Troisième long métrage du comédien Michel Piccoli après Alors voila, en 1997 et La Plage noire, projeté en 2001 sur la Croisette dans le cadre de la Semaine de la Critique, C'est pas tout à fait la vie dont j'avais rêvé a été présentée en Sélection officielle, hors compétition, au Festival de Cannes. Le film, d'une durée de 1h15, était alors précédé par le court métrage de Bertrand Bonello Cindy, the doll is mine.
Michel Piccoli s'est adjoint les services de la chef-opératrice Sabine Lancelin et de la monteuse Catherine Quesemand, deux femmes qu'il connait bien pour avoir déjà fait appel à elles sur La Plage noire, mais aussi parce qu'elles sont les collaboratrices de deux cinéastes dont il est très proche. La première a travaillé avec Manoel de Oliveira, notamment sur Je rentre à la maison, tandis que la seconde est une fidèle collaboratrice de Jacques Doillon. Ajoutons que le film est produit, comme les deux précédents opus de Piccoli, par Paulo Branco, autre vieux complice de Manoel de Oliveira.
Comme pour son précédent film, La Plage noire, Michel Piccoli a co-écrit le scénario de C'est pas tout à fait la vie dont j'avais rêvé avec Ludivine Clerc, son épouse depuis 1978.
La distribution est composée de comédiens peu connus du grand public, mais familiers des amateurs de théâtre. Roger Jendly a notamment travaillé avec Luc Bondy et Jérôme Savary, tandis que Michele Gleizer a été dirigée entre autres par Jacques Lassalle et Tilly. Tous deux de nationalité suisse, ils fuguraient déjà au générique d'Alors voila, (dans lequel apparaissait aussi Elisabeth Margoni).
On entend dans le film La Vie est une partouze, chanson du belge Arno, qui avait fait l'acteur dans Alors voila,, un film dont il avait également composé la bande originale. On retrouve ce morceau sur l'album French bazaar, sorti en 2004.