Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Eowyn Cwper
120 abonnés
2 039 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 3 novembre 2021
Attention comédie historique : prévoir l'absence d'issues de secours. Il y aura quelques personnages bien dessinés, expéditivement basés sur les tares de la Renaissance tardive, mais on s'arrêtera là en matière d'intérêt théâtral. On compte sur un spectateur avec une mémoire courte pour faire fonctionner un swag convenu, sans surprises, où chaque acteur joue strictement ce qu'il sait le mieux faire. À croire que le cahier des charges se résumait à reconstituer l'année 1830 et que c'était considéré, par définition, comme un gage de créativité.
On ne badine pas avec l'amour et ses paris qui l'entourent.... beau scénario, beau jeu au milieu de costume et jeux d'acteurs subtils.. je conseille cette brochette d'acteurs aussi bons les uns que les autres... Film à voir....
Parfaite adaptation de pièce de théâtre de boulevard avec un vrai film et pas du théâtre filmé, un film qui bénéficie de très beaux décors et costumes mais surtout d'une énergie, d'un entrain communicatifs et d'un vrai pouvoir comique. Des acteurs qui semblent vraiment se faire plaisir, qui ont la banane et qui cabotinent un peu mais qui nous emportent avec eux dans cette farce doublée d'un film sentimental pour des moments plus intimistes mais toujours dans la bonne humeur et le feel good, le tout avec un petit fond de grivoiserie . Gérard Jugnot apporte son pouvoir comique et son air malicieux passant allègrement du manipulateur au manipulé. Mais c'est vraiment le couple Jean Dujardin, Mélanie Doutey qui emporte tout sur son passage sans oublier des seconds rôles croquignolets,la mère, le prêtre, ... Jean Dujardin enjôleur, joueur, cynique, bonimenteur mais aussi tendre, drôle, jovial et dégageant beaucoup de sympathie qui emporte ou qui est emportée par la sublime Mélanie Doutey, plus belle que jamais, malicieuse, naïve ou fausse naïve, toujours en mouvement, emportée, dynamique, charmante et craquante pour un couple de cinéma qui fonctionne parfaitement en totale osmose et complicité. Une excellente comédie française reprenant avec succès, approche tout à la fois classique et novatrice, un succès du théâtre de boulevard. En un mot très très réussi et très divertissant.
Léger et raffraichissant. Le trio d'acteurs principaux s'en donne à coeur joie et j'apprécie beaucoup ces classiques du 19ème siècle que certains trouveront ringards (les jeunes sans doute), mais qui sont pourtant plein d'esprit et de bonne humeur. Un très bon divertissement.
Une adaptation intelligente de la pièce de Musset. Le film vaut surtout pour le jeu de ses trois acteurs principaux y compris la charmante Melany Doutey. La réalisation est assez brillante dans les scènes collectives, un peu moins dans les scènes intimistes mais globalement c'est du bon travail et le film mérite mieux que l'espèce de mépris dont il est l'objet, sans qu'on sache trop pourquoi.
Un excellente comédie enjouées et survitaminée dans laquelle nos deux acteurs principaux s'en donnent à cœur joie en compagnie de la très gracieuse Mélanie Doutey et de Marie-France Santon qui nous compose une vielle baronne désargentée assez fabuleuse. La trame de la pièce de Musset a été conservée, mais ici on y a ajouté un doigt d'anticléricalisme, du transgressif et de l'explicite, d'où les très jolies scènes de bordel pour l'explicite, la scène ou Cécile s'y rend et la fiesta finale pour le transgressif.. On comprend pourquoi certains coincés ont été choquées et se sont acharnés à démolir le film.. Notons enfin l'intelligence du scénario de par cette très courte scène à la fin où apparaît un jeune aristocrate blessé que Cécile regarde d'un œil intéressé… parce que justement il ne faut jamais jurer de rien.
Il ne faut juger de rien est un marivaudage peu crédible dont on connaît déjà toutes les ficelles. Cependant, à la manière d'une pièce de théâtre, la sympathie des acteurs transparaît et laisse une bonne empreinte sur le film. Gérard Jugnot ne surjoue pas trop et le jeu des autres acteurs est amusant à regarder. Le film ne se prend pas au sérieux. Il n'est pas fatiguant et possède un humour très conventionnel qui permet de passer une bonne soirée de détente.
LE PARI. On met du rythme pour gommer les lacunes du scénario et de la mise en scène. Pour cultiver son jardin on remplace notre Bebel national par son nouveau sosie, Jean. Le guignolo, le trublion, la jolie prétendante et le tour est joué. Fontaine je ne boirai pas de ton eau.
Sans prétention, cette comédie à la française, et aux nombreux défauts, nous divertit; et c'est cela le plus important. Malgré une contextualisation bâclée et un scénario très insuffisant (je m'arrête là pour les points négatifs), on retiendra surtout le plaisir qu'ont les acteurs en jouant leur rôle (Gérard Jugnot) et les dialogues, peu épatants, mais amusant. Sympa !
Le film ne manque pas de panache ni de rythme. Les comédiens s'en sortent bien dans ce film en costume mais je pense qu'un peu d'action aurait été bienvenue avec les intrigues amoureuses. On a envie de voir Dujardin s'élancer sur son cheval à la poursuite d'un voleur et combattre à l'épée; mais il a l'énergie et la verve qui convient. En cela la seconde partie au château est mieux, étonnamment avec un Jugnot un peu en retrait. C'est pas mal
Je n'ai jamais été fan des histoires d'amour, surtout quand ils sont manipulés comme le montre ce film. Le seul point d'originalité du scénario est la différence entre un père riche et son fils qui s'y perds dans l'alcool et qui ne croit pas à l'amour. Gerard Jugnot a son propre style, Jean Dujardin est très élégant mais par contre l'actrice manque de spontanéité. On ne croit pas trop à l'histoire d'amour puisqu'il s'agit du père qui oblige d’épouser une fille, cela casse l'intérêt de l'amour et du film. On s'ennuie la plupart du moment pendant le film. Rien à dire sur les costumes et les décors sont pas mal. Un film d'amour que je vous conseille d'éviter.
(Très) librement adapté des écrits d'Alfred de Musset,"Il ne faut jurer de rien!"(2005) se contente d'être un marivaudage en costumes. Son problème principal vient du décalage entre le jeu très contemporain des têtes d'affiche et son déroulé très désuet et plan-plan. Le comique de répétition finit par lasser considérablement,et on préfère observer le bonheur de Jean Dujardin à être un mufle paresseux,Mélanie Doutey une comtesse bien manipulatrice,et Gérard Jugnot un commerçant appâté par le gain. Cette comédie historique manque de rigueur à tous les niveaux.
Un vaudeville gentillet, voire simplet. Le scenario ne casse pas trois pattes à un canard et les acteurs font ce qu'ils peuvent pour que ce ne soit pas trop désagréable à regarder. J'adore la bouille et les mimiques de Patrick Haudecoeur que je trouve vraiment très drôle sans qu'il ait besoin de faire quoi que ce soit !
Merci pour lui et pour le cinéma français en général, Jean Dujardin a un jour rencontré Michel Hazanavicius qui le fera jouer dans une des meilleurs comédies française de tout les temps (OSS 117 au Caire et à Rio) et dans un film muet noir et blanc (The Artist (2011)) qui consacrera l’acteur français au niveau mondial. Parce que Jean Dujardin, sans cette rencontre, aurait pu toute sa carrière gâcher son talent dans ce genre de films qu’est Il ne faut jurer de rien.
En même temps, je ne m’attendais à rien de moins au vu de la tête joufflue de Gérard Jugnot et celle bécasse de Mélanie Doutey. Un rapide coup d’oeil plein d’espoir sur le nom du réalisateur ne changera rien, Eric Civanyan, illustre réalisateur en provenance de la télévision, ayant à son actif quelques episodes de avocats et associés, l’amour aller-retour avec Garou ou encore une nounou pas comme les autres avec Mimi Mathy… Ghetto quoi!
Bon et puis voilà… On se lance… On presse "play"… Et la daube est là… Devant vous… Entrain de tomber dans tous les clichés de la daube, comme seule une vraie daube sait le faire. En fait on a l’impression que les mecs ont voulu faire un film sérieux, hyper bien foutu, en s’appliquant bien à se renseigner sur wikipédia à propos de l’époque durant laquelle le film se déroule, avec un petit côté politique et (oulala!) engagé. Ma théorie serait qu’à la fin du montage, les mecs se soient dit: "Putain les gars c’est une vraie merde qu’on vient de chier là, faut absolument faire passer ça pour une comédie ou on va se faire lyncher…" Et voilà le drame historique rangé dans la rubrique comédie.
Or à défaut d’être une bonne comédie, Il ne faut jurer de rien est une excellente parodie. C’est tellement mauvais, qu’au début on ne peut que se tordre devant tel spectacle. Au début du moins… Ensuite on ne rigole plus mais on vomit plutôt sur le crâne de Jugnot et sur ce film qui pue la vieille comédie française à deux sous. C’est en dessous de tout, rien à sauver et surtout mal au coeur de voir Jean Dujardin là dedans… A se demander comment des mecs comme Eric Gnangnan peuvent avoir le droit de faire du cinéma et comment on peut sortir ce film en salle? A côté, un film comme Mais qui a frappé? (2009) des Productions Kajapcs ( à voir absolument), aurait amplement mérité d’être distribué dans la plupart des cinémas de France… Mais que voulez-vous! Un jour les "vrais", les mecs du ghetto prendront le contrôle et on enverra les types qui ont fait ça en prison, à leur place.
Voilà donc juste pour vous dire que si vous avez l’occasion un jour de ne pas regarder Il ne faut jurer de rien, faites le! Dès que vous avez 1h30 à tuer, essayez de ne pas le voir!