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NomdeZeus
88 abonnés
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2,0
Publiée le 1 avril 2014
Après «Hannibal En Taule» et «Hannibal Part En Voyage» voici «Hannibal: Les Années Fac». En remontant aux origines du mal, Peter Webber démystifie totalement le célèbre cannibale et lui enlève toute ambiguïté. L’intrigue manque clairement de tension dramatique et de subtilité. A tel point que les séquences de meurtre s’avèrent vite répétitives. De plus, la mise en scène est laborieuse et ponctuée de flashbacks inutiles. Les acteurs, eux, s’en sortent plutôt bien et donnent le meilleur d’eux même dans ce contexte ardu. Difficile cependant de voir dans ce préquel autre chose qu’une vaine tentative de faire du fric en exploitant une franchise jusqu’à la lie. Vivement «Hannibal en maison De Retraite».
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1,0
Publiée le 23 octobre 2010
L'èpisode de trop où la fascination n'est plus au rendez-vous! La jeunesse d'Hannibal dèstabilise parce qu'elle navigue entre les genres et même avec la meilleure volontè du monde, "Hannibal Rising" reste vain! L'ambiance malsaine prèdominante est parfois trop caricaturale, et l'on est souvent tentè de sourire car on est proche de la sèrie B! On a l'impression que ce quatrième opus n'utilise que l'image d'Hannibal Lecter pour exploiter encore plus le filon qui rapporte de l'argent au producteur! La mise en scène de Peter Webber n'accorde aucun crèdit à sa monstruositè, et la belle et improbable Gong Li en èducatrice sentimentale et guerrière ne relève pas le niveau! Du sensationnel, de la cruautè en veux-tu en voilà! Dommage car Gaspard Ulliel incarne avec un certain talent son personnage, meurtri par les atrocitès! Un ratage...
Autant le dire tout de suite, ce que j'ai apprécié sont : la musique, assez sombre et poisseuse, rappelant l'opus originel, dans l'ambiance dirons-nous même si ce n'est pas non plus une merveille, et revoir un personnage auquel on a finit par s'attacher : Lecter, mais c'est tout, pour le reste passez votre chemin ia rien à voir. Déjà la mode des préquels m'insupporte, alors un énième qui n'apporte rien, et à plutôt tendance à détruire le mythe qu'à le faire avancer c'est du gâchis. Il faut savoir s'arrêter, loupé. Ensuite le problème vient des acteurs, ils veulent se donner un genre, faire les méchants ou les gentils, et en font trop. Pour tous c'est trop manichéen, la chinoise, gentille, douce, blanche (porcelaine même), et le méchant pas rasé, sale, filmé de façon plus sombre... merci pour les indications si on n'avait pas compris le film hein ? La palme revenant à Gaspard Ulliel, qui me fait me demander si Vanessa Paradis n'aurait pas été mieux dans le rôle. La tête de poupon essayant des rictus pour faire mauvais ça passe vraiment pas, les airs (étonnés, effrayés, vengeurs) tombent à plat, pas aidé par des dialogues insipides, bref mal joué, mal interprété, mal servi, un manque de charisme énorme, un plantage complet dans le choix de l'acteur et dans le jeu. Rajoutons que la chronologie est suspecte, Lecter a plus de 10 ans pendant la Seconde Guerre, puisqu'Hannibal est censé se dérouler dans les années 2000 (puisqu'Oussama homme le plus recherché par le FBI après 2001), ça nous donne un papy de pratiquement 70 ans qui s'acharne sur des flics et déjoue les polices du monde entier avec une force et une intelligence qui ne dénotent pas de sénilité... Avec des décors passables, des FX passés, un rythme inégal tout le long du film, des longueurs à chaque scène (limite), et une histoire qui fleure le marketing à plein nez (en gros on ramène Lecter parce que ça marche, donc ça fait du fric, qu'importe la raison du retour), bref ça pue.
Un personnage que j’adore, charismatique, totalement à part, inadapté à la société car sociopathe dans un sens, mais tellement ancré dedans qu’on ne le soupçonne pas. Pire c’est même lui qui soigne d’autres malades qui ne s’insèrent pas dans le moule, alors qu’il en est encore plus éloigné qu’eux. Bref Lecter c’est génial, je comprends donc qu’on exploite le filon à fond, sauf que là ça commence à décliner sévère. Le choix de l’acteur déjà, Gaspar est pas mal mais le charisme est loin, même l’excuse de la jeunesse ne tient pas. De plus il se ridiculise en cherchant à faire le méchant, à montrer ses dents comme un Draculito. Après cette décrédibilisation vient aussi du livre, on sent bien que Thomas Harris l’a fait un peu pressé par Hollywood qui voulait surfer sur le succès de son œuvre (et aussi parce que les idées manquent là-bas). Comme le film est assez fidèle au bouquin on retrouve cet aspect marketing, le vide, le style plus grossier et un sentiment de malaise qu’on retrouvera dans Indy 4 (qui a dit que l’âme du héros se perdait ?). Enfin l’aventure et l’histoire en elle-même sont pas tops, ça se tient mais sans plus. Dommage de finir ainsi, surtout pour un préquel qui fait très pièce rajoutée, mais sans Hopkins on perd déjà. Tout au moins on a droit à l’histoire d’un perso plus qu’apprécié, et ça ne verse pas dans l’imbécile, mais c’est loin d’être suffisant vu le potentiel.
Si notre Gaspard Ulliel national incarne un jeune Lecter ambigu à souhait et convaincant, ce préquel glauque est totalement inutile et inintéressant par rapport à la saga.
La seule chose à retenir de l'histoire, c'est que Lecter était gentil avec sa petite soeur. Pour le reste, c'est le néant total. Gaspard Ulliel n'incarne pas Lecter, il tente d'imiter Hopkins. Déjà oublié !
Le personnage d’Hannibal Lecter, le célèbre psychopathe cannibale issu des romans de Thomas Harris et découvert au cinéma dans Le silence des agneaux, a toujours fasciné le public. Après deux films dans lesquels Anthony Hopkins reprenait son rôle de serial-killer, les studios ont fait écrire à Harris un scénario racontant les origines du tueur. Mauvaise idée, comme le fait de raconter la jeunesse de Dark Vador, justifier le mutisme cruel du tueur mangeur de cerveaux ne pouvait que briser le mythe qui l’entourait. D’autant que le scénario qui nous ait servi là n’ait une grossière histoire de vengeance déjà-vu mille fois très loin du film d’horreur gore attendu. Gaspard Ulliel fait de son mieux pour donner un coté malsain à ses jeux de regards mais n’a pas le charisme propre au personnage, quand à Gong Li, elle a beau être resplendissante, son rôle est parfaitement inutile, les autres personnages, principalement des anciens nazis, ils frôlent le ridicule. Le réalisateur, Peter Webber, semble ne vouloir que mettre en boite de belles images, ce qui est insensé avec une reconstitution de Paris aussi pourrie.
Mouais... C'est quand même un peu gros et arrangé parfois. La vraie question est surtout : était-ce bien utile ? Le mystère qui entoure son passé n'est-il pas un élément qui fait d'Hannibal Lecter un être terrifiant ? Ici, c'est comme sur TF1 ou M6, on nous montre tout, on nous dévoile des clefs bidons pour que nous sachions comment Hannibal est devenu Hannibal. Mais a-t-on réellement besoin de tout savoir dans ce cas précis ? Quelle est la place de l'imaginaire ? De la part sombre glaçante ? On s'éloigne donc toujours un peu plus de l'oeuvre originale (et ça doit certainement valoir pour le bouquin puisque c'est une nouvelle fois adapté). Et on ne parle même pas de la tension, aux abonnés absents. On a donc, même plus un thriller, mais une banale histoire de vendetta, à coup de katana, où seuls les jeux corrects de Gaspard Ulliel et Gong Li ainsi qu'un certain esthétisme arrivent à éviter le naufrage copieux de la saga. A quand un 5ème épisode où l'on apprendrait qu'en fait Hannibal a un fils caché, mi-cannibale, mi-ninja, vivant reclus dans le marais poitevin ?....Peut-être dans la série ? Non, il paraît qu'elle n'est pas mal (à voir un jour).
Enfin un film, sur Hannibal Lecter, que l'on peut véritablement qualifier de Thriller, et d’Épouvante. Peter Webber verse beaucoup de sang mais il en faut si l'on veut comprendre les origines du mal. Cet Hannibal est un spectaculaire retour aux origines, des plus réussis, avec un casting 5 étoiles. On pourrait qualifier ce film de Chef d’œuvre, mais la fin du film en est son principal point négatif qui l'empêche d'avoir ce qualificatif. Cette fin inachevé na rien de palpitante, ou d'envoutante. Elle manque cruellement de charme. Mais elle ne cause aucun désagrément au reste du film, qui reste un très bon divertissement, bien rythmé, avec une histoire très intéressante. Une œuvre complexe et passionnante. 4/5 ****
Si l'on considère ce film tout seul, c'est une histoire de vengeance plutôt bien menée et assez plaisante à regarder. Mais si l'on considère ce film comme ce qu'il est supposé être : illustrant la jeunesse d'Hannibal Lecter, AU SECOURS.
J'ai beau avoir essayé, il m'est impossible de considérer Gaspard Ulliel comme un jeune Anthony Hopkins, la différence de charisme est bien trop grande (pourtant, Ulliel n'est pas si mauvais). De plus, le personnage est ici facile à cerner, il ne cache pour ainsi dire rien, bref rien à voir avec le Hannibal du Silence des Agneaux qui nous glace le sang tellement il est impossible de savoir ce qui se cache dans sa tête. Une grande déception donc. Je le conseille à ceux qui n'ont pas vu la trilogie, car l'histoire est quand même pas mal (j'aurais mis 3/5 en considérant le film tout seul), et le déconseille vivement aux fans du Silence des Agneaux, ce film n'a aucun rapport avec ce dernier.
un acteur malsain à souhait, l'histoire tient la route et rentre dans la veine du personnage. PLV : une suite qui précède le premier film, et qui en plus est correct.
Comment casser un mythe… Ce personnage si attachant et si monstrueux perd ici tout ce qui le rendait attractif… Le scénario creux et banal n'a absolument rien à voir avec Lecter… Vraiment inutile. On est loin des moments d'intensité lorsque Lecter apparaît dans le silence des agneaux. Ici ce n'est qu'une faste farce.
Vous mourriez d'impatience de savoir pourquoi le célèbre docteur a fini anthropophage à ses heures ? Vous ne dormiez plus la nuit en vous imaginant comment il a passé sa jeunesse ? N'ayez crainte, insouciants spectateurs avides de savoir, Les Origines du Mal va vous expliquer tout cela... Et là, ça passe ou ça casse comme dirait l'autre : soit on adhère au pourquoi du comment, soit on éructe avec grâce sur ce pur produit marketing. Car les réponses ne vont pas plaire à tout le monde. Pire encore, elles risquent de choquer bon nombre de cinéphiles et/ou de fans de la saga, littéraire comme cinématographique... Car, bien éloigné du personnage charismatique pas si fou que cela dans les précédents films, c'est devant à un Hannibal certes charmant et cultivé que nous faisons face, mais surtout devant un être rongé par un désir de vengeance inouï, démystifiant ainsi toute la cruauté inexpliquée du personnage... Le long-métrage va donc nous entraîner dans une histoire aussi inintéressante que ridicule où notre futur docteur va voyager à travers le monde, devenant le plus jeune élève de l'Académie de Médecine de France et même un apprenti samouraï. On aura tout vu. Autour de ce scénario des plus extravagants où de nombreuses scènes nous feront malgré elles rire de bêtise, nous avons droit à une magnifique mise en scène signée, une éblouissante musique ainsi que de somptueux décors et costumes d'époque. A contrario, nous avons droit à une interprétation désespérante (tandis que notre Gaspard Ulliel national et le pourtant excellent Rhys Evans cabotinent, la sexy Bai Ling travaille son jeu inexpressif). Bref, nous ne remercieront jamais assez Thomas Harris de nous avoir livré ce scénario fidèle à son propre bouquin, tout deux des produits de commande aussi inutiles que sincèrement insipides.
Très bien, gardons la tête froide et essayons de porter un regard objectif sur ce film. Quelles sont ses qualités ? Et bien... Je me suis efforcer tout le long du film de chercher des qualités, je n'en ai trouvé aucunes. Allons bon, il doit bien y avoir un point positif ! Les acteurs ? Pas crédibles, tous plus mauvais les uns que les autres. La musique ? Totalement incongrue. L'ambiance ? Et bien ma foi on montre une petite fille dévorée, des autopsies, des joues dégustées au feu de bois, des têtes tranchées, des scènes de torture, et pourtant aucun malaise ne pointe le bout de son nez à aucun moment du film... merde on est en train de regarder un film sur Hannibal et ça fait le même effet que si on comatait devant Tomb Raider ! Les personnages ? Vu et revus, sans aucune profondeur, plein de clichés (la palme revient à la japonaise qui enseigne à Hannibal le maniement du sabre de samouraï, c'est bien connu, tout les japonais sont des samouraïs), caricaturaux. Le scenario ? Idem. Mais le thème c'est quand même Hannibal ? Est-ce un bon préquel ? Et bien que suis au regret de dire que Mr Lecter a été ignominieusement violé en public dans ce film. Le personnage n'a plus rien à voir avec le tueur que l'on connaît (et que l'on affectionne) et alors que le film est censé expliquer les origines, il n'explique rien du tout et se contente de donner l'élément déclencheur de sa folie dans le prologue pour le faire devenir un monstre ultra caricatural dans la minute suivante. Désolé mais dire que quand il était jeune homme il était déjà un psychopathe galant et cultivé, ce n'est pas raconter "les origines du mal", c'est faire un remake en version plus jeune. Quand on pense qu'en général les tueurs en série mettent des années pour se décider à commettre leur premier meurtre, ici il atteint l'apogée de sa folie meurtrière avant la fin de la première demie-heure, un personnage si fascinant méritait mieux que ça ! Quel gâchis... aucune subtilité... Nous pouvons aujourd'hui dire qu'en subissant une telle purge dans ce navet intersidéral, le tueur en série Hannibal Lecter a payé pour tout ses crimes... mais... mais non... personne ne mérite ça !!!!!! snif...
C'est l'erreur classique, celle que l'on fait plus par appât du gain que par véritable intérêt pour le personnage. Hannibal Lecter est l'un des plus grands serials-killers de l'histoire du cinéma, psychiatre de génie, cannibale de génie, le personnage bénéficiait de son aura maléfique car on ne connaissait rien de son passé et de ce qui l'avait poussé à devenir ainsi. Dans un bouquin plutôt bien écrit mais certainement de trop, Thomas Harris nous livrait la vérité, tuant ainsi le mythe de son personnage : Hannibal a vu sa sœur assassinée et mangée par un groupe de pillards lors de son enfance en Lituanie en 1944. Si à l'écrit, le style de l'écrivain rattrape les erreurs d'une histoire peu intéressante, l'écran achève de rendre le tout ridicule. Non seulement on se moquait complètement du passé du personnage qui perd ainsi de son aura maléfique mais en plus Gaspard Ulliel n'est pas du tout taillé pour le rôle. L'acteur fait ce qu'il peut, y va de son sourire carnassier, vengeance en tête mais s'il pourrait camper un très bon psychopathe, il n'est pas Hannibal Lecter. Rien de ce que l'on voit sous nos yeux ne ressemble à Hannibal Lecter, on assiste plutôt à une série B dont l'intérêt s'effrite tout au long de son déroulement et que la mise en scène ne viendra jamais sauver. Heureusement pour nous et pour lui, Hannibal sera réhabilité dans toute sa splendeur par Bryan Fuller sous les traits de Mads Mikkelsen dans la série éponyme quelques années plus tard.