Les deux dernières scènes étant, elles, d'une grande puissance.
    Pialat, excellent dans le rôle du père, nous livre un film lucide, pessimiste et désabusé, sur une adolescente qui se cherche, une famille conflictuelle qui se délite et la période de "libération sexuelle", débouchant sur le vide, des années 70/80.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 août 2018
    Jai vu la violence, la débauche, le sexe, l'infidélité, en fait tout était sombre et laid. Seuls les images étaient belle...et les mots parfois. Et je me rends compte que le noirceur humaine est présente depuis la nuit des temps... et ça me répugne toujours. Le meilleur est à venir finalement. Le passé n'a rien de fabuleux.

    Autre chose, moi qui est vécu cette violence, ou plutôt subie. Ça m'a fait mal de regarder d'un point de vue extérieur. C'est vraiment abominable, encore plus quand il s'agit du père, du frère ou de la mère je pense. On a envie de les séparer tous les quatres, a jamais. Car ils ne créent que la mort, le vide, la haine et le néant.
    Tous ces personnages nous renvoit a la partie sombre de nous mêmes, c'est pour cela qu'il est difficile a regarder. Voir insoutenable. Il y a bien évidemment cette intensité profonde, et cette dégradation constante...
    Je n'ai rien retenue de positif si ce n'est le jeu formidable de bons nombres d'acteurs, en particulier la fille, outre le sur jeu de certains...
    Noé T
    Noé T

    11 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Globalement l’histoire d’une femme qui court après les hommes très bien interprétée par Sandrine Bonnaire, sur fond de conflits familiaux et intrigues diverses, beau travail de Pialat !
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2017
    Avec "À nos amours", Maurice Pialat réalise un film adolescent. De par son sujet évidemment, celui d'une jeune femme au quotidien chaotique, partagée entre ses escapades amoureuses et sa vie de famille.

    Mais aussi dans le regard que pose Suzanne (Sandrine Bonnaire en demi-teinte) sur le monde qui l'entoure. Entre contestation des principes qui lui sont imposés, ambition libertaire forte et besoin constant de règles à transgresser. Pialat maintient cette ambiguïté - celle d'une envie de bousculer les conventions, tout en cherchant à faire parti de ces dernières - jusqu'à une scène de repas jubilatoire, durant laquelle le cinéaste s'affaire lui-même à égratigner cette petite bourgeoisie cannibale.

    Cependant, c'est bien la forme du long-métrage qui traduit cet état d'esprit juvénile. La mise en scène est au plus près de Suzanne, avec la fluidité nécessaire pour suivre son tempérament volage. Là où le montage, désarçonnant dans sa déconstruction, n'est en réalité qu'un ensemble d'instants, mis bout à bout tel la réécriture mentale d'une vie que l'on ne parvient pas à s'accaparer.

    Si on peut reprocher à "À nos amours" de céder à l'hystérie, dans des scènes aussi puissantes qu'elles ne deviennent répétitives dans leur mise en image et leur déroulé, et d'accorder trop d'importance à des pans de récit qui auraient mérités à être plus succincts - la première partie, l'histoire avec Luc etc. - il reste tout de même une œuvre intime et passionnante, à laquelle Pialat donne relief de manière radicale.
    Alasky
    Alasky

    346 abonnés 3 385 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Les débuts prometteurs de Sandrine Bonnaire, excellente dans le rôle de Suzanne, l'ado enchaînant les amourettes et les disputes avec ses parents, bref le quotidien des jeunes de l'époque. Bien sûr le film est surjoué (très années '8O donc pas toujours très supportable dans les intonations), mais j'ai apprécié ce mélange de très daté et très moderne, qui dépeint la jeunesse, les caprices et les états d'âme adolescents.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Heureusement que la fin du film le sauve d'une première partie ennuyeuse. Heureusement que Bonnaire et Pialat sont là pour produire de l'art dramatique face à d'autres acteurs moins inspirés.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Pas convaincu par ce long métrage de Maurice Pialat. Tout d'abord, il n'y a rien de bien consistant dans cette intrigue qui alterne crises familliales et romances adolescentes même si la question du mal-être est sous-jacente. Ces sujets sont traités de manières bien trop froide. Le réalisateur comme les acteurs ne parviennent pas à créer la moindre émotion. Les comportements des personnages et les comédiens qui les incarnent sont peu crédibles. Si ce film a lancé la carrière de Sandrine Bonnaire, je ne l'ai pas trouvé très bonne, au contraire. Son jeu est fade et elle récite son texte plus qu'elle ne le joue. Autre défaut: de nombreuses éllipses parsèment inopportunément l'histoire et la rendent parfois confuse.
    nicperpignan
    nicperpignan

    40 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Film totalement inutile comme la France aime faire ! Quelle lenteur ce film...c'est d'un ennui terrible ! Pas d'histoire, dialogues stupides bref seule la b.o de Klaus Nomi vaut le coup le reste est inutile !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 février 2016
    Déjà, ce film est sortie le 16 novembre 1983, il dure 1 h 35
    Pour moi, ce premier métrage que je vois de Maurice PIALAT m'a pas convaincu, il m'a dérangé totalement car il y avait des scènes déplacé et surtout ce n'es pas fait pour les petits est dernière chose Sandrine BONNAIRE elle jouée très bien son rôle d’Actrice.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 390 abonnés 4 429 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 janvier 2016
    Bon, je me serai peut-être laissé tenter par une rétrospective Pialat, que je vais peut-être tenter quand même, mais je dois dire que ce premier métrage, A nos amours, que je vois de lui, ne m’a pas enthousiasmé.
    Pour ma part c’est clairement sur le fond que le film souffre. La narration est dégingandée, la gestion temporelle est une catastrophe (il semble que le temps passe entre le début et la fin du film, mais on ne s’en rend pas du tout compte), et en fait on a le sentiment d’arriver à la fin du film sans avoir rien vu ! Des amours (même d’un soir) de l’héroïne, c’est tout sous-entendu ou presque, des relations entre les personnages là aussi c’est bourrelé d’implicite pas du tout saisissables pour certains, ce qui débouche naturellement sur des séquences aux limites du compréhensible. Le film est par ailleurs très redondant, et s’enlise dans la seconde partie dans des séries de disputes sans intérêt le plus souvent, dont on ne comprend pas franchement tous les tenants et les aboutissants. Franchement j’y ai cru au début, je me suis dit que c’était assez prometteur, mais dans les faits c’est plus que limite.
    Malgré cela on pourra quand même se rabattre sur les acteurs, bons, mais malheureusement comme dit dotés de personnages aux évolutions plutôt chaotiques, aux réactions pas toujours bien crédibles, et qui trop souvent versent dans la caricature (Evelyne Ker est souvent en surjeu). Malgré cela un Pialat qui visiblement savait ce qu’il voulait de son personnage et une Sandrine Bonnaire très convaincante et subtile sauvent la mise.
    Sur la forme Pialat se montre d’une grande sobriété. Cinéaste de l’authentique, à la fois dans le bon et le mauvais sens du terme, son film a parfois des allures documentaires, avec une mise en scène des plus sobres et dépouillées, peu de variantes dans les cadrages (peu de gros plans notamment), qui peinent du coup un peu à saisir les émotions des acteurs qui nous sont souvent distants. Décors, photographie sont assez neutres, mais verse parfois vers l’austérité bien naturelle de la réalité brute, tandis que la bande son étonne. Pourquoi chercher l’authentique dans l’image et mettre de la musique classique, fort belle certes, mais peu en phase avec cette authenticité du quotidien ? Pas compris.
    Enfin pour ma part A nos amours est un petit film sans grand intérêt, plutôt longuet, dispersé, où l’on ne sent curieusement que trop rarement l’authenticité de la vérité, et qui manque cruellement d’enjeux et même de subtilité. Je donne 1.5, avec un bonus pour Pialat acteur et Bonnaire, pour quelques belles scènes éparses, mais pour le reste…
    Horcruxeboy
    Horcruxeboy

    56 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Si les idées sont bonnes et que quelques séquences méritent le détour, A nos amours de Maurice Pialat sombre petit à petit dans un gouffre aux névroses dérangeantes, dont le sens se perd avec un casting d'illustres inconnus (à l'époque) au jeu fade. Une déception pourtant bien commencée, où les questionnements demeurent sans réponses. Voulu? Certes, mais particulièrement indigeste.
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