A l'origine, Un soupçon de rose est une nouvelle inspirée des rapports entre Rashid et sa mère et de leur passion commune pour les vieux films, notamment ceux interprétés par Cary Grant. Alors que la nouvelle devenait progressivement un scénario, l'histoire connaissait de nombreuses modifications.
La relation mère-fils restait toutefois au coeur du sujet. Ian Iqbal Rashid confie : "Ce film est une façon de me venger gentiment de tout ce que ma famille m'a fait subir ! Choisir de faire du cinéma allait tellement à l'encontre des rêves d'immigrants de ma famille..."
Les productrices de Sienna Films, Jennifer Kawaja et Julia Sereny, ont rencontré Ian Iqbal Rashid pour la première fois lors d'un déplacement à Londres, pour le financement de leur long métrage, New waterford girl. Un soupçon de rose a tout de suite plu à Kawaja et Sereny, parce qu'il traite en profondeur les thèmes abordés dans les deux derniers projets de leur société de production, New waterford girl et Marion Bridge. Julia Sereny précise : " Tous ces films racontent l'histoire de personnages un peu en marge de la réalité, obligés d'arrêter de se mentir à eux-mêmes et parfois aux autres. "
Impressionné par " son physique extraordinaire qui rappelle les grandes vedettes masculines de l'époque des classiques ", Ian Iqbal Rashid pensa automatiquement à Kyle MacLachlan pour le rôle de Cary. Rashid connaissait Sex and the city et avait assisté à la représentation dans le West End de On an average day avec MacLachlan et Woody Harrelson à l'affiche.
Il confie : " Dès que je l'ai vu, j'ai su que j'avais sous les yeux mon Cary Grant, et plus rien d'autre n'a eu d'importance, à tel point que je ne me souviens plus vraiment de la pièce... Il avait la grâce, l'esprit et l'élégance classique de l'époque du personnage. Nous lui avons envoyé le scénario le lendemain, il a dit oui. "
Le titre français Un soupçon de rose renvoie à un classique avec Cary Grant et Doris Day, Un soupçon de vison.