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David D.
11 critiques
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4,0
Publiée le 15 octobre 2024
Comédie drôle et dynamique. On se marre. A voir pour passer un bon moment avec des supers acteurs. Les américains sont passés maîtres dans l'art de la Comédie !
Partant sur un pitch on ne peut plus potache, 40 Ans et Toujours Puceau s’avère être aussi une critique de la société de consommation et une quête initiatique où les codes masculinistes sont mis en avant pour mieux en rire. Plutôt qu’une succession de gags pour ados prépubères, la narration (Judd Apatow aussi réalisateur et Steve Carell également acteur principal) privilégie le comique de situation et les scènes qui s’étirent en exploitant les gags sur la longueur, à la manière d’un Blake Edwards.
Le succès de cette comédie repose avant tout sur les trois personnages archétypaux que sont les collègues qui entourent et conseillent le héros (Andy/Steve Carell) et font tout pour l’aider à se déniaiser : Jay/Romany Malco, le don juan black, Cal/Seth Rogen, le psychologue de comptoir et David/Paul Rudd, le romantique pornophile qui ne peut pas passer outre sa dernière rupture. Associées à ces personnages masculins, on retrouve Catherine Keener en grand-mère sexy, Elizabeth Banks en libraire nymphomane, Kat Dennings en fille impatiente, Leslie Mann en célibataire alcoolique et Jane Lynch en patronne de magasin en manque de sexe.
Tout l’intérêt du film, outre son interprétation brillante et une réalisation efficace même si très classique, c’est d’avoir pu transposer, avec intelligence, un scénario habituellement réservé aux teen movies comme il y en a des dizaines, et d’un niveau souvent très mauvais, pour en faire une comédie sentimentale presque classique, tout en évitant les torrents de clichés que les deux exercices imposent.
A travers « 40 ans, toujours puceau », je m’interroge sur la morale de Judd Apatow. Je ne m’étais pas autant interrogé au moment de sa sortie. Certes, Judd Apatow a littéralement dépoussiéré la comédie romantique avec un langage cru, inscrit dans un sincère réalisme, avec des séquences de sexe punchi . Toutefois, ça reste assez pudique dans la forme et le fond frise la morale chrétienno-américaine pour ne pas dire crétino-américaine. En effet les scènes de sexe sont habillées pour les femmes, je n’y crois pas ! Encore moins quand Apatow déclare : « J'ai cherché à retrouver cette liberté, tant dans les dialogues que dans les comportements. Cela donne au film une authenticité proche de la vie. » En effet c’est juste proche, car dans la vie, les hommes aiment voir la poitrine de leurs partenaires et celles-ci la dévoilent pour participer à leurs excitations. Y en a assez de ces scènes où les femmes font l’amour habillée. Je peux comprendre que des actrices refusent de montrer leur poitrine. Il y a des metteurs en scène qui parviennent à filmer parfaitement les scènes de sexe où la nudité complète des femmes est parfaitement suggérée. A Apatow de faire preuve de maîtrise. Donc il est inutile de nous en mettre plein la vue avec des mots crus si la pratique ne suit pas, laquelle est percluse de pudibonderies exaspérantes !
Que ce soit « En cloque mode d’emploi » et « 40 ans, toujours puceau », le récit se termine spoiler: par un mariage . Judd Apatow sous couvert d’un type très décomplexé n’en demeure pas moins moralisateur. Ainsi, pour Andy (Steve Carell) et Trish (Catherine Keener) dans « 40 ans, toujours puceau » il nous dit implicitement qu’on ne peut faire l’amour spoiler: qu’après le mariage . Les fameux vingt rendez-vous sans sexe entre Andy et Trish s’apparentent à une abstinence qui flatterait la morale religieuse. Dans « En cloque mode d’emploi », Apatow marie Alison (Katherine Heigl) et Ben (Seth Rogen) pour légitimer l’arrivée du bébé.
En dehors de ces considérations morales et hypocrites qui m’irritent un peu, « 40 ans, toujours puceau » est un film plaisant mené par un très bon Steve Carell ; il a su traduire ce fardeau de la virginité imposée par la force des choses, des aléas de la vie de son personnage Andy. En tant que spectateur je compatis à ce personnage attachant. Et là pour le coup, Judd Apatow a visé juste avec cette authenticité « proche de la vie »… A voir en V.O si vous voulez, pour les voix de Steve Carell et Seth Rogen…
Voilà une très belle comédie portée par un excellent casting et avec un scénario très original. Ce film casse les codes et les préjugés autour du sexe et nous laisse réfléchir sur les plaisirs de la vie. Andy qui durant toute sa vie n'a jamais fait l'amour est un homme heureux et comblé dans sa vie. Cependant ces collègues de travail découvre qu'il est vierge et l'encourage à briser sa virginité. Voici tout le paradoxe de ce film puisque lorsque nous prenons du recul ces amis ne sont pas plus doués que lui. L'un d'entre eux est en dépression à cause d'une rupture, l'autre à une relation compliquée avec sa femme et le dernier semble être assez proche de la situation de Andy. Comme quoi l'amour n'est pas nécessaire dans la vie ! Franchement cette comédie au-delà de son aspect fun nous fait beaucoup réfléchir sur les points importants de la vie. A voir absolument !
"40 ans toujours puceau" est une comédie culte portée par Steve Carell où il incarne donc un quarantenaire qui n'a toujours pas eu de rapport sexuel. Les seconds rôles de Paul Rudd, Seth Rogen et Romany Malco sont assez amusants. Le film démarre assez fort avec quelques gags assez drôles, puis s'essouffle un peu sur la seconde partie qui est assez convenue. "40 ans toujours puceau" est une comédie américaine sympathique, et vaut surtout le détour pour Steve Carell qui tient ici son premier grand rôle.
Etonnant de la part de Judd Apatow, lui qui est souvent doué pour faire rire la populace ! Un navet qui manque d’humour et au scénario simplissime, qui a un potentiel pourtant… Même pas de scènette marrante. Le seul plaisir est de voir la jolie bande (Rogen & co) s’amuser.
De gros gags potaches voir très en dessous de la ceinture pour une comédie qui s'essouffle vite si ce n'est pour les scènes entre copains au magasin et le toujours bon Steve Carrell.
Vous vous attendiez à une comédie romantique originale ? Et bien c'est raté. Quelques situations mises à part comme le cour d'education sexuelle auquel se rend Ben Stiller avec la fille de sa copine, le reste est plus que convenu. Mais ce n'est pas le problème principal du film : il est grossier et passe completement à coté de ses propos. D'abord le sujet de la virginité n'est abordé que pour faire quelques blagues graveleuses et sert de pretexte pour la fameuse dispute de fin de film entre les 2 amants. A quelques détails prés, la meme histoire aurait pu etre raconté meme si le personnage n'avait pas été puceau. D'ailleurs on se demande vraiment comment il a pu en arriver là car il ne séduit pas moins de 4 femmes tout au long du film. C'est plus que James Bond lui meme. Quand qux affres de l'hyper masculinité que le film semnalit vouloir dénoncer, c'est raté aussi. Aucun des personnages masculains n'a évolué à la fin du film... Ils sont toujours aussi... masculins... . Mention spécial a Jay pour qui les infidélités n'auront aucune conséquences pour son couple... Non vraiment ce film est décevant tant par l'absence de vrai message que par un humour inutilement gras.
Alors que le titre et le thème pouvaient offrir un boulevard au mauvais goût et à la lourdeur, "40 ans toujours" est en réalité une (très) bonne surprise. Loin des clichés dans lesquels il aurait pu tomber, le film parvient à dérouler une réflexion simple mais pertinente sur la sexualité masculine (hétéro). Judd Apatow propose également une réalisation plutôt ambitieuse pour une comédie étasunienne. Enfin, l'interpretation de Steve Carell est formidable. Il parvient à donner vie et à rendre crédible son personnage grâce à la justesse de son jeu.
Je ne comprends pas très bien les notes spectateurs pour ce film. L'humour y est bien dosé et manque rarement son coup, cela est dû à la présence de personnages stéréotypés (indispensable dans une comédie selon moi) qui sont magnifiquement interprétés, notamment Steve Carrel qui colle parfaitement à son personnage. Le film aurait mérité la note 4/5 mais sa fin est un peu en dessous du reste du film.
Je viens de découvrir 40 toujours puceau et avec un titre pareil, on peut s'attendre à une grosse comédie américaine bien grasse. Et ce n'est pas totalement faux, les blagues ne volent pas très haut mais malgré ça, je trouve qu'il se dégage une énergie très positive de ce film. C'est évidemment du à la morale nian nian qu'on retrouve toujours à la fin de ce genre de comédie, mais on sent qu'un soin a été apporté au développement des personnages et que le but du film est d'accompagner Andy à grandir, et pas juste de se foutre de lui car il est toujours puceau. Ça donne une bonne énergie au film qui fait que même si c'est très loin d'être un chef d'oeuvre, j'ai passé un bon moment devant et j'étais curieux de suivre l'intrigue. C'est aussi grâce au super casting qui donne un supplément d'âme à l'œuvre, merci Steve Carell ! Bref, une comédie très classique mais qui reste bon enfant et agréable à suivre, je recommande.
Comédie sentimentale complétement rythmée par le jeu de Steve Carell. Beaucoup de tendresse et un humour bien dosé malgré quelques scènes parfois inutiles ou too much. Un bon moment où on pourra passer outre certains messages qui finalement s'adresse davantage selon moi à un public adolescent : l'amour nous tombe dessus et si la sexualité ne doit jamais être un tabou, rien ne nous oblige à suivre les préceptes d'une société qui voudrait sexualiser tous les rapports.
Un film divertissant, un peu culcul la praline, mais les blagues dans la bande de potes fonctionnent et on rigole un peu. Le montage final est peut-être un peu long pour ce type de film, mais on passe un moment agréable.