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    Les Amants Réguliers
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    3,0
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    44 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 février 2009
    Voici donc la quintessence de la nullité du cinéma français des intellectuels du dimanche : un film consternant d'ennui, mal filmé, avec une prise de son si exécrable qu'on peut à peine distinguer les dialogues, ce qui n'est pas franchement un mal tant ceux-ci sont affligeants de banalité. Attention! préparez-vous à trois interminables heures de gros plans sur les points noirs des acteurs aux yeux vitreux. En lisant le scénario, on découvre une histoire sentimentale tragique qui devrait remuer tout spectateur, sauf qu'on ne se rend pas compte du déroulement des événements principaux du film. Au début, il ne se passe pas grand chose, mais à a fin il ne se passe plus rien : le protagoniste erre (comme tout au long du film), mais encore fallait-il deviner qu'il était en train de mourir. En gros, 10 800 secondes d'existence perdues pour rien, pendant lesquelles on s'emmerde bien régulièrement. La seule chose dramatique dans ce film est certainement l'incompétence du réalisateur.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2009
    Les évocations cinématographiques de mai 68 et de sa jeunesse ne sont finalement pas si nombreuses et «Les amants réguliers» (2004) pourrait bien être la plus juste. Presque tout y est: les barricades, les grands idéaux, le romantisme rimbaldien, les fumeries, les rêves opiacés, les amours libres, le désespoir sous perfusion, les slogans qui tiennent lieu de pensée ... Seule nous est (presque) épargnée la libération sexuelle (ouf!), suffisamment traitée ailleurs, avouons-le! Le problème, c'est qu'on est, quoi qu'on dise d'un soi-disant recul critique (qu'on ne vienne pas me dire que Garrel renie son passé!), dans le registre commémoratif de l'hagiographie nostalgique (si, si) ! Dès lors, à moins d'appartenir au cercle des croyants (ce qui n'est pas mon cas), il n'est pas inconcevable qu'on puisse se sentir parfois un peu largué! Les longues liturgies enfumées de ceux qui deviendront bientôt, pour la plupart, les «bobos», mieux que réconciliés avec le capitalisme naguère honni, .... pour celui qui ne pratique pas, c'est fastidieux! Reste la forme. Et là, je dois rendre à César ce qui est à César. La mise en scène, très sobre et très rigoureuse, est remarquable. La photographie de Lubtchansky (je ne fais que répéter ce qui a été dit cent fois mais qui est vrai) est absolument splendide, le noir et blanc permettant de contourner le problème de la reconstitution historique (même si la solution est éculée) en donnant au spectacle son parfum «vintage». Le montage est intelligent, la musique discrète et les acteurs sont bons. En clair, «Les amants réguliers» dépasse de cent mille lieux «Les innocents» de tonton Bertolucci (avec pourtant le même fils à papa Garrel), même si ce sont surtout les membres de la secte qui y trouveront du plaisir. À découvrir, si ce n'est fait!
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    45 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2016
    Le seul veritable intérêt (avec la beauté du noir et blanc) de ce film 2 fois trop long réside dans la qualité de ses jeunes comediens avec a leur tete un formidable couple Garrel/Hesme aussi seduisant qu'agreable a voir jouer.La BO tres piano possede de delicieux passages bien qu'elle agace la + part du temps et le reste du film n'est constitué que de cadrages esthétisants et d'interminables plans fixes servant sans doute a cacher un scenario squelletique aux rares dialogues souvent inaudibles en +.La 1ere heure retracant les evenements de mai 68 s'avere soporifique (un comble !) et d'une totale inutilité avant que les 2 heures suivantes ne nous conte la relation amoureuse tourmenté de Garrel/Hesme noyé au milieu d'un groupe de jeunes ex-rebels devenus oisifs et passant leur temps a fumer de l'opium dans la maison du bourgeois de la bande ,la liberation sexuelle etant quand a elle a peine évoqué (re-comble !)
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2008
    La magnifique photographie de ce film ne laisse pas indifférent. Une image nette et obscure, des plans intelligemment conçus, et la présence simple et émouvante des acteurs, notamment Louis Garrel et Clothilde Hesme.
    Cependant, malgré la qualité du film, j'ai trouvé la première heure assez longue , et trop distante. Des amants réguliers, mais un film irrégulier, avec tout le charme que cela peut impliqué !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2008
    Un film intéressant, la photo est impeccable et la musique nous transporte presque dans l'univers du muet. Et une certaine alchimie opère, de plus en plus forte à mesure que le film avance, entre ces personnes qu'on devine à peine, et dont souvent les paroles ne nous parviennent qu'avec difficulté (revers de la médaille, ce son direct est parfois inaudible)... mais d'un autre côté, un film qui est tout sauf "humble", comme j'ai pu le lire. Au début, surtout, il nous donne à voir une caricature des "jeunes" de 68, qui volent, qui profanent, dont les journées sont uniquement employées à fumer de l'opium et à ahaner quelques principes révolutionnaires, bien douillettement allongés sur leurs sofas orientaux... lors de quelques scènes, on échappe de très peu au ridicule, comme lorsque l'un d'entre-eux, après avoir échappé à la police, raconte très tranquillement l'épisode, puis, et la caméra étant revenue sur lui, se met à ressembler à un mineur de Germinal et à porter toute la misère du monde sur ses épaules. Dans ces effets extrêmement appuyés, le film se met à ressembler à une mauvaise copie de "la maman et la putain", et à un plagiat à peine déguisé d'Eustache, jusqu'au mimétisme de l'acteur principal, dont on se demande s'il a voulu ressembler si fort à Jean-Pierre Léaud... malgré tout, un film tout sauf ennuyeux.
    Niko0982
    Niko0982

    66 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2008
    Prenant, bien réalisé et extremementbien joué.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2007
    Les amants réguliers est long. Il faut s'accrocher. Mais une fois rentré dedans, c'est un film merveilleux, superbement poétique, avec un noir et blanc somptueux. L'histoire : entre la révolte de Mai 68 et l'amour entre Louis Garrel et Clothilde Hesme. Tous les deux sont d'ailleurs parfaits, Louis Garrel m'impressionne de plus en plus et Clothilde Hesme séduit vraiment. Les amants réguliers est parfaitement maitrisé, et bien qu'un peu lent, est somptueux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2007
    Dans un noir et blanc délicieux, Garrel père fait jouer Garrel fils, franchement perceptible et limite saisissable, dans ce film humble et sympathique.
    smaya_la_tigresse
    smaya_la_tigresse

    6 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2007
    À plans interminables film trop long. À film trop long, ennui. Dialogues inaudibles mais photographie superbe. Clotilde Hesme (délicieuse) et Louis Garrel (à tomber) brillants. Où est le rythme dans ce film sur l'après mai 68'? Certainement pas dans les acteurs avachis sur leurs lits, assomés par l'opium. Quel dommage. À deux poids deux mesures, deux étoiles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2007
    Le noir et blanc est sublime. Les acteurs sont beaux et bien dirigés. Le père de Philipe garrel, Maurice, est absolument bouleversant. Clotilde Hesme est vraiment très excentrique. l'histoire est passionnante, mélancolique, puis carrément ravagée de tristesse. C'est une histoire d'amour qui s'abîme. C'est l'histoire d'un abandon. D'une défaite. C'est beau et c'est triste. Le montage des images entre elles est époustouflant. Garrel crée du sens juste en juxtaposant. Les séquences sont belles, longues, pleines de l'esprit récréé de 68. Il n'y a qu'à voir la bande-annonce pour comprendre à quel point ce film touche au sublime : cette scène de la danse est absolument magique. Mais tout, dans les Amants Réguliers, confine à la magie.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    150 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2007
    "Les Amants Réguliers", réalisé en 2005 est le 27ème long-métrage de Phillipe Garrel, lequel a pourtant bien du mal à se faire un nom auprès du grand public. Très acclamée par la critique, cette oeuvre fleuve (3 heures) a pour ambition de retracer le destin de jeunes personnages dans le contexte Français de Mai 68, le tout sur un ton presque autobiographique. Garrel a tenu à garder toutes ses prises de vues, tourner en son direct, noir et blanc et format standard ou 4/3, ce qui donne à son film un ton résolument nostalgique et un rythme très lent qui pourra destabiliser les plus nerveux d'entre-vous. Car oui, c'est bien de cela dont il s'agit, de nostalgie, souvenirs heureux et perdus partiellement reconstitués sous une caméra d'aujourd'hui avec le recul et la mâturité que le temps a donné au cinéaste. Il faut dire qu'esthétiquement, "Les Amants Réguliers" tient du superbe : la photographie extrêmement contrastée amplifie le côté phantasmé désormais inaccessible, les plans s'avèrent très travaillés et tenus, montés dans une rigueur totale en gardant un sens de la fluidité épatant. Riche dans son vocabulaire visuel, le film dénote aussi une brillante direction d'acteurs, tous très naturels et relâchés, campant sans pression et avec justesse leurs protagonistes. Les différents éléments apparaissent comme très bien liés et forment un ensemble captivant qui a bel et bien trouvé le ton juste. Pourtant, les clichés sont de mise (il faudrait des pages pour les énumérer), le scénario est tout ce qu'il y a de plus banal, l'histoire d'amour pas franchement approfondie, les thèmes traités assez vagues et parfois même politiquement correct, à la limite du "boboesque" ultraprésent dans le cinéma Français actuel. Tout cela reste donc gentillet, un peu bébête voire antiphatique malgré une excellente mise en scène et d'innombrables qualités graphiques.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 août 2007
    D’un noir et blanc exécrable, Garrel père fait tourner Garrel fils, franchement inaudible, dans ce film prétentieux et antipathique.
    leparrainz
    leparrainz

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2007
    Les Amants réguliers est un film de Philippe Garel, avec comme premier rôle son fils Louis Garel complété par Clotilde Hesme.
    Les deux protagonistes jouent à merveille et Garel brille tout particuliérement par sa facon d'être et sa posture.
    Le film est en noir et blanc ce qui renforce l'aspect agé du film puisque celui ci traite d'une histoire d'amour aprés mai 68.
    Ce sujet d'ailleurs assez peu répandu au cinema si mes souvenirs sont bosn est traité suffisamment ( le début y est largement consacré ) et est un excellent contexte historique. La musique qui appuie tout le film ( Vannier ) elle aussi est bien placée et digne d'intérêt.
    Mais ce qui frappe beaucoup plus, c'est la puissance du film qui à trés peu de dialogue et qui malgré tout fait passer de nombreuses émotions à travers les visages et les gros plans sur ceux ci. Mais aussi à travers le regards des personnages qui à lui seul résume tout.
    Parfois même, les phrases ne se finissent pas car il n' ya pas de besoin de mots dans certaines situations et les mots se perdent pour laisser la place à l'émotion pure. De plus, les silences supplantent le dialogue et laisse s'éxprimer les sentiments de l'amour éveillé entre les deux jeunes gens.
    Cette phrase mémorable résume le film : Cométe, à toute vitesse et...
    A l'affiche, je sentais le bon film et à Venise, ils n'ont pas fait erreur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2007
    Un chef-d'oeuvre absolu du cinéma français : Ph. Garrel a cette capacité de capter les situations esthétiques et jubilatoires au possible. Cette magnifique façon de filmer vient s'ajouter à de profondes et intéressantes réflexions de philosophie politique. Bref, c'est une oeuvre universelle à voir, à revoir, à rerevoir...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 novembre 2006
    Un seul mot: déception. Pourquoi un tel déluge de bonnes critiques pour cet apathique film fleuve ? 3 heures d'ennui profond. Les évenements de mai 68 sont résumé en un plan fixe insensé sur une voiture en flammes avec 3 individus de dos qui gesticulent au premier plan. Les idéaux révolutionnaires des jeunes de l'epoque sont passés à la trappe et discrédités par ces bourgeois oisifs vivant aux crochets d'un de leurs amis riche héritier. Oisiveté pesante, d'ailleurs: des personnages indifférenciés vont et viennent sans but précis dans une grande maison, et fument et re-fument de l'opium. François et Lilie, sensés filer le parfait amour, on plutot l'air de s'ennuyer ensemble, et font de grandes balades filmées en plan serré dans les petites rues de Paris ou on a posé çà et là une voiture d'époque pour faire joli. La liberation sexuelle, évoquée pour la forme, est elle aussi jetée aux oubliettes (évidemment: Philippe Garrel filme son fils). La prise de son est atroce, et lorsque les dialogues sont par extraordinaire audibles, Garrel les recouvre avec acharnement de pénibles morceaux de piano. Le montage est tout simplement aberrant. Ne réchappent du naufrage que le noir et blanc, qui est un artifice commode pour faire "vintage", mais est utilisé avec une grande maestria, et Louis Garrel et Clothilde Hesme, excellents.
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