AlloCiné
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Votre avis sur Le Trou noir ?
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Un nanard bien sympathique, ça se laisse voir. Evidemment les effets spéciaux sont super vieillots mais le scénario et les personnages réussissent à nous divertir.
Après l'avoir revu des années plus tard, je trouve que « Le Trou Noir » n'est pas si mal finalement. Bien que totalement irréaliste et truffé d'incohérences, il s'inscrit parfaitement dans l'idéologie bien-pensante typique de Disney. Les effets spéciaux étaient plutôt avancés pour l'époque, ce qui a valu au film une nomination aux 7th Saturn Awards. « Le Trou Noir » est un voyage nostalgique dans une autre époque. Daté comparé à des œuvres comme « Star Wars », le film possède un charme certain et des personnages attachants, en particulier Vincent, le robot facétieux, et des acteurs renommés tels que Maximilian Schell, Anthony Perkins et Ernest Borgnine. Bien qu’il ait vieilli, notamment au niveau des effets spéciaux, « Le Trou Noir » conserve un certain intérêt, offrant une expérience de science-fiction à la fois rétro et divertissante. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
DEDANS A TRAVERS ET AU DELA - DOCTEUR REINHARDT
Dans les confins de la galaxie , le vaisseau spatial Palomino avec à son bord une équipe de scientifique de journaliste et d'explorateur et d'un robot VINCENT découvrent près d'un trou noir un vaisseau (semble t'il) abandonné le USS CYGNUS...après des péripéties ils arrivent à l'intérieur de ce vaisseau étrange .
LE PREMIER PAS DANS LA COLONISATION DE LA GALAXIE - Docteur Kate Mc Crae
spoiler: 1979 année de sortie de Alien , en pleine période Star Wars (1977 ) Disney décide de sortir Son Star Wars le Trou Noir , Disney est alors sous la direction de Ron Miller (1933-2019) alors directeur de Walt Disney Productions depuis 1976 . La production du film commence fin 1977 .
spoiler: Ce film présente des acteurs renommés Maximilian Schell (Un pont Trop Loin - le Dossier ODESSA ) figure inquiétante du film avec son robot MAXIMILIAN , Ernest Borgnine (bientôt acteur de Supercopter et New York 1997) , Robert Forster , Anthony Perkins - docteur Alex Durant fanatique des découvertes de Reinhardt , Yvette Mimieux dans le rôle du docteur Kate Mc Crae .
spoiler: Les effets spéciaux sont classiques pas de numérique et parfois un peu kitsch certes cela vaut pas Star Wars évidemment , les robots avec VINCENT et le vieux BOB sont parfois comiques (les deux robots souffrent de la comparaison avec RD2D2 et C3PO) , le robot du docteur Reinhardt est MAXIMILIAN de couleur Rouge . Le Trou Noir est impressionnant vu de l'extérieur puis de l'intérieur .
spoiler: Le Docteur Reinhardt personnage principal du film est joué avec intelligence mystère et froideur par Maximilian Schell , une bonne intérprétation .
spoiler: La fin est assez ouverte et par contre surprendra le spectateur .
La musique est de John Barry et mérite d'être redécouverte avec parfois des tons sombres et crépusculaires parfois lumineux .
IL A UNE ARAIGNEE DANS LE PLAFOND - Charles Pizer (sur Reihnardt)
Des stars , des combats de laser , l'espace . Un film à revoir même si évidemment il n'atteint pas les sommets comme les films de science-fiction de l'époque style STAR-WARS ou ALIEN , cela montre un certain décalage entre aujourd'hui (les années 2020) où Disney n'offre rien d'autre que des films fast-food à base idéologique lassantes...et ces années là 70-80-90...Disney prenait des risques artistiques et ce trou Noir en est la preuve éclatante tonalité du film plus sombre entrée dans la science-fiction . Le Trou Noir est une sorte de 20 000 lieues sous les mers mais dans l'espace selon un critique de l'époque Schickel est dans un sens il a raison , c'est une odysée spatiale à voir .
Dans les confins de la galaxie , le vaisseau spatial Palomino avec à son bord une équipe de scientifique de journaliste et d'explorateur et d'un robot VINCENT découvrent près d'un trou noir un vaisseau (semble t'il) abandonné le USS CYGNUS...après des péripéties ils arrivent à l'intérieur de ce vaisseau étrange .
LE PREMIER PAS DANS LA COLONISATION DE LA GALAXIE - Docteur Kate Mc Crae
spoiler: 1979 année de sortie de Alien , en pleine période Star Wars (1977 ) Disney décide de sortir Son Star Wars le Trou Noir , Disney est alors sous la direction de Ron Miller (1933-2019) alors directeur de Walt Disney Productions depuis 1976 . La production du film commence fin 1977 .
spoiler: Ce film présente des acteurs renommés Maximilian Schell (Un pont Trop Loin - le Dossier ODESSA ) figure inquiétante du film avec son robot MAXIMILIAN , Ernest Borgnine (bientôt acteur de Supercopter et New York 1997) , Robert Forster , Anthony Perkins - docteur Alex Durant fanatique des découvertes de Reinhardt , Yvette Mimieux dans le rôle du docteur Kate Mc Crae .
spoiler: Les effets spéciaux sont classiques pas de numérique et parfois un peu kitsch certes cela vaut pas Star Wars évidemment , les robots avec VINCENT et le vieux BOB sont parfois comiques (les deux robots souffrent de la comparaison avec RD2D2 et C3PO) , le robot du docteur Reinhardt est MAXIMILIAN de couleur Rouge . Le Trou Noir est impressionnant vu de l'extérieur puis de l'intérieur .
spoiler: Le Docteur Reinhardt personnage principal du film est joué avec intelligence mystère et froideur par Maximilian Schell , une bonne intérprétation .
spoiler: La fin est assez ouverte et par contre surprendra le spectateur .
La musique est de John Barry et mérite d'être redécouverte avec parfois des tons sombres et crépusculaires parfois lumineux .
IL A UNE ARAIGNEE DANS LE PLAFOND - Charles Pizer (sur Reihnardt)
Des stars , des combats de laser , l'espace . Un film à revoir même si évidemment il n'atteint pas les sommets comme les films de science-fiction de l'époque style STAR-WARS ou ALIEN , cela montre un certain décalage entre aujourd'hui (les années 2020) où Disney n'offre rien d'autre que des films fast-food à base idéologique lassantes...et ces années là 70-80-90...Disney prenait des risques artistiques et ce trou Noir en est la preuve éclatante tonalité du film plus sombre entrée dans la science-fiction . Le Trou Noir est une sorte de 20 000 lieues sous les mers mais dans l'espace selon un critique de l'époque Schickel est dans un sens il a raison , c'est une odysée spatiale à voir .
Un Disney méconnu malheureusement.
Trop en avance sur son temps car jugé trop sombre et faisant peur aux enfants à l’époque.
Descendu par la critique comme un « sous star Wars ».
Un Disney à part comme un certain Condorman.
Reste pour moi un des films de la firme au grande oreille un des meilleurs avec 20000 lieues sous les mers.
À la limite de d’ésotérisme/du religieux…
Et quelle musique…
Trop en avance sur son temps car jugé trop sombre et faisant peur aux enfants à l’époque.
Descendu par la critique comme un « sous star Wars ».
Un Disney à part comme un certain Condorman.
Reste pour moi un des films de la firme au grande oreille un des meilleurs avec 20000 lieues sous les mers.
À la limite de d’ésotérisme/du religieux…
Et quelle musique…
Un grosse production pour l'époque. La musique de John Barry sonne comme celle de Bernard Hermann.
Les premiers temps où Disney s'essaye à un film "adulte"
Les premiers temps où Disney s'essaye à un film "adulte"
Bon film, la musique est digne d'une grosse super production, beaucoup d'acteurs célèbres Anthony Perkins, Ernest Borgnine...ect...
Les effets spéciaux sont bien, les robots amusants, le scénario intrigant.
Pour un film de 1980, c'est une belle prouesse...
Les effets spéciaux sont bien, les robots amusants, le scénario intrigant.
Pour un film de 1980, c'est une belle prouesse...
je m'en fou de ce que dit le public
pour moi ça a toujours été une perle
attirant, prenant, intense, mystérieux
le trou noir est un super film
un petit star wars datant de 1979
j'ai encore le fameux theme principal dans ma tête
la fin est terrifiante en fait car on sais pas que qu'il va arriver aux passagers
heureusement que je suis pas le seul à adorer ce film
pour moi ça a toujours été une perle
attirant, prenant, intense, mystérieux
le trou noir est un super film
un petit star wars datant de 1979
j'ai encore le fameux theme principal dans ma tête
la fin est terrifiante en fait car on sais pas que qu'il va arriver aux passagers
heureusement que je suis pas le seul à adorer ce film
Totalement irréaliste, bourré d'incohérences, mais en plein dans l'idéologie dans l'idéologie bien pensante .
des décors qui certes était au top dans les année soixante dix mais qui aujourd'hui sont remiser dans l'armoire et Heureusement car décors en carton , certains objet sont fantaisie ou son juste factice st cela ce vois beaucoup trop même pour l'epoque en question. la musique superbe qui a depuis été maintes fois reprises à titre de générique elle est excellente. Maximilian Schell excellent dans son rôle du Dr Reinhardt, Anthony Perkins étonnant dans celui du Dr Durant. Nous retrouvons également dans ce film: Ernest Borgnine, Yvette Mimieux ou encore Robert Foster, tout ce petit monde participe evidémment à la bonne tenue de ce film. dommage que l'histoire ne soit pas plus approfondie, surtout qu'elle présente un certain intérêt au départ. sans vouloir spoiler au nous a vendu un genre de film qui au finale n'est pas et ne parle pas de sont sujet qui devait être traiter au début c'est donc de la publicité mensongère et ces t bien dommage car ça aurait était plus intéressant.
des décors qui certes était au top dans les année soixante dix mais qui aujourd'hui sont remiser dans l'armoire et Heureusement car décors en carton , certains objet sont fantaisie ou son juste factice st cela ce vois beaucoup trop même pour l'epoque en question. la musique superbe qui a depuis été maintes fois reprises à titre de générique elle est excellente. Maximilian Schell excellent dans son rôle du Dr Reinhardt, Anthony Perkins étonnant dans celui du Dr Durant. Nous retrouvons également dans ce film: Ernest Borgnine, Yvette Mimieux ou encore Robert Foster, tout ce petit monde participe evidémment à la bonne tenue de ce film. dommage que l'histoire ne soit pas plus approfondie, surtout qu'elle présente un certain intérêt au départ. sans vouloir spoiler au nous a vendu un genre de film qui au finale n'est pas et ne parle pas de sont sujet qui devait être traiter au début c'est donc de la publicité mensongère et ces t bien dommage car ça aurait était plus intéressant.
un début prometteur, des rebondissements attendus, parfois des grosses incohérences physiques mais on passe un bon moment devant un film qui fait bien plus que son age .
Un film qui déjà venait du passé, certainement l'effet trou noir, puisqu'il faisait déjà vieux d'au moins 20 ans lorsqu'il est sorti en 1979, avec ces décors kitch, ses costumes datés et ses robots statiques. La réponse de Disney à Star Wars et au 2001 de Kubrick qui lui date de 1968 et avec lequel la comparaison fait mal. Il faudra donc le voir plus comme une curiosité en s'empêchant d'être trop exigeant. Le point du scénario le plus intéressant, est le docteur Reinhardt, sorte de capitaine Némo de l'espace et qui aurait mérité d'être plus développé.
Gamin, j’avais vu « le Trou Noir » avec enthousiasme dans mon cinéma de quartier. En exagérant à peine, le film fait, plus de 40 ans après, presque pitié à revoir, sonnant terriblement cheap malgré ses atouts (son synopsis, son casting, sa musique). De deux ans son aînée, la version d’origine de l’opéra galactique de George Lucas a comparativement bien plus de gueule.
Les personnages sont capables de respirer dans l'espace. Vers la fin lorsque le vaisseau se brise ils montent à l'extérieur du vaisseau. Auparavant ils ont connu une décompression rapide dans le caisson du jardin mais plus tard lorsqu'un météore détruit celui du wagon ils n'ont pas le même problème. Ils ont également la capacité de respirer dans l'espace à ce stade. Les météores sont des boules rondes et incandescentes. Dans l'univers réel les météores sont des morceaux de roche froide flottant dans l'espace. La scène où l'unique météore déchire la carcasse du vaisseau et roule ensuite dans la longue chambre est peut-être cool du point de vue des effets spéciaux mais elle est tout simplement risible. Nous remarquons que le météore a juste la bonne taille pour entrer dans la chambre. Des robots humanoïdes incroyablement avancés qui se déplacent avec des mouvements raides et saccadés peuvent tirer des boules de lumière sans problème mais ne peuvent pas toucher des personnes immobiles. Ce film aurait pu être tellement mieux mais il n'a pas été fait pour l'être. Il n'y a tout simplement aucune comparaison avec d'autre film de science-fiction de 1979 comme Alien. Le Trou noir ne devrait être vu par des personnes de plus de 10 ans mais les moins de 10 ans vont s'ennuyer pendant une grande partie du film et ne comprendront pas la fin. En fait je ne pense pas que beaucoup de gens comprendront la fin..
On ne peut pas juger de ce film sans le remettre dans son contexte historique : il est sorti en 1979.
Mais justement, en le regardant, on le croirait sorti des années 50 ! On le dirait contemporain de Planète interdite mais il est sorti 23 ans après !
Il faut se rendre compte qu'il est sorti après 2001 : l'odyssée de l'espace, la planète des singes et Star Wars, la même année qu'Alien.
En-dehors du générique en 3D wireframe (qui démarre 2 minutes après la musique sur fond noir sans aucune justification) , tout fait vieux. Quelques maquettes et mate paintings sont corrects mais dans l'ensemble, on est sur du kitch bien moche.
C'est mal joué, aucun acteur n'a l'air de croire à ce qu'il dit. Le robot de l'équipage est ridicule : avec ses grands yeux carrés on dirait l'horloge d'il était une fois l'homme.
Vu sur Disney+, justement parce que j'en avais entendu parler à propos du générique en images de synthèse, en HD on voit bien les câbles qui font croire à l'apesanteur.
Rien à sauver sur ce film, pas même sa fin plutôt... déconcertante.
Une étoile pour la pièce d'histoire que représente le générique.
Mais justement, en le regardant, on le croirait sorti des années 50 ! On le dirait contemporain de Planète interdite mais il est sorti 23 ans après !
Il faut se rendre compte qu'il est sorti après 2001 : l'odyssée de l'espace, la planète des singes et Star Wars, la même année qu'Alien.
En-dehors du générique en 3D wireframe (qui démarre 2 minutes après la musique sur fond noir sans aucune justification) , tout fait vieux. Quelques maquettes et mate paintings sont corrects mais dans l'ensemble, on est sur du kitch bien moche.
C'est mal joué, aucun acteur n'a l'air de croire à ce qu'il dit. Le robot de l'équipage est ridicule : avec ses grands yeux carrés on dirait l'horloge d'il était une fois l'homme.
Vu sur Disney+, justement parce que j'en avais entendu parler à propos du générique en images de synthèse, en HD on voit bien les câbles qui font croire à l'apesanteur.
Rien à sauver sur ce film, pas même sa fin plutôt... déconcertante.
Une étoile pour la pièce d'histoire que représente le générique.
🎬 RENGER 📼
Au coeur d'une lointaine galaxie, l’équipage du Palamino détecte au loin une étrange présence, celle d’un trou noir. Aux abords se trouve l’USS Cygnus, une station spatiale disparue il y a 20ans. Ils décident d’aller à sa rencontre…
La firme aux grandes oreilles tente le pari dès le début des années 70 de surfer sur la mode des films catastrophe tels que L'Aventure du Poséidon (1972) & La Tour infernale (1974). Sauf que le projet mettra un temps fou à voir le jour, connaîtra des réécritures, sera abandonné pour être repris par la suite. Résultat, on se retrouve avec le tout premier space-opera made in Disney, qui n’a qu’un seul but, surfer sur l’engouement du public pour le premier volet de la saga Star Wars sorti deux ans plutôt. Sauf que cette grosse production ne connaîtra jamais le succès tant espéré.
Il est assez surprenant de constater que pour une production estampillée Disney, le film puisse donner l’impression d’avoir été réalisé avec très peu de moyen. Avec des SFX et décors relativement kitch, voir cheap, comme si l’on avait affaire à un film catastrophe digne des années 60. Rappelons tout de même qu’à la même époque, était sorti La Guerre des étoiles (1977) ou encore Alien (1979), tous les deux avec un budget de 11 millions $, alors que celui-ci atteint les 20 millions, c’est à n’y rien comprendre.
Un scénario que l’on sent calibré pour les adultes et qui tout à coup, vire vers une audience plus jeune, comme si Disney avait voulu ce film à destination des enfants (alors que très clairement, je ne leur recommande pas, ils vont être largués en un rien de temps, d’autant plus que le film s’avère extrêmement pessimiste). Le film pâti d’un scénario qui a connu maintes et maintes réécritures, un pitch anémique qui s’enlise et endort littéralement le spectateur pendant toute la première partie (sur un film de 90min, on trouve rapidement le temps long). En effet, il faudra attendre la première heure pour que le film daigne enfin se révéler et nous offrir autre chose que cette fumeuse histoire de vaisseau fantôme, avec cet équipage amorphe et Vincent, leur robot en carton-pâte (et au visage de toon !). Sans parler des trop nombreuses conversations pseudos scientifiques, véritable branlette mentale où l’équipe nous gerbe au visage sa science infuse auquel on ne pige rien et eux non plus.
C’est d’autant plus regrettable qu’en dehors de cette intrigue soporifique, se cachent de magnifiques maquettes, trompes l’œil en matte-painting et de très beaux décors, avec notamment l’architecture de l’USS Cygnus, sorte de cathédrale spatiale avec ses verrières et son côté steampunk façon Jules Verne.
En dehors de son sympathique casting (Anthony Perkins, Ernest Borgnine, Yvette Mimieux & Robert Forster), il faut aussi souligner une musique bien trop présente et entêtante de la part John Barry. Au final, Disney nous offre ici ce qui s’apparente à un téléfilm de luxe, une œuvre bien trop ambitieuse pour les moyens et les talents mis en œuvre.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
La firme aux grandes oreilles tente le pari dès le début des années 70 de surfer sur la mode des films catastrophe tels que L'Aventure du Poséidon (1972) & La Tour infernale (1974). Sauf que le projet mettra un temps fou à voir le jour, connaîtra des réécritures, sera abandonné pour être repris par la suite. Résultat, on se retrouve avec le tout premier space-opera made in Disney, qui n’a qu’un seul but, surfer sur l’engouement du public pour le premier volet de la saga Star Wars sorti deux ans plutôt. Sauf que cette grosse production ne connaîtra jamais le succès tant espéré.
Il est assez surprenant de constater que pour une production estampillée Disney, le film puisse donner l’impression d’avoir été réalisé avec très peu de moyen. Avec des SFX et décors relativement kitch, voir cheap, comme si l’on avait affaire à un film catastrophe digne des années 60. Rappelons tout de même qu’à la même époque, était sorti La Guerre des étoiles (1977) ou encore Alien (1979), tous les deux avec un budget de 11 millions $, alors que celui-ci atteint les 20 millions, c’est à n’y rien comprendre.
Un scénario que l’on sent calibré pour les adultes et qui tout à coup, vire vers une audience plus jeune, comme si Disney avait voulu ce film à destination des enfants (alors que très clairement, je ne leur recommande pas, ils vont être largués en un rien de temps, d’autant plus que le film s’avère extrêmement pessimiste). Le film pâti d’un scénario qui a connu maintes et maintes réécritures, un pitch anémique qui s’enlise et endort littéralement le spectateur pendant toute la première partie (sur un film de 90min, on trouve rapidement le temps long). En effet, il faudra attendre la première heure pour que le film daigne enfin se révéler et nous offrir autre chose que cette fumeuse histoire de vaisseau fantôme, avec cet équipage amorphe et Vincent, leur robot en carton-pâte (et au visage de toon !). Sans parler des trop nombreuses conversations pseudos scientifiques, véritable branlette mentale où l’équipe nous gerbe au visage sa science infuse auquel on ne pige rien et eux non plus.
C’est d’autant plus regrettable qu’en dehors de cette intrigue soporifique, se cachent de magnifiques maquettes, trompes l’œil en matte-painting et de très beaux décors, avec notamment l’architecture de l’USS Cygnus, sorte de cathédrale spatiale avec ses verrières et son côté steampunk façon Jules Verne.
En dehors de son sympathique casting (Anthony Perkins, Ernest Borgnine, Yvette Mimieux & Robert Forster), il faut aussi souligner une musique bien trop présente et entêtante de la part John Barry. Au final, Disney nous offre ici ce qui s’apparente à un téléfilm de luxe, une œuvre bien trop ambitieuse pour les moyens et les talents mis en œuvre.
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Roub E.
A cette époque Disney n’avait pas acheté la saga Star Wars et se contentait d’essayer de la copier. Essayer est bien le mot car quand on revoit « le trou noir » on a du mal à croire que ce dernier a été réalisé après la guerre des étoiles et Alien. C’est un film incroyablement kitsch, ou tout ce qui est décors et effets spéciaux fait plus penser aux années 50 60 qu’au début des années 80. Et pourtant le film n’est pas désagréable loin de la. Si l’on s amuse du côté suranné de ce que l’on voit on peut même apprécier une histoire qui semble être un mélange de 20 000 lieues sous les mers et de 2001 l’odyssée de l’espace. Le personnage du professeur Reinhardt est assez intéressant (ce qui n’est pas le cas de tous les membres d’équipages du Palomino), dans sa mégalomanie, sa quête au mépris de tout le reste. Si on dépasse son esthétique ratée le trou noir peut être un bon moyen de faire découvrir la Sf à des petits.
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