L'Entente cordiale marque une nouvelle rencontre de Christian Clavier et Daniel Auteuil sur un tournage. Ils s'étaient disputé les faveurs d'Isabelle Adjani en 1981 dans Clara et les chics types et s'étaient croisés sur les plateaux de tournage d'Attention les yeux ! en 1976 et des Héros n'ont pas froid aux oreilles en 1979.
Vincent de Brus et Christian Clavier ne se seront pas quitté longtemps puisqu'ils avaient déjà travaillé ensemble en 2005 pour L'Antidote. L'acteur y partageait l'affiche avec Jacques Villeret, mais également François Morel et François Levantal qu'il retrouve dans L'Entente cordiale.
L'Entente cordiale marque la première participation de l'acteur britannique John Cleese dans un film français. L'expérience semble lui avoir plu puisqu'il a déclaré que, bien loin des journées de 15 heures de travail des tournages américains, le rythme de tournage français était plus humain.
Lors du tournage à Londres, le réalisateur Vincent de Brus a rencontré des difficultés d'ordre climatique. Ayant dans un premier temps essayé de faire face au froid, à la neige, à la grêle et au gel, et au vu de ce que coûtait le tournage, l'équipe du film dû rentrer en France où des intérieurs en studio et des extérieurs dans des lieux de Paris maquillés servirent de décors anglais.
Si l'actrice anglaise Jennifer Saunders avait eu l'occasion de tourner en France pour un épisode d'Absolutely Fabulous, c'est la première fois qu'elle apparaît dans un film français.
Le producteur de L'Entente cordiale Christian Fechner avait déjà produit L'Antidote. Connu pour avoir été le producteur de nombreux films de grands cinéastes français tels que Claude Zidi (Le Grand bazar, L'Aile ou la cuisse, La Zizanie), Jean Girault (L'Avare, La Soupe aux choux) ou encore Patrice Leconte (Une chance sur deux, La Fille sur le pont) Christian Fechner s'est essayé à la réalisation en 1992 avec Justinien Trouve ou le batard de Dieu.
Le décor de la suite d'hôtel où ont lieu plusieurs scènes du film a été construit en studio. Vincent de Brus explique notamment que cela lui laissait plus de libertés et qu'aucun palace ne lui aurait de toute façon permis de tourner ce qu'il souhaitait : en effet, la suite est le théâtre d'explosions et de dégradations de toutes sortes.