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    Disgrace
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    3,0
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    42 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2018
    C'est un très beau film, dérangeant parce qu'il remet en place l'histoire de l'Afrique du Sud et de l'ère coloniale. C'est l'histoire d'un père blanc qui imite les habitudes de l'homme blanc dans ces pays, et se sert de son pouvoir pour capturer des jeunes filles métisses. En gros, c'est sa passion avec la littérature. Et sa fille, donc, une génération plus tard. Elle vit aux antipodes de son père. Jeune femme blonde en milieu rural, désert, et qui prend sur elle pour rééquilibrer le monde. Il s'ensuit une incompréhension entre le père et la fille. Mais peu à peu le père va finir par comprendre quelque chose, et essayer à son tour de voir l'avenir de l'homme. Personnellement je ne me suis pas ennuyé.
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2018
    J'ai bien aimé la réalisation et le jeu des acteurs en particulier de Malkovich. En revanche le scénario reste assez spécial. La première partie attire l'attention par contre par la suite le film prend une direction assez inattendue. On a l'impression qu'il s'agit d'un genre de réflexion métaphorique autour de l'afrique du sud, de la violence et de la cohabitation des blancs et des noirs mais peut être que je me trompe. En tout cas je n'ai pas vraiment accroché sur la fin.
    Philippe R.
    Philippe R.

    3 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2017
    Résigné, l'homme, s'agenouille devant la réalité de la vie, la vie qui ne ressemble en rien à la sienne.
    s'il pensais maîtriser, controler , modeler l'être humain à sa façon , il l'a compris ,cela ne lui a pas n'apporté le bonheur ,se remettre en question, pardonner, se soumettre ,là est la réponse.
    Dans une contrée ou l'homme et l'animal sont si proches, de part tout ses égard, la loi est ainsi faite .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 février 2014
    Je connaissais Eastwood comme acteur-réalisateur humaniste. En témoigne le non moins somptueux "Sur la route de Madison" dans l'un de ses premiers films à ce sujet derrière la caméra. Et voici "Disgrâce" de Steve Jacobs. Il signe ici son second long-métrage et ancre son histoire dans le contexte post-Apartheid.
    Comment un professeur de lettres, sexuellement incontrôlable, va tenter de renouer un lien avec sa fille suite à une de ses mauvaises fréquentations ? Que peut il faire devant le viol de sa fille ? Il reste impuissant (malgré sa révolte plus qu'ombrageuse), et tente de comprendre le sens de son existence.
    Steve Jacobs emploie John Malkovich dans le rôle du professeur. Malkovich campe merveilleusement bien un personnage rongé par ses complexes. Sa performance, aussi majuscule soit elle, nous scotche totalement et littéralement pendant la durée du film. Il nous prouve, de par sa palette de sentiments, qu'il sert admirablement le propos du film. De "Disgrâce", Malkovich tient non seulement le haut de l'affiche, mais il nous prouve à sa juste valeur qu'il a les épaules pour interpréter ce genre de rôle, aussi intéressant soit il, ambigüe et sublimement incorporel. Au final, John Malkovich arrive à nous faire oublier qu'il est J. Malkovich. Coup de maître, John !! Respect ! Tu nous prouves ainsi ta possibilité de tourner dans un certain cinéma d'auteur. Extra. Un point d'orgue inavouable. J'adore !!
    Avec Jessica Haines (pour son premier rôle au cinéma) qui frappe fort ; Fiona Press (elle aussi au début de sa carrière), irréprochable ; et Eriq Ebouaney (acteur éclectique : "La piste" pour Eric Valli, il tombe ensuite dans l'horreur pour "La horde", et il revient pour Madame Birkin dans le voyage de "Thelma, Louise et Chantal"), qui m'a fait parfois penser à Dennis Haysbert (vu chez Monsieur Mann ("Heat") et aux côtés de Julianne Moore dans "Loin du paradis") à cause de son interprétation remarquable, poignante et apaisante. J'en redemande Eriq !
    Couronné par la mise en scène de Steve Jacobs, "Disgrâce" ne s'égare pas et sur le fil du sujet dénonce amèrement et sans aucun scrupule la vie sud-africaine dans le territoire des hommes noirs. Une maîtrise totale, des plans séquences à la Melville choisis, des dialogues sans fioritures, une fluidité palpable de tous les instants, une musique trop peu présente (j'aurai aimé qu'elle soit mirobolante), une interprétation générale à couper au couteau, tels sont les ingrédients de "Disgrâce", basé sur le roman éponyme de J. M. Coetzee (que je ne jamais lu).
    "Disgrâce" : un film indépendant poignant avec un John Malkovich saisissant. Âmes sensibles, s'abstenir. 2 étoiles sur 4.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Très proche du livre original dont il n'atteint pas la force et l'émotion, cette adaptation de Steve Jacobs se laisse néanmoins regarder. Le réalisateur montre bien les contrastes et faiblesses de l'Afrique du sud, pays éternellement clivé entre blancs et noirs. John Malkovich me paraît moyennement convaincant dans ce film, qui manque assez cruellement d'intensité par rapport à l'histoire qui est racontée ici. Même la scène qui marque le tournant du film ne m'a pas tellement plu. Il aurait fallu s'éloigner un peu plus du livre pour en faire un film plus personnel. Le réalisateur, soucieux de respecter l'œuvre de Coetzee, signe donc là un film trop académique.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Bonne adaptation du roman de Coetzee. On suit avec intérêt l'évolution du personnage joué par John Malkovich, même si ce dernier a tendance à abuser d'une afféterie quelque peu lassante. Jessica Haines, qui joue sa fille, est remarquable de sincérité.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    La folie ambiente qui règne autour de ce drame est hallucinogène. Comment ne pas être absorbé par le jeu de Malkovich. Un rôle à la fois pervers, mais qui tourne surtout autour du scandale. Ici, le politiquement correct est banni. On dénonce une cruauté monstre qui fait écho à l'état de la civilisation sud-africaine actuelle. On en sort avec une certaine honte, celle de l'impuissance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2013
    @ fredegonde : lorsque vous plagiez littéralement les critiques de traversay1 (qui lui a mis 3 étoiles), ayez le bon goût et la modestie de le faire avec discrétion
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    « Disgrace » est l’œuvre d’un réalisateur australien presque inconnu, Steve Jacob (mais son précédent et premier film « La spagnola » était déjà une œuvre très originale).

    « Disgrace » est un FILM DIAGNOSTIQUE…
    Le diagnostique d’une société se relevant d’un traumatisme.
    Le traumatisme ? « Disgrace » se passe en Afrique du Sud dans l’immédiat après apartheid…
    43 ans d’apartheid…
    Qui se souvient des « locations » mot dérisoire désignant les cités réservées aux noirs, entourées de barbelés et surveillées la nuit ?
    Qui se souvient des plages séparées. D’un côté celles pour blancs et de l’autre celles pour les « colorés » et les chiens (je l’ai vu à Luderitz, en Namibie qui était alors « occupée » par l’Afrique du Sud).
    Grâce à Mandela ! Le bain de sang fut évité…
    Mais les séquelles des traumatismes sont bien là, dures comme le livre, paru en 1999, dont s’inspire le film et signé Coetzee, prix Nobel de littérature (2003

    La morgue hautaine et froide du professeur David Lurie masque sans doute le regret enfoui de l’ancien monde… Dominer, asservir… Sa sexualité en témoigne.
    Voici que ceux dont on déniait même l’humanité sont libérés du joug de leurs oppresseurs.
    Ils reprennent leurs droits avec la rage et la fierté que leur donne la liberté toute nouvelle !
    Dans cet entre-deux mondes les remous, les aigreurs et les vengeances sont à jour…
    D’un côté comme de l’autre…
    Les noirs considérés comme des animaux, des chiens, au temps de l’apartheid, laissent aux blancs la possibilité de s’occuper des… chiens…
    Ce n’est pas moi qui le dis… C’est ce que l’on voit dans le film !

    Tourné de façon très classique, avec un découpage quasi chirurgical, avec une photographie froide et fonctionnelle et surtout servi par un John Malkovitch à son sommet, par Jessica Haine interprêtant Lucy avec un réalisme si froid qu’il en est presque inquétant on se trouve avec « Disgrace » face à UNE REUSSITE
    UN TRES BON FILM NECESSAIRE ET PRETANT A REFLEXION…
    MAIS DUR !
    Mulder13
    Mulder13

    25 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2013
    Des acteurs géniaux, une ambiance dérangeante et saisissante, des personnages qui ne réagissent pas comme on a l’habitude, tout ça donne une force indéniable au film, et le rend passionnant.
    Georges P.
    Georges P.

    74 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2013
    Un grand film tiré d'un grand roman de Cootzee. Malkovitch est surprenant et très efficace. Le rendu de l'ambiance est parfait, avec ses pesanteurs, ses temps et ses paysages spectaculaires
    stillpop
    stillpop

    83 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2012
    Je suis tombé sur un nouveau type de film : celui qui fait boire !
    Que peut-on faire d'autre quand on subi une telle attaque de toutes les illusions qui font encore croire à un rêve d'humanité ? Sans parler de ma sensibilité de féministe convaincu ?
    Ce film, qui est un chef d'œuvre à bien des points de vue, est le pire pamphlet sur la lâcheté humaine qui n'ait jamais été filmé.
    C'est la pire expérience que puisse vivre un occidental laïc sur ses illusions dans l'être humain et particulièrement la femme.
    On ne sort pas indemne de ce piment infâme qui continue longtemps après à torturer notre philosophie scientiste et réduire les humains à des chiens. On peut s'imaginer être les derniers défenseurs de la république scolarisée et laïque ou définitivement accepter la merde immonde et pragmatique qui fait le terreau du reste du monde.
    Mais le plus éprouvant est sans doute la position des Femmes, celles qui par leur faiblesse physique finissent par contaminer leur force psychique.
    Le portrait de cette lesbienne honteuse et suicidaire autant que de cette étudiante fleur bleue qui ne dit pas non à trois rendez vous avec un homme avant de crier au scandale, tout ce qui reste dans notre espoir dans l'évolution mature et éclairée de la condition humaine est balayée en deux heures trente de supplice. Ce manque de courage pour affronter la solitude, qu'elle soit humaine ou existentielle.
    Cette lâcheté face à l'inéluctable ne tient plus face aux avancées sociales et scientifiques du vingtième siècle. Le phénomène de tribu, de patriarcat ancestral et pire : moral, est un supplice pour tout ceux qui se sont épanouis sous le joug de la raison. Lorsque la république donne la justice logique et l'individualité, le communautarisme offre le diktat de la loi du plus fort sur les plus faibles qui sont d'accord pour se sentir moins seuls.
    Je parle ici de statistiques et de théories, des exemples de réussites d'harmonie existent dans les deux mondes, mais un seul est par principe liberticide.
    Bref, ce film est dérangeant par son propos, mais aussi sa facture ultra classique qui parle de la violence sans la montrer réellement, et c'est presque pire, car en plus de la haine, il y a l'acceptation de ce que l'on pressent sans l'avoir enduré.
    Une forme très simple, un propos très fort, un dégoût qui reste quelques jours, un peu comme « Martyrs », les images en moins, les cauchemars idem.
    A déconseiller aux fragiles idéalistes qui croient que le vernis de la civilisation a recouvert la bête immonde et frustre qui sommeille dans la mondialisation. A moins que ce soit une vaccination ?
    No Spoiler
    No Spoiler

    21 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2012
    Malkovitch fait du Malkovitch, divergeant son strabisme à l'envie et cultivant la bouche bée d'adolescent pré-pubère au service d'un personnage complexe qu'on ne comprend donc pas facilement...
    vanou97
    vanou97

    46 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    Dubitatif après le générique... Malkovich très bon, histoire froide pour un sujet difficile... Il est impossible de donner un avis raisonné tant le ressentit nous rend morose... Le rythme, notamment avec la bande son nous ennuie par moments.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 mai 2011
    Beurk ! Glauque en tous points, ce film est juste inutile
    à part le jeu d'acteur et John Malkovitch qui m'a attirée, je ne retire rien de ces personnages tous aussi écoeurants et pathétiques les uns que les autres, chacun à sa manière
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