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lhomme-grenouille
3 357 abonnés
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Même si Kim Ki-Duk pèche encore sur certaines scènes par précipitation, le cinéaste coréen parvient néanmoins avec ce « Samaria » à faire oublier, une fois de plus, les défauts de forme par un style direct et spontané. Il est vrai que cet aspect « premier jet » peut déranger, pourtant cest vraiment de là que ce film tire toute cette singularité qui fait sa force. Du très grand Kim Ki-Duk : à découvrir absolument.
Le ton est tragique et l'histoire poignante de ce père qui découvre une vérité terrible sur sa fille est un témoignage d'échec de l'amour qu'il lui a apportée. J'ai beaucoup aimé cette dernière partie qui rappelle le ton silencieux et contemplatif d'"automne, été....". Il cherche à éloigner sa fille mais la fin brutale est comme un abandon...
Après le chef d'oeuvre contemplatif qu'est "Printemps, été, automne, hiver... et printemps ", Kim Ki Duk revient à quelque chose de plus "musclé" avec "Samaria". Comme toujours, l'histoire de ce film est noir et violent et aborde des thèmes qui sont chères au cinéaste coréen avec, en tête de liste, la Rédemption. Les fans du réalisateur ne seront pas déboussolés et pourront apprécier l'étendue de son talent.
Il y a certes quelques fausses notes dans cette balade doucement ravagée et d'une tristesse insondable, mais néanmoins quelle puissance. Tourné en quelques jours, Samaria est une preuve de l’appétit créatif de Kim Ki-Duk. Le film interpelle, surprend, frappe et à mi-parcours, l'auteur se permet de bousculer son histoire de façon très intéressante. Bel exploit dans l'urgence et avec peu de moyens.
Ce drame sordide et bouleversant revient de façon amère sur les adieux à l'enfance, la perte d'innocence et la mutation de la foi. Les très longs plans qui constituent chaque scène et l'utilisation intensive de la caméra à l'épaule retranscrivent une réalité actuelle que le réalisateur a souhaité dénoncer.
Cette fois le génial Kim Ki-Duk s'attaque à la relation père-fille sur fond de prostitution des très jeunes lycéennes de son pays. Scénario toujours aussi intriguant, réalisation parfaite, une fin mystique...je pense que j'aurai dévoré toute sa filmographie d'ici peu. Ce réalisateur me fascine...
Samaria de Kim Ki-duk est un film poignant relatant les déboires de deux jeunes filles prostituées qui veulent juste s'offrir un voyage en Europe... Mais la mort accidentelle de l'une d'entre elle va tout faire basculer. Avec ce scénario très simple, le petit cinéaste surdoué nous offre un film fort sur la culpabilité, la vengeance, l'amitié et la rédemption. Certaines scènes sont vraiment magnifiques car révélatrices des intentions des personnages principaux: le suicide du client humilié devant sa famille, le meurtre sanglant du client dans les toilettes, la mort accidentelle de la jeune fille qui voulait juste échapper à la police (Synonime d'une liberté enlevée), les actions de la survivante (La "Samaria") envers les anciens clients à cause de se culpabilité,... En bref, la mise en scène de Kim Ki-duk montre mais ne juge pas et se concentre majoritairement sur les actions des personnages principaux ou non (On oublira jamais la séquence avec le musicien). Même si la final est assez spécial, il n'en reste pas moins un moment très émouvant...
Lorsque Kim Ki-Duk arrête de faire de l'esthetique, il travaille mieux son histoire qui devient pour le coup intense. Il y est question de prostitution de deux adolescentes, et du rapport avec le père d'une d'entre-elle. On retrouve le thème de la faute que cette gosse de 20 ans essaie de racheter. Et cette culpabilité est toujours très emprunte de sentiment religieux, nottament chez l'homme. Quel silence assourdissant entre elle et son père! On peut reprocher aussi au film de s'enliser un peu sur la fin, pour nous dire la même chose.
une mervveille. réalisation soignée et pleine de retenue, des actrices pleines d'avenir, un scénario tendre et qui ne juge pas, mais le coté auteurisant rend le film peu accessible, mais pour les fans de cinéma asiatique et de cinéma d'auteur, une merveille.
Ce film est d'une grande finesse et sensibilité. Aussi très original, poétique. Il m'a profondément touchée. C'est un film à la fois très passionné et pudique sur les différentes formes du véritable amour. Il m'a beaucoup penser au film Dolls, donc si vous avez aimé ce film n'hésitez pas à voir Samaria. Par contre il mériterait plus une interdiction au moins de 16 ans qu'au 12 ans car c'est un film assez violent.
"Samaria" tranche un peu dans ce que l'on connait de la riche filmographie de KIM Ki-Duk : il y flotte un esprit contemplatif plus japonais que coréen, et le jeune réalisateur surdoué semble plus profondément intéressé par les contradictions et les états d'âme de ses personnages que par les élégances stylistiques dont il est coutumier. Si l'on ajoute un étonnant "manque de clarté morale" de son propos - qui hérissera certains mais devrait finalement en ravir beaucoup -, on voit que l'on tient en "Samaria" un petit OVNI assez fascinant : le passage du centre de la narration (et du sujet du film) d'un personnage à l'autre permet à KIM Ki-Duk de confronter sans simplisme aucun trois points de vue "moraux" contradictoires, et finalement assez éclairants. On regrettera un tantinet l'enlisement final du film dans une apathie assez austère - mais totalement compréhensible -, après la remarquable chronique des dérèglements vengeurs du père, et l'insistance des paraboles religieuses, redondantes.
Je ne pense pas avoir trouvé là le plus film de Kim Ki-Duk, mais la mise en scène est toujours belle, de même que le scénario et la musique. Tout est soft, sous-jacent, pudique mais terriblement attachant aussi !
Un film très spécial, étrange (pourtant j'en ai vu des films asiatiques, je devrais avoir l'habitude) et à la fois magnifique ! A la fin du film, je ne savais vraiment pas quoi dire ni penser. Pour un sujet aussi délicat, je trouve que le film est remarquablement bien réussi.L'atmosphère du film est triste (la musique ne fait que renforcer cette impression).Les 3 acteurs principaux ont fait une très belle prestation. Je regrette juste que je n'ai pas totalement compris la fin (enfin j'ai compris ce qui s'est passé mais pourquoi il s'est passé ça, c'est ça que je n'ai pas compris). C'est donc un film remarquable avec pleins d'émotions, que je conseille aux fans de films asiatiques.
mais comment peut on aimer ce film ?? a part la fin qui n'est pas trop mal, le reste du film se resume à des lenteurs, des lenteurs, des lenteurs ... sans aucun but avéré !
Deux adolescentes dans un Séoul semblant vidé de ses habitants. Jae-Young est lumineuse et transcende la première partie. Quant au vrai démarrage de l'intrigue, on passe encore un degré dans le sordide, mais quelques scènes nous font respirer. Dans l'ensemble, malgré l'esthétisme qui dédramatise le propos, et souvent des situations nous semblant peu réalistes, qui nous détachent un petit peu de l'intrigue, (mais sûrement est-ce là notre regard d'occidentaux confrontés à une autre culture), Samaria est un beau film.