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    American Pastoral
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    59 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Pour son premier film, Ewan McGregor s'en sort haut la main ! Traitant d'un sujet qui a pourtant des années comme un sujet d'actualité, il s'avère être vraiment une grosse claque ! J'ai l'impression d'avoir vécu une vie en le regardant, sans m'ennuyer, mais au contraire, en suivant tout le cheminement des personnages. Très beaux décors, beaux plans, des acteurs extrêmement justes et un film qui ne prend pas les gens pour des cons et voir ça aujourd'hui, c'est extraordinaire ! Dommage que le film soit peu distribué en France, car il m'aurait semblé d'intérêt public. Mais si vous en avez l'occasion, allez le voir ! J'y suis allée en étant mitigée car je ne savais pas à quoi m'attendre, et effectivement, on ne s'attend vraiment pas à la tournure que vont prendre les choses si on ne connaît pas le célèbre roman qui a été adapté. Je le recommande vivement !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    Très académique. C’est le premier constat pas très reluisant à la vue du film. La mise en scène prend peu de risque et le scénario n’a pas toutes les nuances du bouquin… Ce qui n’empêche pas McGregor de révéler un savoir-faire solide à défaut d’être brillant.
    Le cinéaste-acteur parvient à donner vie à ses personnages. Généralement dans un film trop académique, l’histoire ne réussit jamais à s’exprimer pleinement. Dans American Pastoral, le récit est tellement fort qu’il arrive à captiver même réduit sa plus simple expression.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Comment l'unique rejeton d'un Juif (le "Suédois" Seymour Levov - ancien champion sportif universitaire, ayant repris les rênes de la fabrique de gants de luxe familiale quand son père part à la retraite) et d'une descendante d'Irlandais, catholique (et ancienne reine de beauté - Dawn), une fille, Meredith (dite "Merry" - c'est-à-dire "joyeuse", diminutif fort mal porté...), se convertira au.. spoiler: .jaïnisme (philosophie orientale prônant le respect de toute vie, même celle de la plus humble des espèces animales).
    Ceci probablement (?) en guise d'expiation spoiler: d'un activisme estudiantin, ayant dérivé vers la violence gratuite (sur fond de protestation contre la Guerre au Vietnam).
    Ewan McGregor vient donc de se lancer dans la réalisation.... Ai lu quelque part que la motivation principale de ce père de famille nombreuse (en "vrai") était de montrer l'amour sans limite d'un père pour son enfant. Soit. Mais n'ayant pas lu l'oeuvre de Philip Roth ici adaptée, je ne peux pas apprécier si le roman correspond opportunément à ladite thématique... Au résultat, c'est plutôt surchargé, et brouillon : chronique sociale, voire socio-politique, des "sixties", au-delà de la chronique familiale. Avec une psychologie souvent peu convaincante. Et trop de raccourcis, d'ellipses. Par ailleurs, les passages les plus intéressants, quand le récit est le plus soutenu, laissent au spectateur une impression de malaise - du bégaiement clairement hystérique de Merry (cas clinique psychiatrique) aux séquences "Rita" - une pesanteur malsaine. EMG n'aurait-il pas placé la barre trop haut pour ce premier "long" (où il se "dirige" qui plus est, en "Suédois" - un brin pâlichon) ? Sa mise en scène classique (pour ne pas dire sans imagination....) ne parvient en tout cas jamais à donner sens et corps à cette "Pastorale" (vocable faisant écho au syndrome de "Marie-Antoinette" développé par Dawn - mais en remplaçant les moutons de Trianon par de braves bovidés ?). En fait, il s'agit avec cet "American Pastoral" plus simplement du "paradis perdu" de Seymour Levov, celui de sa vie d'"avant" spoiler: (le premier attentat commis par sa fille)
    , quand il baignait dans la félicité, conjugale, paternelle et professionnelle.... Jennifer Connelly (la mère) et Dakota Fanning (la fille) réussissent mieux, pour leur part.... d'où ces "deux étoiles" de consolation.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    Dans l'Amérique des années 60, tout semble réussir à Seymour Levov. Surnommé Le Suédois, il fut un grand athlète dans son lycée et il est désormais un riche industriel ayant repris avec succès l'entreprise de ganterie familiale. Marié à la superbe Dawn, ancienne Miss New Jersey, il vit un bonheur parfait renforcé par la naissance de leur fille Merry, une jolie blonde bègue mais intelligente. Et puis un jour tout bascule : Merry, encore adolescente, fait sauter le bureau de poste local pour protester contre la guerre et le président Johnson avant de disparaître dans la nature. Et là, la vie si parfaite du Suédois s'égratigne peu à peu, révélant sa nature superficielle, le confrontant à ses démons...

    Critique complète sur
    Olso
    Olso

    13 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Pastorale étatsunienne
    Adaptation du roman de Philip Roth, drame se déroulant dans les EUA des années 60-70 pendant la guerre du Vietnam. La vie de Seymour "Suède" Levov et de sa femme ex-reine de beauté est bouleversée quand leur fille Merry devient une militante pacifiste violente et fait exploser un bureau de poste. Histoire intéressante, jolie reconstitution, se laisse regarder, mais, à part 2-3 scènes, ne dégage pas beaucoup d'émotion.
    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    A première vue, la première mise en scène d’Ewan McGregor semble traiter de l’endoctrinement et de la radicalisation dans les années 60. Du rapprochement d’une jeune adolescente vers des groupes activistes et extrémistes de gauche tels les « Black Panthers » ou tous les mouvements contestataires radicaux contre la guerre du Vietnam. On pense au récent et très raté « Le Ciel attendra » ou aux « Chevaliers du ciel », plus réussi, qui entendaient tous deux dénoncer cela de manière plus contemporaine avec l’enrôlement pour le djihadisme. C’est une autre ère et une autre guerre avec d’autres enjeux plus religieux et plus contemporains, mais les ressorts psychologiques sont semblables. Mais finalement ce n’était que le point de départ d’un film qui propose plutôt, en filigrane d’abord en thème central ensuite, de se recentrer sur le dommage collatéral qu’est l’implosion d’un foyer et la destruction de la vie d’un père.

    Pour un premier film, l’apprenti réalisateur soigne ses images comme personne. On a le droit à de très beaux tableaux de l’Amérique rurale des années 60. C’est filmé avec beaucoup de style et un grand soin est apporté aux images. McGregor n’a peur de rien en affrontant des thèmes aussi lourds et complexes que la culpabilité, le reniement ou le deuil d’un enfant, des thèmes qui sont plutôt bien traités et englobés dans un beau drame prometteur pour la suite de sa carrière derrière la caméra. « American Pastoral » n’est pas exempt de petites lacunes inhérentes à un premier film et il aurait peut-être dû offrir le rôle principal à un acteur de la trempe d’un Leonardo DiCaprio ou d’un Casey Affleck pour se consacrer totalement à la mise en scène et ainsi insuffler au film la rage qui lui manque. Il s’en sort cependant bien, prenant à bras le corps son sujet et parvenant à nous captiver durant tout le film, sans aucune baisse de rythme.

    On peut noter que les ellipses sont parfois difficilement négociées et le flash-forward pour raconter l’histoire par le biais du personnage de David Strathairn apparait comme totalement accessoire voire inutile. Et, bizarrement, la contextualisation de l’époque navigue dans un entre-deux parfois gênant. On la trouve parfois trop peu dessinée et vague (on cite quelques éléments historiques de-ci de-là) ou à l’inverse trop mis en avant (ce n’est au final pas le sujet du film). Mais ce sont de petits d’étails qui n’entravent pas le plaisir qu’on a à visionner « American Pastoral » et Jennifer Connely impressionne dans un rôle pas facile tout comme Dakota Fanning qu’on avait un peu oublié depuis que sa petite sœur est apparue. Dans tous les cas, on est ici face à un beau drame appliqué qui manque parfois un peu de souffle épique, de passions et d’émotions mais qui n’en demeure pas moins une sombre tragédie familiale, intense et implacable, dont la dernière image étonne et finit de nous emporter.
    araruama
    araruama

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    En 2 semaines j'ai assisté à 2 films qui brossent le portrait d'hommes brisés par la destinée funeste de leur progéniture : Manchester by the sea et celui-ci. 2 films tristes pour clôturer une triste année 2016...
    Ewan McGregor s'en sort pas trop mal tant du point de vue du jeu que dans la réalisation qui comporte néanmoins quelques longueurs. Je n'ai pas lu le bouquin mais j'ai apprécié la façon dont l'histoire pas si lointaine des USA et celle de cette famille s'entremêlent. Ce fut un plaisir de revoir Jennifer Connelly
    Emile Strogonoff
    Emile Strogonoff

    45 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    Une intrigue bien ficelée qui déconstruit le mythe de la gauche caviar sur fond d’impermanence. En prenant conscience de son humanité imparfaite, Seymour illustre à sa façon, la distance prise avec un bouddhisme rigoriste dont il n'a probablement pas conscience. Chacun y puisera donc ce qu'il pourra et en tirera les leçons qui s'imposent. A voir avec modération.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Dans l’Amérique des années 60, tout semblait sourire à Seymour « Suède » Levov. Ancienne gloire de son lycée, héritier de l’usine de peausserie de son père, il a épousé Miss New Jersey. Mais sa vie se dérègle lorsque sa fille unique entre en crise ouverte contre ses parents.

    Philip Roth est probablement l’un des plus grands romanciers contemporains. Chaque année son nom figure parmi les favoris du Nobel de littérature. Chacun de ses derniers romans a été salué par une critique unanime. Pourtant, son œuvre n’a que rarement été adaptée au cinéma : « Portnoy et son complexe » et « Goodbye, Columbus » remontent au début des années 70. « La Couleur du mensonge » (2003), adapté de « La Tâche », est tombé dans un légitime oubli malgré l’interprétation de Anthony Hopkins et de Nicole Kidman.

    C’est étonnamment Ewan McGregor qui s’est attelé à la tâche de l’adaptation de « Pastorale américaine » (1999). Le primo-réalisateur est un acteur reconnu qui n’a pas résisté à la tentation de s’arroger le premier rôle. Il s’est montré plus judicieux dans le choix de ses partenaires : Jennifer Connelly et Dakota Fanning interprètent sa femme et sa fille.

    Le roman était d’une grande complexité. La famille Levov, le grand-père juif ashkénaze, le père, sportif accompli et mari idéal, la fille, couvée par des parents aimants qui fait exploser le cocon familial, était une métaphore de l’Amérique des Trente Glorieuses, de la Guerre du Vietnam et du Watergate. Ce roman de plus de cinq cent pages peine à se résumer à deux heurs de films. Ewan McGregor va à l’essentiel : la rébellion d’une fille face à l’amour inconditionnel de son père. Il y perd du coup en densité et décevra les amoureux de l’œuvre de Philip Roth sans convaincre ceux qui ne la connaissent pas.

    Un seul exemple : le livre évoque à demi-mots l’hypothèse d’une relation incestueuse entre Seymour et sa fille – qui expliquerait largement la réaction de celle-ci à l’adolescence. Cette dimension est explicitement rejetée dans le film. On se demande bien pourquoi…
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    La bande-annonce faisait espérer un film américain, politique et critique sur les positionnements impériaux pendant la guerre du Vietnam. En vérité, "American pastoral", librement inspiré du roman du génial écrivain Philip Roth, est un récit surtout sur la relation d'un père, dit Suède, et sa fille, qui, après avoir souffert toute son enfance de bégaiement, sombre dans l'activisme d'extrême gauche et disparaît mystérieusement. Pendant tout le long métrage, le spectateur ne peut s'empêcher de ressentir l'esprit subversif et poisseux qui s'empare des personnages, et notamment de ce père, à la fois dévoué à l'éducation de sa fille, sincère, généreux, comme tout autant ambigu et malhabile. Mais hélas, Erwan McGregor ne va pas jusqu'au bout de ses personnages. Il demeure souvent à un niveau assez superficiel, voire désinvolte lorsqu'il s'agit de filmer par exemple la transformation de l'épouse de Suède. La mise en scène est propre, mais trop sage pour raconter une époque totalement incroyable où une certaine jeunesse socialiste américaine essayait de résister à l'impérialisme capitaliste, et surtout la plongée d'une adolescente dans le radicalisme et le sectarisme. On ne peut pas s'empêcher de faire le lien entre le destin tragique de cette jeune-fille et la chute de quelques jeunes fragiles dans le totalitarisme religieux dans nos sociétés contemporaines. Mais tout cela reste trop timide, trop à la surface du sujet, pour faire de cet "American Pastoral" un grand film.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    J'ai apprécié le parallèle de l'endoctrinement avec ce que nous entendons à l'heure actuelle ainsi que l'interprétation et la mise en scène. La recherche et la vision du sujet par les yeux du père m'a intéressé également. c'est l'enquête côté fbi qui ne me semble pas assez poussée.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    excellent film heureux de retrouver Ewan Mac Gregor une drôle histoire qui dérange et on a du mal à comprendre ce qui clocher dans l éducation de cette fille
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 968 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mai 2017
    sur une toile de fond à prétexte car marquée politiquement, un récit qui a du mal à s'imposer et à émouvoir. des détails et des voix françaises qui font perdre l'intérêt et la crédibilité de ses personnages. jamais vraiment le spectateur ne se projette et se sent bouleversé.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Adapté du célèbre roman de Philip Roth, « American Pastoral » évoque la mélancolie et l’amour inconditionnel d’un père envers sa fille. Bien que le synopsis annonce un drame essentiellement axé sur des enjeux politiques, le film développe des aspects bien intéressants.
    On retombe alors sur un ton et une narration très académique pour les débuts d’Ewan McGregor derrière la caméra et on le comprendra. L’approche sur les tensions sociales des années 60, soit la période post Guerre du Vietnam, est nouée par le développement d’une famille en quête d’indépendance. Elle la recherche tant bien sur le plan social que personnel. Ici, la dimension humaine diverge suffisamment en sens afin de d’accorder une pleine réflexion sur une morale bien dépeinte.
    Le réalisateur campe l’Américain rongé entre sa satisfaction du rêve qu’il a construit et la réalité des choses. Le personnage de Seymour Levov, dit « Le Suédois », possède des bagages mentaux intéressants. C’est par le biais de sa détermination et son amour pour sa famille que l’on découvre l’univers qu’il fréquente. L’aventure l’amène à côtoyer les sombres passerelles vers la vérité et l’engagement est respecté. Ce qui manque, c’est tout de même une certaine profondeur qui donnerait plus de personnalité. Un vide se fait sentir au niveau émotionnel. Soit il se fait attendre, soit elle n’agit pas toujours comme prévu.
    Fort heureusement, la gente féminine répond sur différents fronts. Jennifer Connelly (Dawn Levov) reste impeccable dans son rôle. Mais c’est au sujet de Dakota Fanning (Merry Levov) que l’on retiendra les valeurs du l’intrigue. Elle apporte des notions du Jaïnisme, c’est-à-dire tout ce qui proscrit la violence, mais il va plus loin dans le spiritualisme. Et il est important de souligner de bouleversement religieux, qui prend au fur et à mesure de l’ampleur dans le temps.
    Sans toujours rentrer dans les détails, les enjeux s’illustrent essentiellement dans le drame familial. On retient de « American Pastoral » un bon début. On attend ainsi au tournant McGregor vers une ouverture visuelle et plus libéré dans le script.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    La densité et le caractère poignant d'American Pastoral sont une évidence. Pour ce qui concerne le roman de Philip Roth, s'entend, Prix Pulitzer. Que Ewan McGrgor s'attaque à une telle adaptation, pour ses débuts à la mise en scène, montre une ambition sans doute louable, mais aussi un peu d'inconscience, là où il aurait fallu un P.aul Thomas Anderson ou un James Gray aux commandes, pas moins. Tout n'est pas raté dans le film, loin de là mais l'atmosphère générale n'y est pas malgré une reconstitution (un peu trop) léchée des années Vietnam, Woodstock et contestation générale de l'American Way of Life. Sur cette période, toile de fond violente, le film se contente de la perception du personnage principal que McGregor n'aurait jamais dû jouer. Plus mystérieuse est celui brillamment interprété par Jennifer Connelly mais qui n'a qu'un second rôle. Dakota Fanning, de son côté, est assez remarquable mais là encore, elle n'a droit qu'à la portion congrue et sa rébellion maladroitement exposée. Outre quelques problèmes de vieillissement au gré des années qui passent, le film est sagement mis en scène, sans donner de densité à cette histoire tragique de lien filial brisé. Donc, pour l'intensité et la puissance, voir plutôt le roman originel.
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