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Peichan2
63 abonnés
1 431 critiques
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0,5
Publiée le 9 février 2008
J'ai pas pu ! Je suis imperméable quand à ce genre de film et ça s'est revérifié lors de la diffusion de ce film. Pour tout vous dire, peut etre que c'étais mieux après, mais j'ai préféré arreter le massacre.
Une économie de mots soigneusement dosée, une lumière magnifique, des visages qui reflètent des émotions justes, des regards intenses, une musique qui rythme l'intrigue avec brio. J'épinglerais aussi les trois plus belles scènes du film : au début quand Mustapha soigne les pieds de sa fille endommagés par une journée de marche avec des chaussures qui ne conviennent pas, quelle tendresse dans ces mains ! La magnifique complicité qui les uni lorsque que Mustapha explique à Zaïna ce qui fait un superbe cheval et que sa main prend la main de Zaïna pour caresser Zyngal. Et enfin, le regard fier et heureux que Mustapha pose sur sa fille qui a gagné la course, les cheveux dénoués et libre. Vraiment un film beau dans sa simpicité, dans la noblesse des sentiments qu'il dévoile. A voir si vous vous voulez vous laisser inonder de la lumière et de la noblesse du Sud.
Pour une fois, on ne peut pas dire que le cinéma français n'ait pas pris de risques ou joué la carte du dépaysement. Bourlem Guerdjou exploite avec un certain talent ses beaux décors naturels, offrant un regard différent sur le Maroc : sauvage, majestueux... Malgré un budget que l'on ne devine pas illimité, le spectacle est un minimum au rendez-vous. Du moins parlé-je visuellement. Car niveau plaisir et intensité, le compte n'y est pas franchement. Sorte de course-poursuite à travers le désert entre le père de l'héroïne et son tuteur autoproclamé, le scénario ne propose vraiment rien d'original, que ce soit à travers un scénario très plat et devenant rapidement répétitif que des personnages pas assez creusés pour les rendre vraiment attachants. Dommage, celui interprété par Simon Abkarian avait un certain potentiel car légèrement ambigu, tout comme celui de Sami Bouajila, d'ailleurs, dont la relation père-fille m'a presque laissé de marbre (les non-dits comme moyen presque unique de faire évoluer la situation, je suis vraiment dubitatif). Reste cette course de chevaux finale, pour le coup assez intense et bien filmée, malgré un dénouement fort peu crédible spoiler: (OK, donc tous les barbus intégristes avaient craché sur la mère de l'héroïne lorsque celle-ci avait gagné en participant illégalement, mais là ils acclament passionnément Zaïna ? Sérieux?) , ayant au moins le mérite de provoquer une certaine émotion qui avait tant manquée jusque-là... Bref, une louable tentative de « cinéma d'aventures et d'auteur » made in France, dont le récit est malheureusement loin d'être à la hauteur des ambitions. Ah, j'oubliais : Aziza Nadir a depuis totalement disparu des radars : normal, elle est transparente.
Une sorte de "horse movie". L'histoire est belle mais un peu mollassonne. La fille, une vraie tête à claques, tape sur les nerfs. Heureusement, les paysages sont beaux et les chevaux magnifiques.
J'ai bien aimé ce film, mais mon avis reste assez mitigé. en effet les scènes sont jolies et il y a des belles prises. Mais, La petite Zaïna, qui pleurniche tout le temps... Non, on est quand même bien loing du célèbre Etalon noir...
Nous avions vu ce film lors d'un festival pour enfants au moment de sa sortie et nous en gardions un souvenir de moyenne conviction. Une projection cet été sous les étoiles nous l'a fait redécouvrir et ma foi, il n'est pas si banal et inconsistant que ça. On peut même dire que les personnages parviennent à échapper à des portraits tout en bloc et qu'il est bon de découvrir des protagonistes qui trimbalent leurs failles, leurs erreurs, voire leur culpabilité et ne sont pas des super héros irréprochables. Zaïna et son père apprennent à se connaître et font chemin l'un vers l'autre, progressivement, comme cela est dans la vie. Bien sûr, il y a l'étalon qui sert de lien et aide le père à changer son regard, regard pour cette enfant qu'il ne connaissait pas jusque là, enfant reflet de son aimée répudiée, et cela va sans dire que cela amène les enfants spectateurs à s'intéresser à cette approche. Les gosses et les bêtes, ça marche toujours! Sur fond de paysages, de sable et de déserts, cette épopée ouvre une brèche dans la codification des rapports hommes-femmes, lorsque le foulard bleu tombe et que l'enfant emporte la course. Un beau moment à partager en famille.
Un joli conte pour petits et grands dans lequel l'amour d'une fille et de son père renait, évoluant dans de sompteux paysages. Les acteurs principaux sont plus vrais que natures et l'on se laisse porter à travers l'orient. A voir en famille.
Les paysages de l'Atlas sont magnifiques. La musique est envoûtante. Il s'agit d'une belle histoire entre un père et sa fille. Mais le rythme est un peu mou du genoux...
Le prénom de l'héroïne est aussi beau que le film qui conte son histoire... Un chef d'oeuvre, empli des paysages splendides de l'Atlas, et de magnifiques prises de vue. Une scène finale mémorable couronne le tout... Mais je n'en dis pas plus, et je vous laisse savourer Zaïna, cavalière de l'Atlas !
"Zaïna, cavalière de l'Atlas" est une belle réusssite, c'est un appel au voyage et au changement; des décors (naturels) somptueux, une musique titillant nos émotions au rythme des chevauchées et des cavalcades haletantes et héroïques. Un hymne à l'amour du cheval, de la liberté, de la bravoure et de l'honneur. L'histoire est simple, la lutte entre deux hommes pour récupérer la fille d'une femme d'abord répudiée puis morte pour avoir voulu rester libre. Cette femme dont le film parle mais ne montre jamais personnifiait le féminisme avant l'heure, dans une civilisation non occidentale. Les personnages sont une sorte de fusion entre des cow-boys (omniprésence de la race chevaline et utilisation des carabines) et des samouraïs (duels au sabre, sens de l'honneur et de la parole) chevauchant dans le haut Atlas marocain. Les trois acteurs principaux sont dans leur élément, Sami Bouajila (dont c'est le meilleur rôle) et Simon Abkarian sont très crédibles avec un regard sombre et très expressif, Aziza Nadir quand elle sourit (enfin) alors la lumière de son visage nous éblouit. Bourlem Guerdjou est décidément un réalisateur de très grand talent, inspiré et généreux, dont "Zaïna, cavalière de l'Atlas" est le second film, il nous invite à un voyage inoubliable, nous donne la sensation de cavaler avec les héros de son film. Nous n'admirons pas les chevaux en étant calfeutrés dans notre fauteuil, nous les côtoyons purement et simplement pour notre grand bonheur. Monsieur Guerdjou votre film est une merveille et votre talent pourra s'exprimer sans problème à Hollywood...si les circonstances le lui permettront. Nous sommes ravis pour le cinéma français, avec un talent pareil renouvelant le genre cinématographique la sclérose peut être évitée. Car "Zaïna, cavalière de l'Atlas" nous permet de respirer un air de liberté et de nouveauté.
J'ai vraiment adoré ce film, on ne s'ennuie pas une seconde et pour cause : les musiques sont très prenantes et nous en empêchent, de plus le suspense est toujours présent. Outre l'histoire d'amour entre deux êtres, une petite fille qui apprend à connaître son père, on apprend à respecter le cheval. La femme est également mise à l'honneur. Les combats sont très crédibles ainsi que le jeu des acteurs. Le mélange d'émotion et de défis, les paysages sublimes rendent ce film inoubliable à mes yeux.