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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 décembre 2013
Pour être franc, je n'ai jamais été foncièrement fan des comédies Apatow. L'humour graveleux et balourd ne fonctionne pas sur moi. Mais plein de bonne volonté, je me suis décidé tout de même à regarder ce "40 ans, toujours puceau" étant donné tout le bien qu'en disaient mes proches par rapport à ce film. Mais bon, ce n'est pas la première fois que j'écoute les conseils de mes amis, et généralement une fois sur deux, je suis déçu. "40 ans, toujours puceau" raconte l'histoire d'un mec de quarante balais qui n'a jamais réussi à se dépuceler ("obvious" en même temps, vu le titre...). Et comme par hasard, le film va se concentrer sur les multiples tentatives que le bonhomme va faire pour enfin tremper sa bistouquette dans le turlututu d'une nana (j'adore m'exprimer en onomatopées). Bon, j'avoue que je n'attendais pas grand chose de ce film. Mais le résultat fut bien pire de ce que je pensais. Apatow aurait pu certes faire de cette histoire potache un film dénué de toute lourdeur (d'ailleurs on remarque bien que le réalisateur a essayé un minimum de ne pas tomber dans le vulgaire), mais malheureusement ce cher Judd se laisse rattraper par ses vils instincts qui le forcent à faire du lourd. En gros, on a une première partie lourdingue dans laquelle les potes du puceau l'emmènent dans des bars ou des nanas toutes plus saoul les unes que les autres sont la cibles d'êtres masculins ayant soif de sexe (ou l'inverse, ça marche aussi), pour enseigner à notre anti-héros comment s'y prendre avec les filles. Et c'est que ça pendant une bonne heure. Mon dieu, j'ai cru mourir tant c'était gras et absolument pas drôle. Puis, Apatow décide au beau milieu de son film bête et lourd de bifurquer dans un autre style, comme si il s'était rendu compte que son film tombait trop bas dans les méandres de la nullité. Ainsi, la seconde partie se révèle être une histoire d'amour avec une vendeuse que le puceau a rencontré. Sauf qu'il n'y a rien de romantique dans cette histoire. Certes, la vulgarité est moins présente que dans la première, mais la romance est tellement insignifiante et clichée que le film en devient mortellement chiant. Enfin voilà. Je n'ai aucunement adhéré à "40 ans toujours puceau" qui ressemble plus à un gros délire potache entre potes qu'à un véritable film. Sauf que moi et l'humour potache, ça ne marche que très très rarement, et pour ce long-métrage, ça n'a strictement pas marché.
Ah ce qu'on aime ce genre de comédies américaines où il se passe n'importe quoi ! Malgré son titre, ce film n'est pas super trash. Les acteurs sont tous meilleurs les uns que les autres. Après, ce n'est pas la comédie du siècle, mais ça vaut largement le coup d'œil.
Apatow ou le degré zéro du cinéma américain pourtant superbe. Vulgarité, sexisme et médiocrité sont au rendez-vous de ce navet (on n'ose parler de film) mettant en scène la beaufitude dans toute sa splendeur.
Judd Apatow se voudrait subversif à grand coup de "chatte, baise salope grosse chienne" et j'en passe (le vocabulaire d'insulte féminine est très fleurie non? mais je ne veut pas partir en croisade féminine ici) Pourtant c'est très prude pour être heureux en couple le héros il doit attendre le mariage; son amie ne trouve la sérénité que quand il découvre la vrai finalité de la sexualité selon l'église: la procréation et je passe sur la sexualité des ados.... Malgré la fausse ouverture d'esprit le film est d'un moralisme petit-bourgeois asséné à coup de marteau jusque dans la pénible fin chantée. Peut-être faudrait-il qu'Apatow en reste là quant a la réalisation et devienne exclusivement producteur?
Une des meilleures productions de Judd Apatow, le boss des comédies qui arrachent et qui tachent... Vachement ultra marrant... A voir aussi, "Mes meilleures amies", "Frangins Malgres eux" ( avec WILL FERRELL ... ), "walk hard" , "ricky bobby"............................. Il y en a une flopée..., des films toujours suffisamment bons.... GLOBAL JAZZALIST sur ton moteur de recherche
Ce film réalisé et produit par Judd APATOW est à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire du cinéma américain. En effet, il signe le renouveau de la comédie adolescente avec une vraie ''formule'' : des comédiens quasi inconnus, un ton politiquement incorrect, des blagues graveleuses irrésistibles, un scénario qui flirte souvent sur près de 2 heures (pour ses réalisations), une fin très conservatrice... C'est frais, léger même si la misère sexuelle est un sujet grave (on a vu mieux dans ''Extension du domaine de la lutte'' CQFD). Mais c'est surtout révélateur d'une époque où le geek est devenu le nouveau héros du ciné grand public.
Partant d'un pitch très contemporain, potentiellement drôle et subversif, Judd Apatow se contente de dérouler une histoire conventionnelle ponctuée de gags lourdauds et prévisibles. Evidemment, "The 40 year old virgin"(2005) nous offre quand même quelques bonnes vannes et certaines séquences sont réussies, dans le comique ou dans l'émotion. D'ailleurs beaucoup ont trouvé Steve Carell touchant dans ce rôle de gentil loser, même si je reste plus mesuré pour ma part, n'étant pas fan du personnage il est vrai. Les autres comédiens sont devenus depuis le noyau dur du clan Apatow (Paul Rudd, Leslie Mann, Seth Rogen...) qui a conquis les américains en s'appuyant sur un humour très souvent en-dessous de la ceinture, qui perso ne me séduit que très partiellement...
Ce film est bien entendu un peu crétin. Mais rien à voir avec l'horrible navet auquel on pourrait s'attendre. Bien que toujours crétin par son côté film d'ados pour adulte et bien que pathétique quant au rapport ambiguë que les américains entretiennent avec le sexe le film reste agréable à regarder et même marrant. Steve Carell se révèle être un bon acteur et son personnage parvient à nous intéresser. Dommage qu'aprés la première partie plutôt marrante le film vire au mélo romantique et nous ennuie. Comme si le film ne voulait pas assumer sa crétinerie marrante jusqu'au bout et voulait se racheter une conduite...
"40 ans, toujours puceau". En reniflant le titre, on penser s'attendre à une daube sans nom, frôlant la vulgarité, les inepties barbantes et les situations perverses. Mais en réalité, la première réalisation cinéma de Judd Apatow n'est pas si mal, notamment grâce à un Steve Carell amusant. Le scénario, même s'il en fait souvent trop, n'est pas aussi ridicule qu'on aurait pu le penser et au final, on se surprend à regarder ce film jusqu'au bout, se demandant si ce foutu quarantenaire finira par sortir le petit oiseau. Ca divertit un moment, même si on l'oubliera vite.