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Hubert Guillaud
123 abonnés
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4,0
Publiée le 11 janvier 2017
Hou Hsiao-Hsien rend là un bel hommage formel à Ozu. Non seulement on retrouve l'art du maître, mais également ses thèmes de prédilections : l'incommunicabilité familiale et sociale. Derrière l'errance urbaine et humaine de Yoko, dans ce Tokyo bien plus agité que ne l'était le Tokyo d'Ozu, HHH distille avec une grande économie de moyen une part de l'immuabilité de la vie. Magique.
C'est fou ce qu'un scénario a priori sans consistance, sans ligne directrice, dans lequel il ne se passe pas grand chose peut s'avérer au final captivant. Il faut sûrement mettre cela sur le compte des qualités du réalisateur qui arrive à faire de ce film contemplatif, relatant le quotidien d'une japonaise ordinaire, une oeuvre jamais ennuyeuse.
Je connaissais Hou Hsiao Hsien avec Millenium Mambo, aujourd'hui je poursuis ma découverte du réalisateur avec Café Lumière, un film en hommage à Ozu.
Tout d'abord la composition des plans est juste magistrale et passionnante, du début à la fin. C'est l'image, le plan-séquence qui s'occupe de mettre en perspective des sentiments antagonistes, sans un mot, appuyant donc le principe d'une communication qui se fait de plus en plus difficile dans une société tiraillée entre modernité et tradition.
On se laisse vite emporté dans ce récit narré avec une distanciation mais aussi une douceur et une pureté évidente. Il accompagne ses personnages pas à pas, sans jamais les devancer. Il use d'un cinéma très sobre qui renferme néanmoins une grande passion pour les personnages qu'il met en scène.
Une douce ballade dans le japon d'aujourd'hui, j'aime beaucoup.
Hou Hsiao Hsien est LE cinéaste le plus soporifique qui puisse exister. Certes il n’est pas le seul, mais ce qui est sûr, c’est qu’il parvient à nous endormir à chaque fois ! Comme en atteste son dernier film : Le Voyage du ballon rouge (2008) ou celui-ci : Café Lumière (2004), le résultat final se veut plus contemplatif et lassant que vif et captivant. Une œuvre où l’on s’ennui rapidement et auquel on n’attend qu’une chose, le générique de fin !
Formidable ! Un très beau Japon quotidien, de très belles images. Un film dont les ambiances, les images et les personnages vous restent dans l'esprit comme un beau souvenir, un moment très agréable !
Un très beau film qui demande toutefois une certaine patience de la part du spectateur. Le réalisateur nous propose une tranche de vie, prétexte à une réflexion sur la représentation de l'espace et de ses mutations au cinéma. Le décor, l'environnement devient un personnage à part entière du film.
L'art de parler par des silences et des cadrages, cet hommage à Ozu vaut la peine d'être vu. Mais mieux vaut ne pas être fatigué (physiquement comme intellectuellement) car ce n'est pas un film facile. Pour ceux qui s'intéressent au cinéma asiatique et a la véritable identité du Tokyo de nos jours.
Magnifique, touchant, drôle, dépaysant, hypnotisant, profond, poétique, absorbant... Techniquement hallucinant (que des plans séquences, certains d'une complexité affolante, parfois). Que dire d'autre ? Allez le voir, c'est tout ! Difficile d'accès mais c'est tellement bon !
une peinture fine et actuelle du Japon, et un enorme effort pour rendre hommage a Ozu. Le realisateur prend le temps de capturer les sentiments et les details au travers de la camera pour nous les rendre fluide et epure. Une tres belle reussite.
Un nouveau film magnifique d'Hou Hsiao-Hsien qui n'attend pas le génie de Millenium Mambo et des fleurs de Shangai. Cela reste tout de même génial, c'est beau intelligent et profond. Tout cela sous la forme d'un hommage a Ozu.