Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
fandecaoch
1 036 abonnés
2 232 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 16 décembre 2015
Le Secret des poignards volants : Un film chinois d’art martiaux spectaculaire et particulièrement réussit car il mêle beaucoup de chose mais toujours avec une bonne maitrise. D’abord, c’est un film art martiaux avec des scènes d’action époustouflants et virevoltants, elles sont assez incroyables, ça vole partout, c’est majestueux grâce a une réalisation qui envoi du lourd, bon certes, on voit les effets spéciaux mais c’est stylés et variés au niveau des scènes car il y a des combats main nu, épée, tir a l’arc… et elles ont tous quelque choses de surprenants, exemple : la scène dans la forêt, juste whouaaa ; bon après il y en a qui diront quels sont improbable, certes mais on est la pour en prendre pleins les yeux et suivie de sa une mise en scène très chinois, remplit de couleur et de somptueux décors, le dépaysement est bien présent. Ensuite, le scénario n’est pas sent reste car même si des fois, les scènes d’actions sont un peu long mais jouissif, il y a un bon équilibre avec l’histoire qui multiplie les bons sujets : l’honneur, la trahison avec pas mal de rebondissement inétendu vers les 3/4 du film. Et puis, ce film est surtout une histoire d’amour et il y a se coté pudique et pur des traditions chinois, et donc, cette histoire de romance est vraiment bien et intéressante a suive, a part la fin qui est juste un poil longue avec un combat moins impressionnant mais plus esthétique... Et les acteurs sont crédibles. Donc voila, c’est du virtuose ce film dans au niveau de la forme que du fond.
13 668 abonnés
12 406 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 6 mai 2012
Du pur plaisir! Quand la passion pousse au sacrifice ultime cela donne une oeuvre d'une stupèfiante beautè! Dans la Chine du IXe siècle ravagèe par les conflits, deux hommes tombent sous le charme de la même femme - èclatante Zhang Ziyi, sublimèe et complètement magique! L'histoire semble tenir dans un bol de riz, et pourtant, derrière cette apparente banalitè du sujet, une multitude de rebondissements sont au rendez-vous! Le magicien Zhang Yimou, cinèaste d'exception qui a indèniablement un grand sens de l'esthètisme et du romantisme, livre une fresque souvent grandiose, virevoltante et d'une absolue èlègance formel (le combat dans la forêt de bambou est un joli morceau de cinèma, un vèritable plaisir des yeux). Avant que le secret des poignards volants ne s'èvapore à tout jamais rejoignez donc Zhang Yimou et Zhang Ziyi dans ce film à grand spectacle qui se doit d’être dèdiè à tous les amoureux du genre...
Contrairement à ce que l'on peut croire, le secret des poignards volants n'est pas un film de combat mais plutôt une histoire d'amour maquillée. Avec une Zhang Ziyi qui porte le film à bout de bras grâce à son charme déconcertant.
tout est époustouflant, que ce soit les costumes, la musique, les décors (film tourné principalement en Ukraine) et les acteurs ... la fin est triste mais poétique, et avec le recul on comprend qu'il s'agit de la fin qui va avec le film !
Je l'ai vu il y a longtemps, mais ce qu'il m'en reste est mitigé: magnifiques images, costumes et décors splendides, acteurs convaincus d'une part, scénario ridiculement rocambolesque et péripéties fantaisistes d'autre part. En particulier, la fin m'avait achevée, ce n'était plus épique c'était risible. Peut-être n'était-ce pas la bonne manière de recevoir ce film, mais moi, j'étais passée à côté.
Un film chinois qui, malgré ses couleurs chatoyantes et son bel esthétisme s’avère complètement grotesque. Une réalisation soporifique, chorégraphiée de façon niaise et interminable, à l’histoire insipide, au jeu d’acteur théâtral et caricatural et aux scènes de combats complètement exagérées. La poésie qui parcourt l’ensemble du film alourdit le scénario et finit de rendre la réalisation tout aussi ridicule qu’indigeste !
Le début du film me paraissait sympathique surtout grâce à une photographique vraiment superbe. La scène de la danse où la jeune fille aveugle claque les tambours avec son châle est très ingénieuse et très esthétique. Seulement, c'est bien la seule chose qui m'a plus dans ce long métrage de Zhang Yimou! En effet, ces combats de samouraï à n'en plus finir m'ont vraiment tapé sur le système, je les ai endurés jusqu'à la fin. C'est presque un miracle que je sois arrivé au bout du film tant le temps m'a duré.
Visuellement magnifique. Une fois encore après Hero, Zhang Yimou a réalisé un excellent wu xia pian. Le jeu sur les couleurs est très beau, Zhang Ziyi est magnifique et les combats sont parfaitement chorégraphiés. Alors même si le scénario est un peu léger (les retournements de situations finaux sont un peu tirés par les cheveux), qu'importe vu que l'essentiel n'est pas là. Devant, un tel spectacle, on comprend que la Chine a confié le spectacle d'ouverture des JO a ce réalisateur.
Esthétiquement c'est une merveille, les acteurs jouent bien, Zhang Yimou est absolument charmante quoiqu'un peu frêle, on ne s'ennuie pas une seconde, malgré le côté peu passionnant et le vide émotionnel de l'histoire, bref un beau spectacle dont on regrettera la conclusion non pas à cause de ce qui se passe (à ce stade on s'en fout un peu) mais parce que le réalisateur en rajoute des louches. Il faut bien quand même parler du scénario qui réussit l'exploit d'être à la fois simpliste, absurde et incompréhensible (faut le faire !). Quant au fond, il est complètement lisse, sauf à nous dire qu'on est tous des pions… (Merci monsieur Zhang Yimou, ça c'est de la philosophie !). On ressort de la projection comme au cirque, en n'en rapportant rien si ce n'est près de deux heures d'émerveillement, après tout c'est toujours ça !
4 521 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 8 décembre 2020
Tout simplement, je ne croyais pas du tout au monde qui s'offrait à moi. Je ne pouvais pas accepter un monde où n'importe qui pouvait lancer 4 couteaux simultanément sur 30 mètres, les faire courber, et les faire frapper chacun des cibles différentes avec une précision de pointe meilleure que celle du guidage laser. Je ne croyais pas non plus à leur capacité de voler, de tige de bambou en tige de bambou tout en lançant des lances de bambou en coupant des tiges de bambou en volant sans qu'ils souffrent pas de petits effets gênants comme la gravité. Je n'ai pas cru que quelqu'un qui n'est pas aveugle pouvait se forcer à agir comme un aveugle même en se faisant lancer une demi-douzaine d'épées, de lances ou de javelots en bambou. Je ne pouvais pas accepter qu'un assassin super ninja très bien entraîné jette son épée sur un couteau qui arrive pour le faire tomber en l'air alors qu'elle aurait pu faire tomber son épée et les faire tomber avec moins de difficulté. Je ne croyais pas à un monde où un homme pouvait se battre avec un couteau dans le dos pendant plus de 10 minutes, se faire couper en ruban par une grosse épée dans le blizzard puis retirer le couteau et s'éloigner pendant qu'une femme du type assassin très coriace ne pouvait pas survivre en se faisant simplement frapper à la poitrine par un couteau. Les scènes de combat étaient comiquement grotesques mais elles étaient mises en scène dans un monde qui essayait d'être pris au sérieux. Je pense que l'une ou l'autre aurait été bien mais la combinaison m'a fait sortir de ma suspension d'incrédulité. Regarder les lieux intéressants était mon seul réconfort bien qu'ils soient souvent obscurcis par les huards qui tournent jusqu'à ce que à la fin le réalisateur me prive même de ce luxe en recouvrant tout de neige. Une étoile et s'il vous plais essayez plus fort même beaucoup plus fort la prochaine fois...
Un très beau et poétique wu xia pian, où les combats, à la limite de l'irréalisme mais impeccablement chorégraphiés, sont filmés avec une virtuosité rare par Zhang Yimou. Le tout dans de splendides décors. Un film brillant.
Voilà...et oui les chinois sont assez fiers de leur passé et ils le prouvent avec un nombre incroyable de films basés dessus. Tout comme son précédent film ''Hero'', le nouveau Zhang Yimou n'échappe pas à la règle et il vogue sur la même vague que ''Tigre & Dragon'' et ''Hero'' : film historique avec costumes et décors très jolis sans oublier des combats chorégraphiés. Et oui, pour ce qui est des costumes rien à redire, pour les décors nous avons à faire à des gens qui connaissent leur boulot : que se soit les décors en intérieur comme la maison de joie ou les décors naturels comme les forêts ou les collines, c'est un plaisir pour les yeux ! Mr Yimou prend même un malin plaisir à s'accaparer quelques scènes pour "présenter" les lieux où arrivent les personnages en les filmant avec de grands plans larges, comme s'il souhaitait rendre hommage, remercier ces "acteurs" qui donnent beaucoup au film. Cela peut paraître parfois longuet ou répétitif mais bon, moi j'avoue que je me laisse bercer par de si jolies images. Pour ce qui est des combats, le film en comporte son petit lot et sont très sympathiquement chorégraphié : celui dans les champs suit un rythme très soutenu, quand à celui dans la forêt de bambou, c'est tout simplement un moment de pur lyrisme. Il faut aussi ajouter que l'emploi de l'ordinateur et de la synthèse sont assez surprenant mais tout aussi sympathique : les poignards donnent littéralement l'impression de danser dans les airs et je suis fan des passages de "snipe" à l'arc (j'en avais pas vu d'aussi trippant depuis notre ami Ashitaka dans ''Princesse Mononoké'' !!). Côté casting rien à préciser : le grand Andy Lau nous impose toujours sa charismatique présence et le jeune Takeshi Kaneshiro est assez plaisant, et la charmante Zhang Ziyi nous gratifie d'une jolie scène de danse et elle pousse même la chansonnette, chose assez rare pour le souligner. Par contre, mon seul regret est que Mr Yimou a un peu trop poussé la romance...et malheureusement cela va parfois jusqu'à l’écœurement, notemment dans la scène finale où cela aurait été plus sage de la laisser de côté...alors finalement on a l'impression à la fin d'assister à une tragédie shakespearienne, ce qui est assez paradoxal avec le reste du film. Enfin, les adeptes du romantisme seront comblés !
Le secret des poignards volants est un film un peu étrange. Comment dire, tout comme Tigre et dragon, le film nous embarque dans une Chine traditionnelle, où il n'est pas rare de voir des guerriers défier la physique. Je vais commencer par énumérer ce qui m'a un peu plombé le film. Tout d'abord, l'histoire au début peine à démarrer et à accrocher le spectateur, et il faut attendre la moitié du film pour que celle-ci devienne très intéressante (avec le triangle amoureux, qui rend le film psychologiquement riche). Ensuite, certaines scènes sont un peu longues, par moments le jeu des acteurs est un peu caricatural et quelques fois l'excès est un peu gros (comme la pluie de bambou qui m'a fait sortir du film). Mais tous ces défauts sont assez mineurs (sauf le premier). Passons aux qualités de ce film, car il n'en est pas dépourvu. Tout d'abord le film est esthétiquement très riche : les plans sont magnifiques, le tout très coloré, ce qui apporte un réel charme au métrage. Ensuite certaines scènes sont très belles et très fortes (surtout la scène de fin), avec une belle musique. Les combats sont bien chorégraphiés (malgré l'excès précédemment cité dans les défauts), mais le tour de force du film, c'est que son scénario qui laisse supposer un film d'arts martiaux assez classique laisse en fait place à une romance vraiment intéressante (qui le devient encore plus quand le personnage de Leo s'en mêle) et qui, comme je l'ai dit ci-dessus, laisse place à des scènes fortes et belles, même tendues par moment. Un bon film avec malheureusement des défauts assez gros. À découvrir tout de même.