Thomas Riedelsheimer ne voit pas son film comme un documentaire : "Je trouve ce terme trompeur. Je dirais simplement un film" . Selon lui, il s'agirait plutôt d'une expérience des sens, "il relève de la méditation, mais ce mot ne traduit pas tout à fait l'esprit du film..."
Présenté à San Francisco en 2002, ce documentaire a remporté, entre autres, le Golden Gate Award, récompensant ainsi le travail de Thomas Riedelsheimer. En 2003, il a également reçu un prix au Festival du Film de San Diego, et l'équivalent de deux César en Allemagne.
Après le regard porté par un artiste sur la nature, Thomas Riedelsheimer s'est intéressé aux sons. Il s'est posé une question : comment représenter visuellement les millions de sons et de bruits qui nous accompagnent quotidiennement ? Il a proposé à une percussionniste écossaise, Evelyn Glenny, d'explorer l'univers des sons. Elle et Fred Frith, un musicien anglais reconnu, improvisent donc avec des instruments classiques mais aussi avec des objets du quotidien.