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    Les Amants Réguliers
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    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    46 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2021
    Le film propose un énième marivaudage de Philippe Garrel. Mais celui-ci est particulièrement réussi, avec des personnages un peu étoffés, de l'action ( relativement). Des acteurs talentueux sont bien dirigés.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Il est difficile d’expliquer le succès critique de ce film, autrement que par une nostalgie d’un moment historique commune avec le réalisateur, ou la condescendance pour une production Française « différente ». Le film est long, lent, trop souvent vide, et génère l’ennui quasi permanent. Les dialogues sont tellement inaudibles que cela semble être un choix : souvent murmurés, ils sont couverts par les bruits de fond parasites ou par des airs de piano, au demeurant mélodiques et expressifs, et probablement plus intéressants que les propos proférés. Peut-être est-ce pour faire « plus vrai », moins « mise en scène » … Car si le film a une qualité, c’est celle de créer la sensation de vécu : par le sens du détail, par l’impression donnée de filmer en temps réel, ou par le lumineux naturel du jeu de Clotilde Hesme (contrairement à celui, affecté et poseur, de Louis Garrel, le fils du réalisateur).
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2018
    En observant les notes des spectateurs qui sont souvent soit un 5 pour chef d’œuvre ou 1 pour navet le message est clair .. on adore ou on déteste . Pour ma part la 1ere heure est intéressante sur les événements de mai 68 mais les deux heures qui suivent sont interminables avec des séquences pas très captivantes sur des étudiants désabusés , aigris et déçus que
    la véritable révolution n'est pas eu lieu. Philippe Garrel est bien l'un des successeurs de la nouvelle vague (symbolisée par des dialogues et des jeux d' acteurs plus ou moins improvisées au détriment des scénarios et des intrigues qui sont devenus secondaires ) . Malgré tout Louis Garrel et Clotilde Hesme s'en sortent bien ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 novembre 2015
    Vu le pitch et la propension du cinéma français à souvent réduire, l'historique, le politique comme le banal, à une romance on pouvait s'attendre au pire. Mais heureusement les Amants réguliers n'a rien à voir avec ce que Garrel fera par la suite. C'est évidemment moins ouvertement politique que son ciné-tract directement à l'origine d'un beau travelling dévisageant moult CRS sur un pont de Paris et de ce film. La première partie sur les émeutes de 68 reste la meilleure, les deux heures qui suivent auraient peut être pu être allégées, mais malgré ses trois heures le film passe sans encombres. Même Louis Garrel est supportable. A voir au cinéma si possible. En projection 35mm, pour peu que la copie ait un peu vécu c'est comme si ce film avait réellement été tourné en 1968/69.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Ce film est un film politique: alors que l'on voudrait se laisser bercer par le beau noir et blanc et la mélancolie opiacée qui teinte ce film il faut aller creuser, explorer le fond de cette oeuvre exigeante, refusant la facilité. C'est un dialogue qui s'établit entre le cinéaste et le spectateur, entre les époques, le vieux Garrel et son fils, flamboyant. Et lentement, le film déroule son fil: en un interminable plan statique de 3 minutes sur les manifestations, Garrel éteint les feux de la révolte ; la fumée, métaphore des illusions de François, jeune homme tenant lieu de héros, quitte les barricades et des voitures carbonisées pour devenir celle de l'opium, d'une bande d'amis-plus-ou-moins, d'une bohème un peu factice. Le temps de 4 chapitres, nous est peint un tableau d'un poète traversant la vie: la révolution dans un premier temps, puis l'amitié, l'amour. Refusant le manichéisme, les affrontements, c'est un subtil voyage que ce film nous offre à travers les rêves du jeune François que l'on verra non pas s'écrouler mais plutôt s'évaporer, s'envoler comme l'omniprésente fumée. Les amants réguliers, ce sont ces jeunes corps qui tentent de se persuader d'amour fou mais qui ne font que se rencontrer au hasard et frénétiquement, parfois plus régulièrement que d'autres. Au fil du récit, les groupes s'étiolent, se dissolvent, des foules d'émeutes en colère nous passons à la bande d'amis puis au couple, rien d'étonnant alors à ce que le film finisse sur François, seul. C'est après un dernier songe que celui-ci s'éteindra, vidé de rêves et d'illusions perdues comme vidé de son sang.
    Le cinéaste dépeint un vide, léger, inconstant chez de très jeunes héros qui cherchent à se voir révolutionnaires, cercle d'artistes écorchés vifs, amoureux transis avec un enthousiasme au final un peu creux. Le piano de la bande-son, poétique et délicat aux premiers accords devient peu à peu la musique monotone d'une vie sans relief. Mais il porte en même temps sur cette vacuité un regard tendre et un peu nostalgique, avec l'air de dire qu'à 20 ans on peut croire que l'on sait tout de la vie, croire que l'amour dure la vie entière, croire que l'on va changer le monde, croire que l'on peut passer sa vie entière à danser, croire qu'une nuit durera éternellement (voir la scène, magnifique, sur un morceau des Kinks).
    Un film hermétique, abscons au premier abord mais réellement SOMPTUEUX pour peu que l'on prenne la peine de l'apprivoiser.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2013
    les plans , les acteurs ,la mise en scène , le scénario , toute est est absolument parfait dans ce qui est sans doute le meilleur film de Philippe garrel
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Mai 68, la société, l'art, l'amour... Pour le style : façon Godard et surtout Eustache (La Maman et la Putain). Pour le fond : une démythification des événements et de leur portée. Les acteurs se la jouent "beaux et ténébreux". C'est nonchalant et prétentieusement intello-artistique. Ennuyeux comme un jour de pluie (malgré un superbe noir et blanc). Et vraiment très long.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 août 2012
    Comme l'a si bien dit un autre spectateur, ce film est la quintessence de la nullité. Une toile pour intellectuel du dimanche buveur de thé à la figue étiquetté commerce équitable. C'est d'une banalité et d'un vide à faire peur. Pour le moment le plus mauvais film qu'il m'ait été donné de voir dans ma jeune vie de cinéfile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mai 2012
    Un beau film, un noir et blanc magnifique, quelques restes de la Nouvelle Vague. Une des plus belles chansons des Kinks en milieu de film. Un très bon Louis Garrel également.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Film-poème, film bohème, Les Amants Réguliers est une oeuvre longue et difficile sur les années révolutionnaires d'un peuple épris de liberté. Philippe Garrel retrace les évènements de Mai 68 en plaçant le spectateur du côté de la jeunesse anti-bourgeoise, jeunesse pleine de motivations et d'idéaux politiques. La photographie de William Lubtchansky est l'une des plus belles que le cinéma des années 2000 fut capable de nous offrir : fortement contrastée, graisseuse voire charbonneuse, la lumière donne au métrage des allures de rêve évanescent, lui conférant une dimension onirique assez stupéfiante. Louis Garrel et Clothilde Hesme sont remarquables, évitant l'écueil du jeu naturaliste que le propos pouvait laisser supposer... Il est pourtant fort dommage que le film de Philippe Garrel ne tienne pas toujours sur la longueur, suscitant un ennui paradoxalement proche de l'état d'hypnose. Les Amants Réguliers est de ces films fascinants qui parviennent à concilier réflexion historique et ambitions artistiques dans un même mouvement. Du cinéma exigeant, long et copieux mais magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2010
    Dur de croire que le film est sorti en 2005 tellement il est imprégné des deux années qu'il traite: 1968 et 1969. Entre révolte, amitié, amour, beauté et poésie, on a du mal à imaginer qu'il aurait pu être mieux réalisé. Les trois heures que durent le film pourront en faire fuir certains mais si les longs films ne vous font pas peur, il n'y a pas à hésiter! Une photographie en noir et blanc à couper le souffle, des idées sous-jacentes aussi subtiles que critiques, des acteurs empreints d'une jeunesse flagrante et libre, Les Amants réguliers est un petit bijou qui rejoint tous les formidables films sortis pendant la décidément très fructueuse année 2005.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2010
    Les amants réguliers est un film très étrange pour moi, même si je ne suis pas rentré dans le film tant que ça, je ne peux pas me résoudre à mettre une appréciation négative, tant le film est beau, bien joué, le noir est blanc est magnifique, jouant beaucoup avec les clairs/obscurs surtout dans la première partie. L'ambition de film de parler de Mai 68 est parfaitement bien rendu, l'histoire d'amour est belle, sobre, touchante, et puis le duo d'acteur est excellent, ces gens sont tous beaux devant la caméra de Garrel filmant son propre fils encore mieux que d'autres réalisateurs tels que Honoré.
    Mais comme dit, le film ne m'a pas passionné outre mesure, mais c'est sa pure beauté, son intelligence qui m'a frappée, rendu presque amoureux de ces images, il faudrait que je le revois dans quelques années, lorsque le temps aura passé, que j'aurai digéré, vu d'autres films de Garrel…
    Mais c'est très très beau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 août 2009
    Lorsque débute le générique de fin, on oublie la longueur du film pour ne garder en tête que ces scènes magnifiques, ce superbe noir et blanc, cette réflexion politico-sociale, cette fresque fellinienne, cette légèreté (oh quelle scène de danse sur les Kinks) et cette tendresse parfois... (les combattants de la nuit qui rentrent raconter leurs aventures à leur mère). Après une analyse fine et juste sur mai 68 (est soulevé le fait que les syndicats et le PC ne voulaient pas d'une révolution, eux voulaient seulement de l'argent, "comme si le bonheur, c'était le salaire"), la jeunesse déçue, trahie, se renferme dans un appartement de tous les excès (opium...) mais de pureté aussi (repère du peintre, du poète, du touchant Gauthier). Histoire d'un groupe, histoire d'un couple se mêlant à l'Histoire tout court (un rapprochement avec Hiroshima mon amour serait possible) avant que tout n'éclate. Et quel esthétisme dans tout cela ! Pourquoi parler quand tout est dans l'expression du visage, si bien captée par la caméra de Garel ? Et de fait les rares dialogues sont souvent inaudibles comme si là n'était pas l'important. Les sons, eux, se détachent. Clothilde Hesme et Louis Garrel, sublimés par le noir et blanc, sont parfaits, beaux, amoureux. Mais voilà, l'amour n'est pas toujours le plus fort : François en fait l'amère expérience et, dans une rêverie finale, s'en va.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2016
    Dans ce beau et long poème en image qui reste sans doute le plus net de son auteur, Philippe Garrel a voulu copier intentionnellement "La maman et la putain" de Jean Eustache, personnalitè issue du cinèma de Truffaut et de Godard comme le fut jadis Garrel! Le rèsultat à l'ècran est surprenant car on se croirait revenu en plein mai 68 (Garrel avait 20 ans durant les èvènements) avec un noir & blanc granuleux dû au travail admirable de Lubtchansky! Garrel s'appuie aussi beaucoup sur "The Dreamers" de Bertolucci, sortie en 2003, mais pour une raison plus profonde ("Prima della rivoluzione"). "Les amants règuliers" est fait de passages et de relais, celui d'une jeunesse retrouvèe sous les traits de Louis Garrel (Cèsar du meilleur espoir masculin), le fils prodige du metteur en scène qui apporte avec talent toute sa jeunesse, son charme, sa fragilitè! Clotilde Hesme, dont c'est la première apparition au cinèma, joue Lilie, la fille dont François tombera amoureux foudroyè! Les hèros des amants règuliers - beaux, jeunes, malades d'amour, un peu « bobo » sur les bords - sont des corps èlectriques, magnètiques! il eût fallu un Eustache pour faire un chef d'oeuvre! Mais Garrel s'en sort avec les honneurs et les scènes de barricades dans la première partie parviennent à propulser le film dans les hautes sphères! Reposant sur deux personnages essentiels (François & Lilie), l'intrigue progresse - entre anarchie, romantisme, idèes rèvolutionnaires et opium - vers un final d'une puissance dramatique remarquable...
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    298 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2009
    Séduisant de prime abord pour sa reconstitution d'une lutte solitaire et/ou éparpillée, le film devient ensuite une sorte de manifeste de salon guère crédible, et surtout empli de maniérisme: comme chacun sait en amour comme en fiction l'empressement et l'exagération peuvent être des tues-l'amour...
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