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    Chasseur blanc, coeur noir
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    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Clint Eastwood rend un somptueux hommage au cinéma des années cinquante, plus précisément au réalisateur John Huston et à son œuvre, «The African Queen», mais livre également une biographie curieusement anticipée de sa propre carrière (20 ans plus tôt), en faisant l’apologie de la force du cinéma d’auteur face à la toute-puissance hollywoodienne. Il interprète ici John Wilson, un réalisateur caractériel, endetté, peu scrupuleux et égoïste au plus haut point, de surcroît obsédé par la chasse à l’éléphant. La première partie du film, en Angleterre, est particulièrement longue et peu passionnante, mais le traitement réservé aux préjugés, la vision d’un Hollywood surfait et l’élocution de John Wilson dans un parfait anglais surprennent et forcent le respect. La seconde partie du film, tournée au Zimbabwe, est nettement plus intéressante et beaucoup plus rythmée. Les villageois, les animaux, les paysages africains et les couleurs naturelles sont sublimes à l’écran. L’émotion culmine dans un final très attendu, un face-à-face entre John Wilson et l’éléphant gigantesque tant recherché par ce réalisateur intransigeant à l’esprit complexe, scène prenante dans laquelle le film prend toute son ampleur tragique.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    C’est à 60 ans que Clint Eastwood a pleinement réalisé que le tournage de films strictement commerciaux ne combleraient pas sa vie. A ce titre ‘’chasseur blanc, coeur noir’’ est un tournant d’autant que la catastrophe financière qui en est résultée n’a pas mis un terme à ses nouvelles ambitions. Son chef d’oeuvre sortira peu d’ années plus tard. Dans ‘’chasseur blanc, coeur noir’’ il y a autant de maladresses que de très belles choses et la leçon de vie que Eastwood voulait donner est parfaitement passée, il est dommage que les intellectuels du cinéma ne lui aient pas apporté tout leur soutien lors de sa sortie. Eastwood compose ici un personnage inclassable, fort mal dans sa peau et qui ne ressemble pas à Huston bien plus structuré que le personnage de John Wilson; cela n’a en vérité aucune importance. Ce qui compte, c’est tout ce que Eastwood à dans son coeur et ici il le vide complètement, c’est même parfois si complexe et si déchirant qu’il est impossible d’expliquer sans erreurs ses propos et ses comportements. Les remarques intelligentes fussent, quant aux réponses c’est à nous de les trouver. Les décors naturels font du bien et nous sortent de la première partie un peu kafkaïenne, les deux parties ne sont pas toujours bien filmées, Eastwood avait encore des progrès à faire. Certaines scènes sont bâclées et d’autres soignées, c’est vraiment un film curieux peu satisfaisant par sa forme mais fort enrichissant par son contenu. Chacun d’entre nous est certain de trouver dans l'oeuvre de Eastwood un ou plusieurs films qui nous conviennent, sa carrière depuis ‘’pour une poignée de dollars’’est tout simplement fabuleuse, c’est un modèle d’intelligence pour tous. Pour en revenir au sujet du départ: la reine africaine, malgré la présence des trois personnages, du bateau et de l’Afrique, ''chasseur blanc, coeur noir'' lui est totalement étranger.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2017
    Une vraie bonne surprise que ce film de Clint, méconnu mais pourtant bien captivant, où il se donne le rôle de John Wilson, très inspiré par John Huston et s'inspire des coulisses du tournage "African Queen" (outre John Huston en premier plan, on peut reconnaître par moment Katharine Hepburn et Humphrey Bogart).

    C'est un subtil portrait d'un cinéaste tiraillé entre l'art et l'industrie et entre la vie (la vraie) et le spectacle. L'histoire est passionnante et le scénario écrit autour l'est tout autant, tout comme les personnages qui sont mêmes attachants et notamment celui de Eastwood, pris entre plusieurs dilemmes tournant autour de sa liberté ainsi que ses obsessions.

    La mise en scène est bonne, classique sans être académique tandis que la reconstitution est superbe, on est immergé en Afrique. Le choix et la direction d'acteurs sont aussi excellents.

    Cynique, engagé, intelligent, captivant et parfois même poétique Clint propose un beau film, très humain qui nous plonge dans une Afrique sublimée.

    Dommage que ce fut un énorme échec commercial à sa sortie.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2008
    "Chasseur blanc,coeur noir"reste une des oeuvres les plus insaisissables d'Eastwood.Cette fois,il ne se range pas dans le cinéma de genre,ne cherche pas à entretenir son image.Sa démarche apparait bien différente.Il brosse le portrait d'un obsessionnel et épris de liberté absolue.Ce John Wilson suit un rève impossible,quite à mettre en danger sa vie et celle des autres.Une personnalité ambivalente,à la fois respectueuse des races,et d'un égocentrisme facheux.Pas facile de discerner le message,mais Eastwood apparait fasciné par son sujet.Les magnifiques paysages d'Afrique ainsi que le role trouble de Clint contribuent largement au caractère singulier de ce film méconnu.Une aventure dans la savane,ou se confond fiction(la réalisation du film)et réalité(la chasse d'un éléphant majestueux).Annonciateur de lendemains qui chantent,tous les amateurs du maitre doivent le voir(mème s'il est difficile à trouver...)
    kukrapok
    kukrapok

    15 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2010
    Un grand Eastwood injustement méconnu, dans lequel il nous gratifie d'un inhabituel numéro de viel alcoolique facétieux et enthousiaste.
    Mais en nous narrant l'histoire du fantasque John Houston sur le tournage de l'African Queen qui rencontre la nature africiane, il nous livre sa vision sur la société colonialiste de l'époque et surtout sur le microcosme du cinéma hollywoodien.
    Il offre de surcroit un de ses plus beaux roles à Jeff Fahey à l'époque habitué aux production du genre Hollywood Night.
    Au final un récit d'humanité et d'humilité drole et touchant
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    Un film de Clint Eastwood dont on ne parle pas assez, l'acteur/réalisateur campant ici le cinéaste John Wilson, inspiré de manière évidente de John Huston lors du tournage de "The African Queen". Wilson part en Afrique avec une seule obsession : tuer un éléphant. Délaissant son film pour sa passion, Wilson est un personnage comme Eastwood aime les jouer : homme au mauvais caractère, aux mots acérés et têtu comme une mule mais aussi et malgré ses défauts profondément humain comme le montre la superbe scène où il se retrouve face à l'éléphant. Les paysages sont superbes mais c'est surtout l'aspect humain qui intéresse Eastwood, son personnage étant en conflit avec tout le monde que ce soit la voie de la raison (le trop rare Jeff Fahey) ou de l'argent que représente son producteur. Le résultat est un très beau film qui parle aussi bien de l'échec et de la mort au cœur d'un beau continent magique.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    999 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Un des films les plus méconnus de Clint Eastwood est pourtant l'un des meilleurs qu'il m'a été donné de voir. Ce que j'aime chez un réalisateur, ce n'est pas tellement sa façon de diriger ses acteurs ou ses frasques visuelles (même si la plupart sont originales et le plus souvent importantes à l'œuvre) mais bel et bien et avant tout l'histoire, le sujet du film. Ici, ce biopic officieux sur le réalisateur John Huston est vraiment captivant. Eastwood revêt donc une fois de plus la casquette d'acteur/réalisateur et cette fois-ci, ça fonctionne vraiment à merveille... Le scénario est prenant, les acteurs tous judicieusement sélectionnés pour ne pas rentrer dans l'exhibitionnisme de stars, au jeu juste et sans fioriture. Les décors naturels sont quant à eux très bien exposés, idem pour la reconstitution des années 50. On est donc happé par cette histoire de réalisateur anticonformiste grossier mais au bon fond servie par un Clint Eastwood brillant, mettant son habituel franc-parler et ses coups de poings au service de séquences qui en valent la peine ; en témoigne la scène dans le restaurant, absolument jubilatoire, commençant par la critique nuancée mais néanmoins acerbe et directe d'une antisémite à une empoignade violente contre un maitre d'hôtel raciste. Le passage, montrant le fond d'un homme au grand cœur, est un paradoxe total avec la nature belliqueuse de ce même homme qui, par la suite, n'aura de raison de vivre que son obsession pour la mort d'un animal, crime purement gratuit mais qu'il juge personnellement jouissif. La suite du long-métrage réserve son lot d'émotions mais aussi de longueurs justifiées, ces moments transposant le ressentiment d'une équipe de film qui attend inlassablement le début d'un tournage éternellement repoussé. Chasseur blanc cœur noir est au final un excellent biopic, à la fois poétique et critique, qui remet en question le talent d'un Clint Eastwood alors au plus bas à la fin des années 80.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    «White hunter, black heart» (USA, 1990) de Clint Eastwood se donne pour projet de reconstituer le tournage de «The African Queen» (USA, 1951) de John Huston. En interprétant Huston, Eastwood marque sa filiation envers l’auteur de «The Maltese Falcon». Similaire physiquement, la ressemblance entre Eastwood et Huston se retrouve également dans leur cinéma. Tous deux cultivent l’ambigüité de leurs personnages et mâtinent leur intrigue d’humour. Cela admis, il faut comprendre que «Gran Torino» ne rend pas tant un hommage à Siegel qu’à Huston. «White hunter…» se situe lors de la préparation qui a précédé le premier tour de manivelle. Il faut être une Katharine Hepburn vieillissante pour reprocher au film de ne pas suivre l’exacte vérité. En changeant les noms, en entremêlant des situations qui appartiennent autant au tournage d’«African Queen» que de «The Roots of Heaven», Eastwood s’affranchit de l’exact vérité sur Huston et aspire clairement à saisir le caractère complexe du réalisateur. Lorsque son scénariste vient lui avouer ses quatre vérités, sur le perron de la maison africaine, le visage d’Eastwood, à demi-plongé dans l’ombre, porte en lui toute l’ambivalence du caractère d’Huston. Entre les lignes, s’esquisse en creux le portrait d’Huston. Homme d’équipe, capable d’humanité et de compassion («The Asphalt Jungle» en témoigne très bien), Huston était aussi soupçonné d’être «fou» (on le lui rétorque souvent dans le film) et «égoïste». Eastwood met en scène l’histoire d’un homme obsédé, harassé par une idée fixe. Thème récurrent chez Eastwood, le dépassement de soi, l’élévation de sa condition à un degré plus noble, atteint des niveaux proche de la démence à travers la personne de John Wilson. In fine, tout le film ne tourne qu’autour de cette monomanie. Une fois son désir échoué, Wilson peut s’en retourner vers son tournage, vers l’Hollywood irréductible qu’il s’était surpris à défendre auparavant.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2010
    Une oeuvre relativement assez méconnu dans la filmographie de Clint Eastwood et qui pourtant tient facilement le haut du pavé dans cette dernière. Même en toute méconnaissance de cause, il aurait pas été difficile de savoir que le personnage de Clint Eastwood, John Wilson, n'est autre que John Huston, avec un soupçon de Clint, et que le titre du film dont le tournage sert d'arrière-fond à l'histoire est celui d'un des plus grands films d'aventure jamais tourné "African Queen". Il est donc nullement difficile aussi de savoir qui est vraiment qui dans ce film. Eastwood a pleinement réussi un film d'aventures intérieurs sur la quête de l'impossible et sur le fait que le réel peut être aussi excitant que le fictif représenté ici par le cinéma. Une oeuvre intelligente et très bien interprétée.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2013
    Un film prenant par son atmosphère mais Clint Eastwood nous a habitué à meiux.
    PLV : pour compléter la filmographie de Clint Eatwood réalisateur.
    vvalenou
    vvalenou

    260 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2008
    Un hommage flamboyant à John Huston et à l'aventure du tournage d'"African Queen", d'après le roman biographique à succès de Peter Viertel, scénariste et ami de Huston. Une oeuvre insaisissable, une belle réflexion sur la création et les sacrifices, magnifiquement mise en scène et interprétée par un Clint Eastwood inhabituel, dans un rôle de héros capricieux, volubile et au sommet de son art de cinéaste.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2010
    Un Clint Eastwood (devant et derrière la caméra) que je n'avais jamais vu. Un beau film même si ce n'est pas le meilleur de son réalisateur. La reconstitution du tournage de African Queen est bien rendue et assez intéressante. Mais quelle mauvaise version française à la télé !
    Christian B.
    Christian B.

    18 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Trop de parlotes , pas aimé , le seul point positif les paysages , sinon rien d'exceptionnel , je voulais le voir car ayant vu tout les films de Clint Eastwood , il fait partit des moins bons que j'ai vu
    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Beaucoup de mauvais personnages. Le personnage du réalisateur navigue entre humanité et antipathie. Son acolyte n'est pas mieux. On se demande à partir de quand ils vont démarrer la réalisation du film. Il y a quelques bonnes scènes mais c'est dans l'ensemble assez fade et peu intéressant. Pas terrible, dans son ensemble (Surtout la fin) spoiler: Clint Eastwood le dit lui-même : La fin n'est pas bonne
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Film méconnu qui retrace les péripéties du génial et extravagant ainsi que très eastwoodien, John Huston lors du tournage du film The African Queen (Wilson dans le film). Des dialogues par moments très lucides et aussi souvent drôle sur l'art, la production hollywoodienne, l'Afrique et les préjugés. Un scénario très complet et une réalisation impeccable.
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