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Max Rss
204 abonnés
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4,0
Publiée le 12 décembre 2024
Un professeur de guitare met ses pieds (et autre chose) à l'endroit où il ne faut pas et le voilà devenu pion d'une conspiration qui déborde de perversité. Difficile parfois de ne pas penser à "Eaux profondes". Deville nous tisse une intrigue incroyablement rythmée (je vous laisse voir le film pour voir de quelle astuce il use) et brumeuse au maximum. Les personnages, ambigus au plus haut point (certains pourront juger que c'en est même trop) se greffent à l'histoire comme s'ils tombaient du ciel. Les motivations restent complètement floues et, autant le dire, cette histoire de globe avec un mirco-film contenu en-dedans est incompréhensible. Mais peu importe, c'est tout le reste qui compte, on marche à fond dans la combine parce que la mise en scène de Deville nous y fait marcher. On en revient encore là, mais Deray, avec une autre histoire évidemment, utilisait le même procédé pour "Un papillon sur l'épaule" quelques années plus tôt. Franchement, c'est du très bon et beau cinéma, porté par une solide interprétation, Anémone et Nicole Garcia y sont très surprenantes. La seule faiblesse réside en une résolution trop facile.
Le thriller érotique n a pas été un genre très développé dans le cinéma français. Ce péril en la demeure semble anticiper un peu un genre qui explosera dans le début des années 90. S il n est pas captivant et si son suspens ne prend pas toujours il est plutôt réussi au niveau de son ambiance assez étrange à l image de ses différents personnages ambiguës et difficilement cernables bien incarnés par un excellent casting. On trouve des bonnes idées de mise en scène qui relève une histoire qui aurait pu donner un film banal.
En voilà un film qu'il est bizarre. Affirmons-le d'emblée si on regarde le film comme un thriller, c'est d'une nullité à peine croyable (même si on peu y croire au début, la dernière demi-heure est une catastrophe scénaristique). La paradoxe c'est que l'on ne s'ennuie pas, si l'on fait fi des blagues nulles (le O rayé…) ou du fait que Deville se figure que les gens dinent chez eux en veston-cravate, les personnages restent attachants, Nicole Garcia fabuleuse et qui n'hésite pas à jouer de ses charmes (et tant pis pour les tartuffes); Piccoli, impérial comme toujours, Anémone complétement barrée (la scène du bistrot avec la serveuse est incroyable de perversité torride). Bohringer dans un rôle impossible et bien sûr Malavoy malgré ses répliques minimaliste.) C'est donc un film d'acteurs qui se laisse volontiers regarder pendant ses deux premiers tiers. Mais me direz-vous, un bon film c'est une bonne Histoire ! Et bien justement ici l'histoire n'est pas bonne !
Un très bon film, qui a bien vieillit, très classieux, très élégant. Un intrigue policière intéressante en toile de fond qui sert de trame, mais surtout une tension permanente et un climat érotique de séduction croisée et aux multiples players. Nicole Garcia est absolument fascinante, d’une beauté diaphane et troublante. Malavoy lui donne une très belle réplique. Les scènes érotiques sont très belles, comme on savait les faire dans les années 80, avec de l’engagement, sans crainte, une nudité assumée. Il y a un côté Balthus dans la représentation des corps très pictural, aux cadrages hyper soignés, (on aperçoit d’ailleurs ses tableaux, en fond de décor) . Anémone est aussi formidable dans ce rôle plein d’ambigüité, on ne sait jamais son rôle exact dans ce néo-drame policier. Une réalisation très soignée, et une bande son de musique classique parfaitement sélectionnée, démontre toute la qualité de Michel Deville , réalisateur important et souvent sous-estimé. On se rappelle par exemple du « Mouton enragé » un très grand film aussi.
"Péril en la demeure" est vraiment excellent une bonne partie du film. Dès le début on est pris par son ambiance et ses personnages étranges parfaitement interprétés par d'excellents comédiens. On ne sait pas vraiment où tout ça va nous conduire, surtout avec l'apparition de l'énigmatique tueur à gage joué par Richard Bohringer. Puis le film s'essouffle quelque peu, n'avance plus vraiment, jusqu'à une fin qui ne m'a pas convaincu. "Péril en la demeure" n'est plus le petit bijou que j'avais vu à l'époque, quelque chose ne va plus dans l'écriture et dans une réalisation élégante qui tente des choses mais qui a maintenant un côté désuet. Ca n'en fait néanmoins pas un mauvais film, loin de là, et on peut toujours se laisser séduire par ce thriller gentiment érotique qui reste original.
Film qui a un peu vieilli même si il reste très regardable. Les acteurs sont plutôt bons, Malavoy en amant naïf, N.Garcia en bourgeoise nympho, libérée mais sous l'emprise de son mari, M.Piccoli dont le personnage aurait mérité d'être développé et Anémone atypique et au final plutôt sympathique. Les scènes de sexe ne sont jamais gratuites, on croit moins au personnage de Bohringer. Film qui avec le recul a été un peu surestimé lors de sa sortie, l'intrigue restant, somme toute, assez peu développée et très banale. On est loin du chef d'oeuvre mais çà reste plaisant à revoir. Rien à voir avec un film de Chabrol qui savait mettre en scène la bourgeoisie dépravée qui s'ennuie. Pas de dimension sociale chez Deville, pourtant il y avait matière.
Très déçu par ce film des années 80 qui a eu du succès à sa sortie. Mais le temps a fait son effet et le film a perdu sans doute sa force. Résultat un film ennuyeux, au scénario alambiqué et une interprétation vraiment pas convaincante. Les acteurs surjouent et ne sont pas crédibles (notamment Piccoli qui rate complètement son interprétation). A oublier.
Tant dans la mise en scène que dans les dialogues, Michel Deville cultive l'ambiguïté et l'étrangeté d'une intrigue faussement policière mâtinée d'érotisme soft (très joliment enrobé cela dit, justifiant sa récompense de meilleur réalisateur aux Césars à cette occasion). Visuellement, le film dégage une impression forte tirée de l'habileté des ellipses, hélas un peu atténuée par une partie finale qui semble avoir opté pour la fin la moins logique, et un jeu d'acteur globalement minimaliste, surtout dans les seconds rôles.
C'est un film qui retient l'attention, en tout cas, lors de mon premier visionnage il y a de nombreuses années, j'avais été marqué par ce film, plus surement par son côté sensuel et érotique que par l'intrigue, sur laquelle j'ai pu me concentrer cette fois-ci. C'est un bon thriller psychologique, les acteurs sont touchants, Anémone, Malavoy, Garcia; Bohringer et Piccoli bien sur.. Pourtant le scénario est un peu bancal à mon sens. On ne voit pas très bien où le réalisateur veut nous emmener. Néanmoins l'ensemble reste homogène.
Prétentieux, lent, irréaliste et chiant, ce film ne comporte strictement aucun intérêt si ce n'est de revoir la tête de certains acteurs dans les années 80.
J’avais un lointain souvenir un peu flou du film de Michel Deville que j’avais vu à l’époque. Avant de le revoir, je me rappelais de l’affiche (forcément) et de l’ambiguïté de cette sonate psycho-érotique mais pas d’un contenu aussi vitreux et soporifique. Entre deux bâillements, j’ai quand même noté les effets de mise en scène et les interprétations de Richard Bohringer et d’Anémone mais pour le reste… bof.
Subtil jeu de séduction entre divers personnages. Qui manipule qui ? Qui va profiter le plus de la situation ? Avec de fins dialogues et beaucoup d'érotisme, le réalisateur Michel Deville dirige avec brio la provocante Nicole Garcia et le beau Christophe Malavoy dans un thriller torride et complexe.
Un navet, un navet avec pourtant de bons acteurs..... une histoire qui, tournée autrement aurait pu être intéressante .... Une lenteur désespérante, des acteurs mal dirigés qui font ce qu ils peuvent !!!! Christophe Malavoy a l’air de l’idiot du village, Nicole Garcia à l air de s’ennuyer à mourir dans son rôle de femme fatale , Richard Borhinger n’a même pas l air de croire à son personnage, quant à Michel Piccoli, un si grand acteur, mais qu est ce qu’il est venu faire dans cette galère ????.... Seule Anémone à réussi à me faire sourire !