Claude Lelouch démarre une exploration du genre humain en suivants des personnages atypiques. Ce premier volet est assez gentil mais trop "bobo" pour rééllement captiver, d'autant plus que seul la beauté de la ville de Paris permet de rester attentif.
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2,0
Publiée le 19 février 2016
Dèdiè à Ticky Holgado qui mourra peu de temps après le tournage, "Les Parisiens" de Claude Lelouch n'a vraiment pas trouvè son public! Four monumental (Lelouch ira jusqu'à offrir l'entrèe gratuite dans certaines salles autour de Paris), ce film est une histoire d'amour où l'être humain mèrite le qualificatif d'être humain! Aujourd'hui, on n'est dans un monde où l'ègoïsme règne en maître, et le seul moment où les gens sont passionnants, c'est quand ils sont amoureux! En exergue, une citation de Victor Hugo avec une Tour Eiffel qui scintille dans le crèpuscule! La suite est du pur Lelouch! Une histoire d'amour, c'est ce qu'il peut arriver de mieux! Mais en même temps ça peut être la punition des punitions car on ne sait jamais si l'histoire d'amour en question ne va pas devenir la pire des punitions! Ici, il y a tout ce qu'il faut pour tester un individu! Pour qu'un homme soit passionnant, il faut qu'il soit passionnè! Et le moment où il n'est plus passionnè, c'est quand il est amoureux! A travers les histoires d'amour, on sait si on a à faire à des gens respectables ou pas! Pour Lelouch, c'est un ètalon de mesure extraordinaire de l'humanitè parce qu'il peut mieux porter un jugement sur quelqu'un qui est entrain de vivre une histoire d'amour surtout sur la partie la plus difficile! Casting surprenant où l'on trouve de tout, comme dans un magasin Tati! Les hommes et les femmes passent leur temps à se chercher! Ensuite à se garder puis à se sèparer! Mais ils se donnent autant de mal pour les trois phases! Meilleure rèalisatrice qu'actrice, Maïwenn est une mauvaise chanteuse ( « J'ai pas tout dit » ). En tête d'affiche, le pauvre Massimo Ranieri n'a pas eu la main heureuse! il sauve le duo comme il peut et sa prestation reste heureusement convaincante! La premier partie du film est bonne mais la suite ne tient pas ses promesses! C'est dommage car "Les Parisiens" est une sorte de film-bilan que l'on aurait aimè ne plus quitter, à une èpoque donnèe...
"Le Bonheur, c'est mieux que la vie", vie montrée dans cette belle comédie, dirigée, coscénarisée et coproduite par Claude Lelouch. "Les Parisiens" (premier volet du triptyque : "Le Genre Humain") comporte bon nombre de scènes du second film " Le Courage d'aimer". Lelouch nous propose une fable parfois tendre, parfois tragique, avec ses rencontres, ses amours et ses infidélités... Cette Comédie présente d'indéniables atouts : De superbes images de Paris By Night, une musique originale de Francis Lai et les très belles chansons de Pierre Barouh. Elle nous offre de jolies scènes avec Ticky Holgado dans le rôle de Dieu, Agnès Soral - Patrick Fierry, Mathilde Seigner, des scènes musicales avec la magnifique et naturelle Maïwenn, et le beau et bon chanteur Massimo Ranieri. La réalisation présente également quelques séquences plus anecdotiques ou non indispensables comme le repas des snobs au restaurant privé.
Cela aurait pu être un bon film sur l'amour... Malheureusement, les musiques, les clichés sur Paris et les différents amoureux sont ridicules au possibles, les musiques vraiment intéressantes (surtout les paroles). Non j'en garderai pas un grand souvenir pourtant il intéresse de bout en bout.
Des scènes finalement courageuses et un casting assez " au naturel " : Pas un mauvais Lelouch dans lequel se croisent & se révèlent diverses personnalités dans une grande galerie des glaces et de faux-semblants qui n'est autre que notre vie...
Il y a longtemps que je n'avais pas vu un ''Lelouch'', je le revois tel que je le connais. Au moins on ne peut pas dire que son cinéma ne porte pas une marque: la sienne. Cette façon de filmer les dialogues en plans fixes dans des cadres mouvants, d'enregistrer les sons plus que les images, d'aborder mille sujets sans en approfondir aucun, de nous éveiller l'esprit avec des anecdotes bien banales, de faire toujours passer la forme avant le fond, de nous chatouiller les yeux avec beaucoup de détails, de décors , de jolis minois sans jamais conclure...Je l'ai retrouvé. Je n'aime pas ce cinéma, je m'y ennuie mais je conçois bien que des gens aiment cela. Il y a de la place pour tous et les spectateurs qui y trouvent leur bonheur n'ont aucune raison de le renier car tout ce qu'il montre se produit dans la vraie vie. Un exemple: la scène dans laquelle Massimo Ranieri balance son portable du haut du pont m'est totalement insupportable pour diverses raisons alors que pour d'autres elle est signifiante, surprenante et parfaitement admissible. Tout ce que je peux dire, c'est que assurément ce n'est pas un grand film mais que Maïwen passe vraiment bien l'écran et que sa personnalité y ressort bien. L'avenir nous en dira plus sur elle.
Au depart, impossible de m'y faire aller... puisque je n'aime ni Lelouch, ni les acteurs qui y sont, et encore moins la thématique mégalomaniaque du projet. J'y vais donc avec dans l'esprit de le détruire à outrance dans mes prochaines critiques, au même rang que les daubes françaises que je me suis fait violence de regarder cet été (l'américain et San Antonio pour ne pas les citer) ... et là ... bahhh ... comme un gamin ébahi, je suis rentré dans le film, je me suis laissé surprendre par tant de poésie, de passages à la fois si exagérés mais si drôles, et parfois vrais et juste ... peut être que la fin me déçoit pas mal (le film dans le film), mais qu'importe : je ne me suis pas ennuyé, et j'y ai vu des choses trop rares dans le cinema français actuel : du talent (bravo pour les effets de ralentis de la scène des baisers), de l'amour, de la passion, de la destruction ... ce film est n'est ni bon, ni mauvais, ni genial, ni nul ... il inspire, il transporte ... et le cinéma, c'est le côté visuel de la littérature : oublier pendant un moment donné ou on est : et ces 'Parisiens' en est le parfait exemple. Merci M. Lelouch.
C'est sûr que c'est du Lelouch, faut aimer Lelouch, faut admirer son travail pour pouvoir apprécier un film pareil. J'ai du en voir une dizaine de ses films, celui là, je crois que c'est mon préféré, subjectivement parlant, quand je suis allée le voir au cinéma, j'ai halluciné, il m'a marqué ce film, vraiment! La deuxième partie le courage d'aimer m'a beaucoup moins plu... il aurait pu ne pas exister ça aurait été pareil. Ce film vaut la trilogie (qui n'a d'ailleurs pas pu se faire) à lui tout seul.
" le bonheur, c'est mieux que la vie " voilà une très belle signature de Claude Lelouch dans ce film sur la vie des parisiens. Un très bon scénario où le réalisateur assume parfaitement bien son rôle que ça soit à l'extérieur ou à l'intérieur du film. Un très bon casting. Particulièrement, j'ai trouvé magnifique le destin de Massimo Ranieri et surtout le dernier très bon rôle de Ticky Holgado, qu'on ne croit pas si bien dire, " Dieu ". Et puis enfin, une B.O. sublîme, signée Francis Lai. Bref, c'est un très bon chef d'oeuvre !
"Les Parisiens" inaugurent la trilogie de Lelouch baptisée immodestement "Le genre humain". On y retrouve tout Lelouch: l'homme sincère, le cinéaste habile, sa mise en scène éclatée, souvent surprenante ou astucieuse, et ses outrances sentimentales ou romanesques flirtant avec la complaisance. Lelouch, néanmoins, nous touche grâce à des personnages attachants ou séduisants, figures parisiennes qui sont en premier lieu des types citadins. Ils sont une floppée de personnages, de couples qui se font et se défont à occuper alternativement l'écran dans un film qui parle exclusivement d'amour. Drame ou comédie de moeurs selon les moments, le film est un grand fourre-tout où le réalisateur, avec sa sensibilité candide et son art de la mise en scène, incomparables dans l'élaboration subtile ou dans le maniérisme, égraine l'amour et le désamour, la magie d'une rencontre, le délitement conjugal, etc, etc...toute chose sentimentale qui emplit l'existence. Parmi les nombreux bouts d'histoires, plus ou moins furtifs mais toujours avec des têtes connues -les fidèles du cinéaste- l'un est prépondérant et constitue le fil directeur du film. L'histoire (d'amour, ben oui) entre Massimo et Shaa (Maïween Le Besco, une beauté pas ordinaire et une vraie présence) nous charme malgré un romantisme parfois exagéré et les ritournelles lancinantes de Francis Lai.
Quelques scènes réussies. (je pense à la première avec Ticky Holgado) mais le tout est sacrément ringard et la musique épouvantable. Dommage ça aurait pu être mieux...
Déjà je me demande à quoi ressemble le CD de la bande-originale... 120 minutes de musique ? Normal pendant 120 minutes Lelouch nous passe en boucle la même chanson... non j'exagère ,on a le droit à 2 chansons d'une heure chacune. Les acteurs : quel casting de dingue ! Pèle-mèle : Richard Gotainer, Michel Leeb, Michèle Bernier, Francis Perrin et une fille que je ne connaissais pas et qui d'ailleurs ne me manquait pas : Maiwenn LeBresco qui a autant de charisme qu'une ampoule électrique... et encore une ampoule illumine ce qui n'est absolument pas le cas ici. Mathilde Seigner n'a rien de désolant et fait ce qu'elle fait toujours à savoir langage de chartier, machoires serrées et les yeux qui brillent par moments... Michel Leeb : Et bien euh...s avourons les moments passés avec Arielle Dombasle et leur discussion autour des differentes sortes de pizza et voilà 5 minutes de passées... (déjà le portable a été rallumé 3 ou 4 fois pour voir l'heure d'ailleurs je n'ai jamais vu autant de portable s'allumer dans une salle), Massimo Ranieri promène son regard de coker triste, en changeant de profil pendant la chanson (déjà culte) du film qui revient donc pendant une heure... Lelouch et Martines ne peuvent s'empêcher d'apparaitre pour encore une fois aborder un thème qui est cher au realisateur à savoir la realité qui rejoint la fiction... Bien qu'Alessandra soit toujours aussi ravissante on arrive vraiment à saturation lors de leur apparition... Rendez vous compte presque 110 minutes qu'on est là sur le siège à changer de position et en se demandant comment on a fait pour manger le paquet de M&M's extra large pris avant la séance...c'est bien connu quand on s'ennuie, on grignotte... Dombasle s'amuse à faire visiter son petit cabanon avec théâtre italien personnel car elle souhaite vendre pour prendre plus grand avec BHL,autant se servir de Claude Lelouch pour passer son annonce, c'est gratuit mais l'annonce ne sera pas vue par grand monde, j'ai bien peur... Une pensée pour Ticky Holgado à qui le film est dédié et qui apporte rapidement le peu d'émotion, un ange passe... Gotainer, Olivier Minne, un clone de Renaud "Mister Renard", Charles Gerard (l'acteur fetiche de Lelouch qui ne fait rien dans le film), secouez et vous obtenez... ben une envie de jouer au snake pendant le film comme on écoute Rires et Chansons en compulsant le Télé Poche... Qu'il est loin le temps du Lelouch du Chat et la Souris, L'aventure c'est l'aventure, Un homme et une femme...
Du grand Lelouch totalement assumé dans ce film boudé par la critique et le public de manière totalement injuste... Les Parisiens est un film où un cinéaste se livre dans sa plus tendre intimité à travers une galerie de personnages gargantuesque (Maïwenn Le Besco, Mathilde Seigner, Alessandra Martines, Arielle Dombasle, Agnès Soral, Massimo Ranieri, Francis Perrin, Michel Leeb, Antoine Duléry, Richard Gotainer, Salomé Lelouch, Sarah Lelouch et Claude Lelouch dans son propre rôle sans oublier le regretté Ticky Holgado dans le rôle de Dieu) et des chansons commentant les relations à l'intérieur du microcosme si bien décrit pas Claude Lelouch. Il est fort dommage que la trilogie du Genre Humain ne verra jamais le jour intégralement car Les Parisiens est une grande oeuvre représentant l'accomplissement d'un grand cinéaste français. Vraiment un très grand film que je conseille à tous...