Guy Maddin explique le développement de cette autobiographie romancée : "Mon intention était à l'origine étrangement commerciale (...). Georges Toles et moi avons décidé de travailler dur afin d'introduire des éléments narratifs dans les scénarios, nous avons lu des milliers de livres, et nous nous prenons désormais à penser que nous connaissons la signification du mot "narration". En commençant Et les lâches s'agenouillent... je me suis dit : "Nom d'un chien, je vais écrire une histoire que les gens pourront comprendre, une histoire qui tient debout". J'ai lu les tragédies grecques, notamment "Electre" et "Médée", et j'ai pris les prémisses de ces histoires immortelles. J'y ai agglutiné des éléments purement autobiographiques, des choses qui comptent pour moi, des choses qui me préoccupent depuis quelque temps, d'autres qui m'obsèdent depuis longtemps, des désirs longtemps restés secrets. Et avant que je prenne conscience de quoi que ce soit, j'avais une histoire autobiographique à 99 %."