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stebbins
508 abonnés
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5,0
Publiée le 21 octobre 2008
Moins émouvant et plus impitoyable que Bad Lieutenant, The King of New York n'en demeure pas moins culte. Abel Ferrara offre à Christopher Walken l'un de ses plus beaux rôles : Frank White, véritable tête brulée, personnage à la philosophie tordue mais d'une intégrité toute particulière ( le visage de l'acteur évoque un drame nippon aux résonnances surréalistes... Samouraï ? ). Laurence Fishburne, Wesley Snipes ou encore Steve Buscemi viennent compléter le casting en campant des personnages non moins pittoresques. Le film d'Abel Ferrara joue la carte de la surprise ( la scène des retrouvailles est d'une puissance jubilatoire ) et celle du cynisme. Pourtant, les intentions de Frank White sont louables, puisque le mafieux tente vainement de se racheter. Une nouvelle fois, l'intérêt du film réside dans ses nuances et dans sa capacité à rendre ses personnages attachants. Ajoutez à cela une bande son décoiffante et diversifiée et vous obtenez un film d'action pur et dur, un film rappelant l'âge d'or du cinéma HK ( John Woo n'est pas loin ). Une petite perle.
Très très grand film... Un mafieux revient par la grande porte pour conquérir la grande pomme. Mise en scène dépouillée, pas de fioriture, violence froide et directe, photographie sombre et un esthétique particulière... Aussi réussi que "Bad Lieutenant" dont il renvoie parfaitement l'image. Casting superbe mené par un Christopher Walken plus génial et charismatique que jamais. Chef d'oeuvre tout simplement.
Un film de Ferrara est obligatoirement un chef d'oeuvre. Ce réalisateur a vraiment un don. Au moins, il ose mettre des scènes chocs dans des films inoubliables. Walken est monstrueux, tout comme les seconds rôles.
Christopher Walken a enfin trouvé un rôle a sa mesure, ce qui lui manquait depuis longtemps .Abel Ferrara a su lui confier la partition ambiguë de ce Requiem magistral,baroque et violent. Dans cette descente aux enfers il est surtout question pour ce roi implacable de rédemption , de donner un autre sens à sa chute.
On parle souvent des Scorsese et autres Coppola pour évoquer les grands films sur le monde de la mafia new-yorkaise, mais on oublie à mon sens trop souvent de citer ce véritable chef d’oeuvre d’Abel Feirrara. Personnellement, je ne vois rien à jeter dans ce film : il a tout des plus grands. A voir.
Christopher Walken crève l'écran. Voici le genre de film qui nous scotche complétement et dont on aurait bien repris une demi-heure de plus. Aucun temps mort, de l'action menée tambour battant mais aussi une réflexion intelligente sur le monde des truands et sur le fonctionnement de la police. Par ailleurs il règne dans ce film un petit côté glamour et sexy que n'aurait pas renié un Brian de Palma. Chef d'œuvre !
Cette réalisation stylisé et efficace offre un des plus grand rôle de Chrsitopher Walken dans ce thriller nihiliste et violent. Un film culte, un pur chef d'oeuvre. Si je devais garder une seul film de Ferrera se serait celui là.
Opéra funèbre et décadent, Le Roi de New York nous entraîne dans un univers d'extrêmes fait d'accès de violences et de fièvre sexuelle, de danses folles et de courses-poursuites avec la mort. Criminel convaincu de faire le bien, Frank White (Christopher Walken, remarquablement filmé) est mystère vivant. Contre lui, les trois personnages distincts de flics s'imaginent eux aussi investits d'une mission et foncent aveuglément pour l'atteindre. Dans ce monde déraisonable ou le mal et le bien flirtent dangereusement, Ferrara suit des hommes qui se prennent pour des dieux. Leur chute n'en est que plus pathétique. Parmi tous les films déjanté de Ferrara, ce film est sans doute le plus beau.
Grand film de gangsters, tragique et finalement morale. Même morale que Scarface. Le parallèle est possible mais il y a quand même des différences non négligeables dans le traitement du même thème. Ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'en plus et contrairement à Scarface, le personnage incarné par Walken a parfaitement conscience que sa vie va être intense mais courte. Il y a une jouissance de la vie dans Tony Montana qu'on ne retrouve absolument pas dans King of New York. L'approche du thème est différente, entre le clinquant de Scarface et le coté glauque et mélancolique de King of NY. Scarface est une fête, King of NY est un chemin de croix. On peut voir à travers le regard triste et las de Frank White que finalement, toute cette violence, ces règlements de compte en série, ne mènent à rien. Cependant, c'est un besoin irrépressible, une fuite en avant vers un destin tragique tracé d'avance. Christopher Walken est une nouvelle fois fabuleux, charismatique, tragique, fascinant et inquiétant.
Le meilleur film de Ferrara sans aucun doute avec une histoire de mafieux au grand coeur mais trop intégré dans le milieu pour réussir à s'en sortir. Sombre et stylé, ce film se cré lui même sa propre ambiance et son univers assez particulier. C.Walken est excellent notament dans le finale.
Grandiose. Abel Ferrara réalise ici est un sublime film de gangster, sous un aspect à la fois sobre et baroque, un peu à l'image de son personnage principal, Christopher Walken, gigantesque. Solidement ancré dans son époque - fin des 80's -, artistiquement et politiquement, The King of N.Y reflète la triste réalité des rues de la Grosse Pomme : corruption, guerre des gangs, lutte de pouvoir, violence, drogue et l'insécurité constante. Le réalisateur exploite ces multiples maux de la société contemporaine et en dégage une intéressante thématique sur les limites du pouvoir/de la loi. Franck White, chef de gang qui sort à peine de prison, au tempérament sulfureux, nourrit d'une grande soif de pouvoir et d'argent, rêve aussi d'imposer sa force pour différentes finalités sociales, et aspire à devenir maire de N.Y. Mais le temps lui est compté, et ses aspirations vont vite s'effondrer face à la ténacité de policiers fermement décidés, quoiqu'il en coûte, à le coincer. Abel Ferrara procure une dimension existentiel à son gangster, et développe une réflexion sur le temps qui passe, sur l'impact néfaste du pouvoir et l'envie de laisser une trace de son passage. Grand film, prenant, sombre, artistiquement sublime - réalisation, musique, lumière sont en parfait accord. Culte.
Le meilleur film de gangsters que j'ai vu. On s'ennuie pas, des répliques cultes, des scènes cultes, plein de stars dans ce film. C'est un vrai chef-d'oeuvre. Christopher Walken est génial malgré son doublage VF pourri.
Attention, chef d'oeuvre ! Une interprétation magistrale, un scénario en béton et une mise en scène travaillée... ce King of New York est vraiment un des meilleurs films de gangsters qui puisse exister !