Votre avis sur Le Grand chemin ?
5,0
Publiée le 23 février 2025
Quand vous avez un scénario aussi mince que celui-ci et que vous en tirez un film aussi bien construit, qui sonne juste à chaque seconde avec des acteurs qui sont au summum de leur art, avec des bons sentiments aussi bien exprimés. Alors, oui, on est dans le chef d’œuvre. Attention toutefois, il s'agit bien d'un film à faire pleurer dans les chaumières. Mais il fait du bien!
A voir par tous, ceux qui aiment les histoires humaines et le cinéma simple, sans prise de tête, qui fleure bon la vie!
4,0
Publiée le 10 février 2025
Un film dont je gardais un bon souvenir et qui n'a pas vieilli, le casting est d'une grande justesse, et la vie de cette France pas si lointaine est très fidèle à la réalité, pas très différente des années 80 dans lesquelles j'ai grandi, et où j'ai pu voir, en particulier à la campagne, des personnages ou des scènes équivalentes. Pour moi, c'est à voir après "La gloire de mon père" et "Le château de ma mère" tant on est dans une sorte "d'après Pagnol". Score d'affinité 83 : cohérent :-)
Mathieu Killian

99 critiques

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4,0
Publiée le 11 février 2025
Louis, n'est pas enchanté de devoir passer ses grandes vacances, chez Marcelle, l'amie d'enfance de sa mère et son mari Pelo.... Le père s'étend fait la malle et elle sur le point d'accoucher, elle n'a pas vraiment d'autre solution. spoiler: Louis, un vrai petit parisien, ignorent tout de la vie à la campagne..... Mais l'espiègle Martine, la jeune voisine, va l'initier à la vie .
. Le couple des LUCAS, n'arrive plus à ce parler... spoiler: On découvre par la suite que le couple à perdu un enfant, Jean- Pierre qui aurait l'âge de Louis mais dont l'accouchement s'est mal passé, ce qui est à la cause de leur disputes
Le passage de Louis durant les vacances va transformer aussi bien la vie de Louis, Martine, et des Lucas ...
4,0
Publiée le 13 janvier 2025
"Le grand chemin" est un film simple et sobre mais poignant et touchant du début à la fin. La mise en scène est intelligente et parvient à véhiculer tendresse et émotion avec une certaine nostalgie de l'enfance et de la campagne de la fin des années 50. Le scénario offre de belles scènes, parfois drôles, parfois tristes, les acteurs sont très convaincants. Au final, "le grand chemin" fera oublier le présent pendant 100 minutes et nous plongera dans un temps nostalgique avec beaucoup de tendresse.
3,5
Publiée le 14 novembre 2024
"Le grand chemin" est un film très populaire que j'ai beaucoup vu à la TV lorsque j'étais tout jeune. J'en avais un bon souvenir mais en le revoyant je le trouve correct mais sans plus. Parfois les souvenirs nous trahissent et l'on est parfois déçu lorsqu'on revoit un film des années plus tard. Richard Bohringer (Pelo) et Anémone (Marcelle) jouent très bien ce couple de campagnards, en froid depuis des années. Le petit garçon parisien en vacances chez eux perturbera beaucoup leur petit monde.
5,0
Publiée le 21 août 2024
J'ai versé ma petite larme un peu comme tout le monde...
Film superbe.
Tout y est quasiment parfait.
Le jeu des acteurs,l'histoire,le cadre,la musique...
Bohringer est exceptionnel
Camille

24 critiques

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5,0
Publiée le 28 janvier 2024
Un merveilleux film qui ne raconte pourtant presque rien. Le petit parisien qui vient passer les vacances chez la campagnarde copine d'enfance de sa mère. Dans un premier temps, elle est adorable avec Louis, tout le contraire de son mari, avec qui elle ne cesse de se disputer, surtour quand il rentre ivre régulièrement. Petit à petit, le bourru révèle un coeur tendre et une relation de complicité s'établit entre le gamin et l'homme, ce qui rend jalouse sa tata de substitution, en mal d'enfant. Louis découvre aussi les joies de la vie simple avec sa petite voisine dévergondée. Mais tout ne peut pas aller toujours pour le mieux. Louis découvre aussi les déconvenues de la vie, notamment les relations problématiques des adultes, des couples qui se déchirent, se séparent, se violentent, mais se retrouvent aussi après des années, rapprochés par l'amour qu'ils portent tous 2 à un enfant qui n'est pas le leur. C'est beau, émouvant, simple, réaliste, triste, joyeux aussi, drôle. Je recommande sans réserve. Un goût de douce France, qui rend nostalgique.
4,0
Publiée le 11 janvier 2024
Le récit du petit citadin qui découvre la campagne a déjà été narré de nombreuses fois et "Le grand chemin" passe par à peu près tous les poncifs. Cependant les relations entre les personnages sont touchantes et les interprètes sont parfaits.
4,0
Publiée le 27 septembre 2023
Le titre fait référence au nom de l’arrêt d’autocar sur la ligne Nantes-Saint-Brévin, à 600 m de Rouans, commune (1520 habitants en 1962) du pays de Retz, traversée par l’Acheneau, rivière (30 km) alimentée par le lac de Grand-Lieu et affluent rive gauche de la Loire. Le film n’a pas vieilli et se caractérise par une grande sobriété et justesse de ton, plein de « décence ordinaire », (« Common decency ») chère à Georges Orwell (1903-1950). D’inspiration autobiographique (le fils du réalisateur, Antoine, 10 ans, joue Louis, alter ego de son père enfant) mais sans égocentrisme, ni pathos. Le film entremêle 2 thèmes, les souvenirs d’un petit parisien, Louis, 9 ans, qui découvre la vie à la campagne, en été, grâce à Martine, 10 ans (Vanessa GUEDJ), fille délurée de la voisine coiffeuse (Pascale ROBERTS) et l’histoire d’un couple qui héberge Louis [sa mère, Claire (Christine PASCAL), dactylo, l’ayant confié car en fin de grossesse et séparée de son mari, maître d’hôtel à Nice], Marcelle (ANÉMONE, 37 ans et qui a obtenu pour ce rôle le César de la meilleure actrice en 1988), couturière, et Pelo (Richard BOHRINGER, 45 ans et qui a obtenu pour ce rôle le César du meilleur acteur en 1988), menuisier, en perdition ; spoiler: l’une est rongée par la perte d’un bébé à l’accouchement (en 1949, soit il y a 10 ans) et l’autre, noie sa solitude dans l’alcoolisme.
Le film raconte une histoire universelle et touchante, dans une France (1958) qui n’existe plus [très bien reconstituée avec une photographie de Claude LECOMTE et des décors et accessoires ( spoiler: globe de mariée dans la chambre de Louis, obus gravé sur le buffet deux corps de la cuisine, automobiles
) de Thierry FLAMAND qui joue également le rôle du médecin], privilégiant l’aspect documentaire ( spoiler: saignée et dépeçage du lapin par Marcelle, plumaison des poulets par les femmes, toilette de Louis dans une bassine, W-C dans le jardin, linge mis à bouillir dans une lessiveuse, consommation de civelles, même si la pêche a lieu de novembre à mars et non en été
) à la nostalgie.
Albin Coanet

1 critique

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5,0
Publiée le 31 août 2023
Un monument. Des acteurs extraordinaires, ou juste parfaits. Une émotion incroyable, avec une bande originale géniale: rien à jeter.
2,5
Publiée le 13 août 2023
La ressortie en salle de ce grand succès du cinéma français de l'année 1987 dont les deux acteurs principaux ( R.Bohringer et Anémone) furent couronnés du César du meilleur acteur et actrice, permet de le voir ou de le revoir dans les meilleures conditions pour évaluer sa pérennité.

Les films sur l'enfance ou le personnage se retrouve séparé de sa famille biologique pour se retrouver dans une autre qui lui est étrangère, ont donné naissance à des réalisations de premier ordre.

On peut citer sans chercher beaucoup " la maison des bois" et " l'enfance nue" de Pialat ou " Je suis heureux que ma mère soit vivante" de C.Miller.

Avec " le grand chemin" ( le titre vient du lieu dit où se passe l'action - située dans la campagne Nantaise à la fin des années 50), on n'atteint pas et malheureusement de loin, ces titres pourtant beaucoup moins connus.

Il faut dire qu'une fois passée l'exposition du propos ( un garçonnet de 9 ans est confié par sa mère à une amie, le temps pour elle d'accoucher d'un nouvel enfant, dont le père est absent), " le grand chemin" fera surtout du sur place.

La faute à un scénario qui manque de finition, mais qui laisse, il est vrai, de temps à autre affleurer une scène qui fonctionne.

C'est Richard Bohringer qui sauve le film grâce à une interprétation formidable ( il est bon à chaque fois qu'il apparaît à l'écran), Anémone étant de son côté beaucoup plus irrégulière selon les scènes.

Le film aborde le thème de la perte et du deuil d'un enfant, ses conséquences sur la vie du couple, l'amour qui n'a pas besoin de trouver une origine biologique pour être ressenti et donné, la perte inhérente à la vie elle-même...

On ne peut pas nier que certaines scènes ici ou là, sont émouvantes et bien servies par une bande son qui rehausse adroitement les effets produits par certaines scènes.

Cependant, si le potentiel du " grand chemin" est indéniable, il est desservi par une mise en scène plate et pataude afadie par une photo banale.

Troisième opus d'une filmographie qui compte huit longs métrages à ce jour, c'est le plus grand succès public d'un réalisateur qui ne se caractérise pas par sa créativité, même s'il n'est pas dépourvu de savoir faire.
4,0
Publiée le 29 juillet 2023
Un film magnifique d'émotions, bien enfouies depuis des années, qui ressurgissent, sublimées par la présence innocente d'un petit parisien, et une exceptionnelle musique.
4,5
Publiée le 28 juin 2023
Film vu lors d’une « avant-première » de la version restaurée : le passage au numérique vaut le coup d’oeil car le grain argentique a été gardé. Avec toutes les possibilités offertes par les nouvelles technologies, c’est un choix formidable de la part de Jean-Loup Hubert que d’avoir garder l’aspect argentique. Ça ne vieillit pas le film, ça le transpose à cette époque des trente glorieuses, pendant les chaleurs de l’été, quelque part dans la campagne nantaise.

Nous pourrions croire que le film vise la nostalgie, du c’était mieux avant, mais c’est d’abord un témoignage basé sur l’enfance du réalisateur.
Un autres thème spoiler: le deuil
apparaît dans le film représenté Marcelle et Pelo qui se noient dans des subterfuges, différents, spoiler: l’alcool et la bondieuserie
, mais aux résultats identiques. Le film trace aussi le portrait de deux femmes, Marcelle et Martine. Deux âges, deux caractères, deux visions de la vie.

Il n’y a pas de grands effets, c’est académique, et le film est vivant. Certains plans sont magnifiques. Une très belle photographie. La musique du film : elle ne m'a pas marquée.
Je regrette que les enfants n’aient pas eu de césars au vu de leur jeu alors qu'Anémone et Richard Bohringer l'ont eu aussi.

C’est un film universel, parlant de l’enfance, du couple, de la mort de manière simple.

Mes scènes préférées : ce sont les scènes qui seraient censurées dans les films d’aujourd’hui spoiler: (la première scène du lapin et celle avec les civelles).
4,5
Publiée le 26 octobre 2023
« Le Grand Chemin » réalisé par Jean-Loup Hubert en 1987, est librement inspiré de sa propre enfance. Nous sommes en 1959 et Claire, jeune femme enceinte abandonnée par son mari, confie son fils Louis (Antoine Hubert, le fils du réalisateur) âgé de 9 ans, à son amie d’enfance Marcelle (Anémone) vivant à Rouans près de Nantes avec Pelo (Richard Bohringer), menuisier et alcoolique. Louis va découvrir les charmes de la campagne grâce à Martine (Vanessa Guedj), une petite voisine. Mais petit à petit, Louis va percevoir la souffrance de sa famille d’accueil dont la cause ne sera clairement dite que tardivement dans le film.
Un film très fort reposant sur Anémone et Richard Bohringer qui ont chacun reçu le César du meilleur acteur … sans oublier les enfants et Martine qui n’a pas sa langue dans la poche !
chris slatcher

11 critiques

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5,0
Publiée le 7 novembre 2022
Une belle carte postale du passé, avec une fresque tout en couleur de personnages authentiques. On revois Anémone jeune et Bohringer dans la force de l'âge dans un décor plein de nostalgie en couleurs et en émotions. Un film à savourer sans détour, image par image. Vous retrouverez à coup sûr votre âme d'enfant, votre côté espiègle et curieux d'antan.
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