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betty63
24 abonnés
428 critiques
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4,0
Publiée le 10 juillet 2014
Dans ce film Ken Loach met l'accent sur la difficulté qu'il y a à sortir l'amour victorieux quand on est de mondes opposés. Si Casim est tiraillé entre son amour et l'attachement aux traditions de sa culture il devra trouver en lui sa vraie nature, faisant fi de toute une éducation bien formatée aux principes de sa foi et de sa culture. Roisin est forte, équilibrée, et amoureuse, aussi bien qu'elle laisse Casim choisir sa vie elle ne renonce pas à ce qu'elle est. C'est bien l'amour qui définit qui on est vraiment, pas la culture, pas la couleur de peau, pas la religion et encore moins les traditions; Ken Loach sait véhiculer ses messages avec délicatesse et doigté. Thanks a lot Mr Loach !
Ken Loach s'évertue à dénoncer une religiosité exacerbée en Ecosse, et y arrive partiellement, car dans l'ensemble, rien ne vient troubler la thèse déroulée sur deux religions implacables, inamovibles. Si aucun rôle ne permet d'envolée philosophique c'est bel et bien parce que le cinéaste s'est cantonné au prolétariat, à tel point qu'on prêterait presqu'à Ken Loach une vision bien étriquée des classes sociales inférieures tellement le récit est uniforme sur ce sujet. Au sein de cette histoire naturaliste de générations décalées, peut-être que le seul questionnement pertinent vient de cette radicalité musulmane mise à l'index dans la discussion entre les deux amis, renvoyant à celle-ci son propre argument de racisme... Autour de cette scène dérangeante, le film s'épuise passablement dans une mise en scène répétitive, pour des questionnements bateaux.
Une des plus belles histoires d'amour que j'ai vu. Ken Loach développe une histoire très touchante entre deux personnages que tous le monde veut séparer. C'est à voir !
Ken Loach est en plein dans les clichés qu'il tente vainement de combattre. Les acteurs ne sont pas mauvais mais le scénario est niais, misérabiliste et ne permet surement pas de combattre les problèmes et les stéréotypes liés au contraste des cultures.
Ambitieux que de vouloir parler de l'intégration, des traditions, des religions et de l'interaction de tous ces élements au travers d'une histoire d'amour.
Le contraste entre d'une part la famille de Casim, dont l'identité, la sensation d'existence et d'honneur ne trouve incarnation qu'à travers les traditions, un sens des responsabilités familiales hypertrophiées que les occidentaux appellent un peu trop volontiers "archaïsme" et, d'autre part, le libéralisme consumériste egocentrique jouisseur et déresponsabilisé des occidentaux qu'ils baptisent eux-même naïvement "liberté" ou "modernisme", est relativement bien rendu.
Mais il est dommage que le point de vue du film se fasse depuis le point de vue occidental, sans réellement chercher à comprendre les fondements de ses divergences et en n'expliquant l'attachement des traditions pakistanaises (traditions amalgamés avec religions) que par une reaction au racisme des blancs. Hyper-simplification d'un problème hautement complexe et de toute façon difficile, voire impossible à traiter dans un film.
Autre caricature consternante, celle de l'église catholique incarné par un prêtre fanatique et maniaque, opposé au gentil proviseur laïque tolérant. La fable sociale est un peu trop cousu de fil blanc, si j'ose dire.
Le militantisme de Ken Loach manque de nuance et entache le récit de cette histoire d'amour qui, par ailleurs, sait rester touchante... A condition de passer outre la tentative sociologique ratée accompagnée de son manichéisme bien-pensant et condescendant, qui ne parvient qu'à trahir l'incompréhension des occidentaux pour les cultures orientales.
Quel film! Just a kiss est mon deuxième Ken Loach ( après Le Vent se Lève ), et je dois dire que je suis charmé par sa talentueuse mise en scène, à la fois brute et directe, sobre et chatôyante. Les personnages de Cassim et Roisin sont attachants, et l'on prend un malin plaisir à les voir s'unir, se séparer, s'engueuler, s'aimer puis finalement s'embrasser dans un ultime plan d'une admirable beauté. Just a Kiss, comme son nom l'indique, est une histoire d'amour, mais aussi une véritable réflexion sur les valeurs établies par la religion, ou plus généralement par la famille ( On suit d'un côté le parcours de Roisin, une jeune professeur de musique qui enseigne dans un lycée catholique. De l'autre, il s'agit de Cassim, un jeune indo-pakistanais qui doit se marier avec une certaine Jasmine, au grand bonheur de ses parents musulmans ). Le film de Ken Loach reprend en quelque sorte l'histoire d'amour impossible de Roméo et Juliette de William Shakespeare, en l'actualisant dans l'Ecosse des années 2000. On frissonne, on vibre...C'est beau.
Une belle leçon d'amour parfaitement mise en scène par Kenneth Loach. Ce drame sentimental, hors du registre habituel du réalisateur Britannique, mérite son César du meilleur film européen en 2005. Une belle composition d'Eva Birthistle dans le rôle principal féminin de professeur de musique catholique et d'Atta Yaqub, dans le rôle de l'émigré pakistanais, fils unique d'une famille musulmane. Combien de temps dure l'Amour ? C'est la question posée par le très bon scénario de Paul Laverty (qui a également travaillé avec Ken Loach pour les excellents : Moi Daniel Blake 2016, Jimmy's Hall 2014, La Part des Anges 2012, Looking For Eric 2009, Sweet sixteen 2002 …). Il nous offre une belle réflexion sur les influences parfois extrêmes de la religion qui peut parfois aider mais aussi détruire le bonheur des gens.
Un véritable chef d'oeuvre, j'ai été profondément ému par cette histoire, normalement je n'aime pas trop les love story, mais celle là restera dans ma mémoire, comme l'un des meilleurs films que j'ai pu voir ! Le duo d'acteur est excellent, ken loach a de la suite dans les idées, et cette romance sur fond de différences religieuse est magnifique, et on ne cesse de ce demander si happy end il y aura ! Vraiment un très bon film !
Ken Loach a encore le don de nous donnée un bon film, en plus sur les religions!!!!!!!! Le film est trés beau, qui nous montre que pour l'amours il n'y a jamais des problémes de religion juste des solutions pour les affronté!!!!!!
Je dois bien l'avouer, celui-là je ne l'avais pas vu venir ! Avec ses airs plus légers, Just a Kiss se révèle au fond être une sorte de revisite de Roméo et Juliette à la sauce Glasgow des 00's. Oui, vendu comme ça ... Ne vous fier pas à mes résumés, il y'a là une très grande Histoire d'Amour, vraiment inoubliable.
On entre tout de suite dans le vif, il y'a déjà dans cette inaugurale tout son propos, toute sa malice pour l'y conduire. Je salue de suite les protagonistes de cette réalisation, habités corps et âmes par les rôles qui leurs son confiés. Sans eux, le film n'est plus le même. J'ai vite fait évoqué le début, j'en ferai de même avec sa fin, dans le ton elle aussi. spoiler: Cette altercation Fils / Père puis Père / Fils m'a donner le vertige, les mots forts, insoutenables qu'ils s'envoient font frémir. Communauté, tradition, honneur, respect, famille ... Il y'a dans ses notions différentes onces, un amour difficile en somme.
Un grand film d'Amour. Un grand film sur le Racisme. Un très grand film tout court !
Ken Loach nous prouve encore une fois que cinéma réalité peut rimer avec poésie et beauté, action et réflexion. Comme à l'accoutumée, la finesse et la sobriété de sa mise en scène permettent à Loach de faire mieux encore ressortir des dialogues souvent très forts, parfois très drôles mais qui toujours suscitent les questionnements: qui au bout du compte est intolérant? Ou intégriste? Le regard que porte Loach sur la société Britannique éclaire avec bien plus d’objectivité la question de l’immigration, que ne fait aucun cinéaste Français sur la société Française.
Loach met face à face deux communautés qui s'ignorent et qui ont les pires difficultés à se rencontrer. Le cheminement des deux protagonistes a quelque chose du chemin de croix mais c'est avec beaucoup de sensibilité que le cinéaste noue l'écheveau d'un récit piégeux. Un beau film, moins âpre et désespéré que certains autres opus de l'auteur de "Raining Stones".
Un enchaînement de scènes caricaturales. Ken Loach souligne sans arrêt la problématique de son sujet, comme s'il craignait que le spectateur ne soit pas capable de comprendre ce qui n'est au fond pas très complexe.
Un des plus beaux films de Ken Loach. Un récit édifiant dans un monde où tout est fait pour empêcher ce genre d'histoire d'amour. Touchants et émouvants les deux acteurs principaux sont merveilleux. Non contents d'être bons,ils sont aussi très beaux. Un film magnifique sur la difficulté d'aimer quand on n'a pas la même origine ni la même religion.
Très beau film de Ken Loachdans une mise en scène plus classique que ses précédentes oeuvres plus sociales. Histoire sentimentale entre une britannique blanche et un homme d'origine pakistanaise enfermé dans le carcan familial et traditionnel. Scénario assez classique mais transcendez par des acteurs parfaits et charmants. Le film s'ancre dans une réalité (du Ken Loach !) en mettant de côté l'humour facile et le mélo. Beau et intelligent, un des meilleurs Ken Loach.