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Biertan64
51 abonnés
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3,5
Publiée le 18 septembre 2021
A la croisée de ce grand chemin, se trouvent un drame en monde rural et l'évocation des souvenirs d'enfance de Jean-Loup Hubert. Richard Bohringer excelle dans un rôle d'homme bourru attendri par ce gamin citadin qu'il accueille le temps des vacances et sa relation avec Anénome, obscurcie par une tragédie latente, confère un ton dramatique à cette histoire bonne enfant. Touchant par moment, entrainant des sourires bienveillants par d'autres, ce film humain joue sur des émotions universelles, tendresse, tristesse, sur la nostalgie de l'amitié enfantine et sur bons sentiments.
Un film sur la vie, la mort, l'amour, la vie... Un grand grand film, qui se revoit avec toujours plus de plaisir. Le scénario est très bon, chaque scène est une réussite, la musique est délicate et ponctue les moments difficiles. Un film initiatique, à voir à partir de 9 ans, et à revoir une fois tous les 10 ans pour le plaisir.
Film magnifique qui malheureusement perd peu à peu de sa popularité au fil des ans. On peut difficilement faire plus sincère que ce film si poignant, si mélancolique, si émouvant, qui est beaucoup plus profond qu'un simple "film de vacance". Anémone et Bohringer qui trouvent là probablement leur meilleur rôle remporteront tous les deux un césar pour leur interprétation.
Dans la France rurale des 50’s, le petit Louis va passer ses vacances d’été chez un couple d’amis de sa mère sans enfant pendant qu’elle va retourner mettre naissance à son deuxième enfant sur Paris. Deux thèmes dans ce film, le premier concerne Louis qui découvre la vie à la campagne en compagnie d’une jeune voisine. Une histoire d’amitié au parfum de déjà vu se noue entre ces deux-là, laissant place à quelques scènes assez drôles. Le second thème tourne autour du triangle formé par le couple qui l’accueille et Louis. Tiraillé entre ces deux adultes en conflit permanent, il va être un médiateur involontaire et le catalyseur du rebond d’un couple malade d’un lourd passé à porter. Les thématiques pouvaient être intéressantes, mais ce film est très classique, convenu et prévisible. Jean Louis Hubert n’hésite pas à jouer les violons et le tire larme à outrance et fait preuve d’une grande indigence artistique. Dans son écriture et sa mise en scène, tout rappelle les téléfilms contemporains. Mais il devait répondre à un besoin de l’époque puisqu’il s’agit de son plus gros succès (4ème au box office français de 1987) et permit à Borhinger et Anémone de remporter chacun un César. Cette dernière ne sera par la suite pas très tendre avec un film qu’elle jugea médiocre… Tout comme nous, enfant de 12ans ½ compris. Et pourtant je fis parti, à sa sortie, du public conquis… Mystère. tout-un-cinema.blogspot.com
Un film justement récompensé par une pluie de Césars en 88. Éminemment humain, plein des joies et des blessures de la vie. Les acteurs sont parfaits avec une mention particulière pour les deux enfants. C’est tendre, bouleversant et crédible. Bonne BO. Il y a du « Jeux interdits » dans ce film tourné à Rouans près de Nantes.
Le temps est cruel. Gros succès public et critique en 1987, le film est aujourd'hui inregardable. D'une mièvrerie sans bornes, éclairé au mirador, l'exercice scolaire de Mr Hubert que tout le monde a oublié pue la France villageoise vantée par les affiches électorales de Mitterrand.
Superbe film, que je regarde chaque fois avec la même émotion. Anémone et Richard Bohringer sont bouleversants et les deux gamins si attachants... La jeune actrice qui incarne le rôle de Martine est incroyablement douée.Nous avons tous connu une Martine aussi délurée que celle-là dans notre enfance, qui nous a inititiés , entre malice et rigolade, aux mystères de la vie.
un film non exempt de maladresses, mais qui réussit à faire passer des émotions: celle du petit garçon qui au contact d'e sa copine ingénue va découvrir petit à petit le vraie vue et le fait qu'en fait, il n'a pas de papa et celle du couple (très bon jeu D'anémone) qui l'a accueilli transitoirement, le temps que sa maman accouche qui va petit à petit, gràce à cet enfant de substitution, renouer ses liens après un terrible drame dont ils n'ont su faire le deuil
« Le grand chemin », sorti en 1987, est une comédie familiale toute simple réalisée par Jean-Loup Hubert. Le cinéaste insuffle un brin de nostalgie dans cette histoire inspirée de son enfance. Un jeune garçon (Antoine Hubert, le propre fils du réalisateur) se retrouve placé, le temps des vacances, dans une famille d’accueil à la campagne. C’est le temps des découvertes et d’un parcours initiatique. Les interprétations d’Anémone, en mère écorchée, et de Richard Bohringer, en père alcoolique, contribuent grandement à l’intérêt du film. Ils obtiendront d‘ailleurs le César du meilleur acteur pour leurs rôles respectifs. Bref, un mélodrame bon enfant.
Un film réaliste avec Bohringer notamment qui incarne un personnage simple et complexe en même temps. Le tout donne une image champêtre attachante bien que assez cru mais où est montré surtout la sensibilité plus que les travers ce qui permet d'avoir un développement dans l'ensemble bienfaisant pour l'histoire. Un ton qui est davantage un hymne à la joie qu'une critique de moeurs qui est bien plus fréquente dans les films français. Cela donne un peu d'air sain à beaucoup cette année là 1987.
J'affectionne ce genre de petite histoire sans prétention comme savent si bien le faire les français, sans action à deux balles inutiles, sans effets spéciaux excessifs, juste la campagne et une histoire de famille. Bravo aux acteurs, en particulier Richard Bohringer (même si on ne comprends pas forcément toujours bien ce qu'il dit) et la regrettée Anémone bien sûr qui se prend tellement d'affection pour le petit Louis qu'elle le considère comme le fils qu'elle n'a jamais eu. Justement les petits Louis et Martine sont très attachants, cette dernière est une petite fille bien débrouillarde, bravo aux deux jeunes acteurs/trices. Je vous conseille de regarder ce film au moins une fois, c'est une belle histoire tout ce qu'il y a de plus authentique.
Une bien belle histoire contre la déprime. Anémone et Richard Bohringer mettent tout leur talent d'artiste dans ce couple brisé par le destin. Les jeux des enfants sont justes et renvoient à nos expériences d'enfant personnelles. C'est drôle, c'est touchant, c'est un très beau film.
« Le grand chemin », un des innombrables lieux-dits français, est surtout le premier gros succès cinématographique de Jean-Loup Hubert avec deux acteurs au sommet de leur art, qui ont d’ailleurs été primés aux Césars (Anémone et Bohringer). Le réalisateur aurait même mérité d’avoir lui aussi sa statuette, mais la concurrence avec « Au-revoir les enfants » de Louis Malle était trop rude ! Pourtant, ce film sur un enfant parti en vacances d’été chez un couple d’amis de la mère abordant des sujets importants comme les séparations difficiles et surtout la mort d’un enfant à sa naissance, ne démérite pas ! L’émotion y est très présente, mais les pitreries des enfants (tous deux excellents de naturel !) et l’ambiance de la campagne des années 60 sont également deux atouts majeurs de ce métrage que l’on peut voir et revoir en famille car c’est un très bon divertissement.
Simplement un joli film qui mettait à l'honneur les joies de la campagne. Deux duos de comédiens, Antoine Hubert et Vanessa Guedj d'un coté, Anémone et Richard Bohringer de l'autre. L'insouciance et les soubresauts de l'enfance, les devoirs et les secrets du monde des adultes. Malgré une mise en scène quelconque, on suit avec plaisir ces aventures et mésaventures. Bohringer avait rarement été aussi bon dans un rôle de tendre, Anémone était parfaite comme d'hab. Un film simple et initiatique