"La première impulsion, c'était les personnages ... Un père immature, un peu frimeur,totalement à la dérive, et de l'autre côté, son jeune fils, introverti, endurci, lucide, maistotalement en demande.
Le récit s'est ensuite construit autour d'eux, de leur relation, en la laissant toujours aupremier plan. Et c'est devenu une histoire volontairement simple, linéaire, sans coupsde théâtre, focalisé sur les sentiments, sur les affects". (David Oelhoffen)
"J'avais déjà dirigé Nicolas Giraud dans mon court métrage Sous le bleu, où il campaitun mécano. C'est un jeune comédien très doué qui n'a pas suivi de cours de théâtre. Ilest monté à Paris pour tenter sa chance après avoir travaillé à la dure. Et je peux dire,sans avoir peur de me tromper, qu'il a eu raison.
Quant à Jacques Gamblin, je l'avais admiré dans un spectacle tiré d'un de ses romans,Entre courir et voler il n'y a qu'un pas, papa, autour de la relation père-fils. En assistantà ce spectacle très habité, je me suis dit qu'il serait parfait dans le registre que j'imaginaispour Nos retrouvailles. Je voulais quelqu'un de séduisant pour jouer Gabriel, quiait un capital de sympathie auprès du spectateur. Jacques était le choix idéal." (David Oelhoffen)
Nos retrouvailles a été présenté lors de la 46ème Semaine de la critique, lors du festival de Cannes 2007.
Le scénario a été Lauréat des Trophées du Premier scénario du CNC, lauréat de laFondation GAN et a bénéficié du soutien de la Fondation Beaumarchais.