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Votre avis sur Capitaine Alatriste ?
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Henrico
Ce n’est pas tant l’histoire de ce Capitaine Alatriste qui est une vraie tristesse mais l’opération de sabotage que Agustín Díaz Yanes a fait du roman touffu mais intéressant de Arturo Perez-Reverte. Le souci du cinéaste, de toute évidence, était de tout rendre compte des aventures et mésaventures du mercenaire. L’inconvénient, c’est que comme toujours, en voulant trop embrasser, on n’étreint rien ! Dès le début du film, Díaz Yanes nous plonge près de 20 mn dans une bataille dont ni les enjeux ni les ennemies ne sont cernés précisément. Et pour ces mêmes raisons, notre ennuie ne fera qu’augmenter durant les autres longues scènes de batailles du film. En outre, les tenants et les aboutissants de l’intrigue politique, et de l’intrigue amoureuse ne sont jamais pleinement et véritablement révélés. Les nœuds liant ces deux intrigues sont escamotés. Or c’est tout cela qui constitue l’essence même des ressorts dramatiques de l’histoire. Et le plus désespérant, est que Perez-Reverte, dans le roman, avait su exploiter de manière didactique et subtile les nombreux éléments du contexte historique qui avaient fait l’objet de ses recherches coutumières. Hélas, les rares fois où Díaz Yanes songe à rendre à l’écran cette exploitation didactique, c’est d’une manière invraisemblablement maladroite qu’il l’entreprend. A montrer en exemple aux étudiants cinéastes pour leur faire retenir ce qu’il faut ne jamais faire. La série télévisée Espagnole du même nom est bien plus réussie. Et elle est à voir en version originale, car la langue y est particulièrement châtiée, et ferait se pâmer d'aise le Grand Cervantès en personne.
Mou, lourd, pesant. Supporter plus d'une heure de ces incessants blablas relève du plus grand acte de bravoure.
AMCHI
Il s'en fallait de peu pour faire de Capitaine Alatriste du grand cinéma malheureusement l'épopée de ce soldat manque cruellement de panache malgré le charisme de Viggo Mortensen. Si les décors et les costumes sont superbes et que les scènes de combat réussies (bien qu'il manque la scène époustouflante) ce film d'aventures historique laisse sur notre faim ; le problème vient du fait que le film n'a pas une réelle intrigue, on saute les mois et les années rapidement, les scènes sautent de l'une à l'autre brusquement, certains personnages sont mal présentés, tout cela est parfois confus. Beau film mais c'est loin d'être grandiose, dommage mais ça se regarde malgré tout.
J'attendais beaucoup plus de ce film historique qui se revele finalement plutot banal.... Malgré la présence d'un grand Mortensen rien d'autre ne sauve ce film...
JeremGar
quel ennui!
Un bon film historique sobre avec une bonne interprétation et qui est intéressant mais sans être passionnant.
Une réalisation carton-pâte et une histoire chiante comme jamais.. Un film réservé certainement aux fans d'Histoire, sur l'Espagne et l'Inquisition. Certifié docu-arte samedi soir 22h50 sous-titrage allemand...
Malgré la présence de Viggo Mortensen (toujours impressionnant), ce film n'est pas à la hauteur de la reconstitution de l'époque (costumes, architecture...). Ici c'est le rythme qui fait cruellement défaut. Augustin Diaz Yates à beau enchainer les intrigues (sentimentales et de batailles) on s'ennuie ferme.
Le film est d'un ennuie, il se passe pas grand chose, et il n'y a pas grand chose d'intéressant.
Un film historique dont la mise en scène fait vraiment peine à voir. Le manque de rythme est également regrettable.
Certes ce long métrage possède d'évidentes qualités artistiques, notamment en ce qui concerne la photographie de Paco Femenia qui est remarquable et des décorations particulièrement soignés de Benjamin Fernandez, et une interprétation plus que correct, surtout celle de Viggo Mortensen qui est vraiment à fond dans son personnage.
Mais malheureusement, j'ai trouvé l'histoire vraiment pas captivante ( ou très rarement ) et la mise en scène d'Agustin Diaz Yanes manque cruellement de panache ( même sur les scènes de combat qui sont assez insignifiantes ), ce qui fait que j'ai eu plus tendance a m'ennuyer qu'autre chose devant ce film d'aventure espagnol.
Une relative déception donc.
Mais malheureusement, j'ai trouvé l'histoire vraiment pas captivante ( ou très rarement ) et la mise en scène d'Agustin Diaz Yanes manque cruellement de panache ( même sur les scènes de combat qui sont assez insignifiantes ), ce qui fait que j'ai eu plus tendance a m'ennuyer qu'autre chose devant ce film d'aventure espagnol.
Une relative déception donc.
J'ai pas pu suivre ce film; trop historique à mon gout. Même si Viggo Mortensen ne semble pas mauvais; le scénario est ennuyant et plat; et la réalisation n'arrange pas les choses. Un film pénible probablement déstiné à un public particulier et connaisseur. Donc je ne vais pas le déconseiller mais bon pour moi c'est indigeste.
Ce film pourrait être plus beau mais le film apporte trop d'importance a quelques détails n'ayant pas vraiment d'importance dans l'histoire.
Evoluant dans un XVIIe siècle corrompu et cernè par de multiples conflits, Viggo Mortensen est dans ce film historique le Capitaine Diego Alatriste y Tenorio! Agustin Diaz Yanes, le rèalisateur, nous offre une superproduction autour de ce personnage emblèmatique de l'histoire d'Espagne! On peut dire que le metteur en scène n'a pas lèsinè sur les moyens et la magnificence pour nous replonger dans cette èpoque charnière rèalisant le film le plus cher du cinèma ibèrique, rècompensè par trois Goyas (l'èquivalent des Cèsar du cinèma français). Hèros d'une saga à succès composè par l'ècrivain Arturo Pèrez-Reverte, le capitaine Alatriste incarne une facette de l'âme espagnole, ce hèros, intrèpide, est au coeur de multiples intrigues qui surgissent pendant le siècle d'or, pèriode où l'empire s'ètendait des Amèriques aux Flandres en passant par le royaume de Naples ou les comptoirs commerciaux africains, et l'archipel des Philippines! Certaines sèquences rendent hommage au peintre Velasquez offrant de vèritables tableaux visuels où surgit la lumière qui ranime le feu de personnages soumis au dogme d'èvêques austères et sombres, apôtres de la contre rèforme, Alastrite apparait alors comme l'ultime scintillement, dernière flamme d'un siècle brillant, symbole d'une loyautè forgè sur les champs de bataille! Dommage que le film soit trop dècousu avec un manque cruel de rythme car la reconstitution vaut à elle seule tous les èloges...
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
Bienvenue dans l'ère impériale de l'Espagne du XVIIè siècle. Un monde corrompu et impitoyable; une période où l'empire s'ètendait des Amèriques aux Flandres, en passant par le royaume de Naples. Le Capitaine Alatriste, ici représenté par Viggo Mortensen, était une des figures emblématiques de cette époque, un personnage énigmatique et plein de ressources, souvent au cœur de conflits majeurs. Si le film affiche une facette purement historique faite de plans séquences soignés et de scènes de batailles relativement barbares, son contenu décousu et mollasson laisse un arrière gout de déception. En effet, sur 2h30, le cœur vacille entre extase et somnolence, chose que l'on déplore sur une durée à mon sens, abusive. Quoi qu'il en soit, l'intention vaut largement le coup d’œil, mais un coup d’œil que l'on ne retiendra pas comme référence incontestable, tout juste comme un divertissement instructif et bancal. Avis aux fins gourmets du genre. 3/5
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