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Ti Nou
493 abonnés
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2,0
Publiée le 26 février 2012
Les thématiques du film sont intéressantes et Martial Fougeron a travaillé le fond. Cependant, le personnage de Nathalie Baye est antipathique et pas assez nuancé, et la mollesse du garçon harcelé, son absence de révolte, le rend agaçant.
Cela aurait pu être malsain et désagréable : c'est en définitive intense et souvent captivant. C'est qu'à travers cette relation dangereuse entre une mère et son fils, quelque chose d'extrêmement complexe et fort se dégage, ne cédant jamais à la facilité ou au racolage. Il est d'ailleurs difficile de mettre des mots sur « Mon fils à moi » tant ce dernier se ressent avant tout, à travers la violence des situations, des dialogues, pouvant être aussi bien physique que psychologique. Le propos est dur, mais la démonstration est implacable, provoquant un malaise profond durant 80 minutes, voire plus. Il faut dire que l'excellent Victor Sévaux et l'impressionnante Nathalie Baye forment un duo extrêmement marquant, apportant une crédibilité, une justesse, une force rare à un film qui n'en manquait déjà pas. Pour son premier long-métrage, Martial Fougeron, malgré un léger manque d'émotions, frappe un grand coup.
Le huit clos fonctionne à merveille en créant une athmosphère très lourde et Nathalie Baye est comme souvent : impressionnante! Très jolie drame sur les conséquence de l'amour maternelle poussé à bout et où l'amour se mélange à la haine. A voir car on en ressort assez troublé, ému et boulversé.
On accordera le fait que Nathalie Baye joue super bien, et que le môme se démerde aussi pas trop mal. Cependant l'histoire est linéairement plate et chiante. Le film semble durer une éternité alors qu'il est court c'est pas super bon signe. On aimerait qu'il y ai plus d'audace scenaristique mais non... Dommage car le sujet traité aurait pu donné quelque chose d'intéressant.
A n'en pas douter , Martial Fougeron vient de réaliser l'un des premiers films de l'année les plus maîtrisés. En effet , l'audace et la violence de son scénario combiné à sa réalisation frontale , sèche et sans artifices donne lieu à un film assez traumatisant , une sorte de cinéma-vérité qui fait voler en éclats les non-dits. Cette puissance narrative est du à ce script particulièrement juste et intense mettant en avant la relation fusionnelle mais destructrice entre une mère et son enfant , une relation ambigu faite d'amour , de haine , de surprotection , de jalousie et d'enfermement affectif dont les limites sont constamment repoussées. C'est en se fixant sur ces limites évolutives que Martial Fougeron embarque totalement le spectateur et déclenche les moments de tensions dans n'importe qu'elle scènes et tout cela sans aucun effets appuyés de mise en scène , juste en filmant les silences , les regards , et l'échange des dialogues simples , précis et justes , ce qui donne lieu à de nombreux plan-séquences destabilisants et a l'arrivée d'une violence psychologique et physique inattendue et impressionnante. On pourrait reprocher à Fougeron que l'on sait dès le départ qu'il va se passer quelque chose , en effet le film débute par un drame dont ne sait qu'elles en sont les tenants et qui remonte en flash-back (avec une voix off) au début de l'histoire, mais cela montre qu'il ne juge pas ses personnages , qu'il laisse plutôt le soin au spectateur de comprendre le pourquoi de cette relation entre mère et fils. Du côté de la distribution , Nathalie Baye scotche , on ne l'avait jamais vu dans un rôle aussi violent (alors que la semaine d'avant elle est une mère douce dans Michou d'Auber) , elle fait vraiment partie des grandes comédiennes françaises de toutes ces dernières années. Une mention particulière à Victor Revaux également qui pour un premier rôle difficile délivre une performance bluffante."Mon fils à moi" est un premier film choc parfaitement maîtrisé.
A quoi pense on quand on voit l'affiche ? Rien elle indiffère , mais quand on matte ces cotés familiales qui au début paraissent tout bonnement banal on finit par sombrer dans le sadisme maternelle pure , la 'vipère au poings' des temps modernes ! Le pauvre fils martyriser par une femme maniaque à l'intérieur et calme à l'extérieur . Les dernières minutes sont au final insoutenable !! On reste au générique de fin définitivement introverti en nous rappelant que partout dans le monde des enfant subissent des conditions de vie similaire ou qu'ils existent aussi des parents dont le seul refuge est leurs travail au point qu'ils ne sont plus rien , on se répète une nouvelle fois à quel point notre espèce est la seule qui aime se faire du malheur .
J'avoue ne pas avoir été totalement emballé par cette histoire de rapports conflictuels et ce malgré la jolie performance de Nathalie Baye très convaincante (on fini par veritablement détesté son personnage) dans la peau de cette odieuse mère ultra-possessive.Seul les 2 séquences ou elle s'énerve physiquement sur son fils m'ont paru sonné faux ,sans doute ai je du mal a imaginer cette grande actrice user de violence.Mise a part cela ,le principal défaut réside a mes yeux dans la pauvreté d'une mise en scène qui enchaine mollement les scènettes sans créer de véritable liens entre elles ,le rythme général s'en ressent et malgré les 1h20 ,le temps semble souvent bien long.Dommage car le réalisateur disposait d'un casting de qualité (Sevaux se montre a son avantage) ainsi que d'un interessant scenario abordant sous un angle original la relation fusionnelle qui peut unir une mère a son enfant.L'aspect huis clos s'avère efficace et renforce l'ambiance étouffante que subit le jeune garçon.
Un film juste, un huit clos très prenant. Nathalie Baye est parfaite en mère autoritaire, entre amour et haine pour son fils qu"elle ne veut pas voir grandir, qu'elle veut garder pour elle. Ayant vu ce film en dvd, g préféré la fin alternative qui était proposée, vraiment plus forte encore que la fin initiale
Tout le film repose sur le jeu des acteurs, tous bons. Prestation remarquable de Nathalie Baye, glaçante en mère "incestueuse" et jolie découverte que le gamin qui joue son fils. Dès le début du film on sait que quelque chose de grave s'est passé dans ce petit pavillon à l’allure si calme et on va suivre tout ce qui l'a provoqué. Se déroulant en un flash-back tumultueux, on part à la rencontre d’une jolie petite famille où une mère possessive s’empare littéralement de son enfant. Un jeune adolescent qui se voit au fur et à mesure coupé du monde. Un film qui tourne beaucoup autour des silences, entre une famille qui ne communique pas ! Ce film nous plonge dans un univers oppressant qui nous met face aux travers de l'être humain par le biais de la mère mais aussi du père qui assiste à tout sans oser intervenir. Les acteurs sont tous magnifiques et apportent beaucoup à chacun de leur personnage, ce qui nous permet de ne pas les juger mais au contraire d'essayer de comprendre comment on peut en arriver là.
Cest par son souci permanent de justesse que ce film parvient à trouver sa force. La réalisation, très épurée et rigoriste, sait conférer un certain souffle dauthenticité mais cest au détriment dune austérité au fond assez pesante. On regrettera presque que ce "Mon fils à moi" se fasse tant frileux sur sa fin, car il aurait pu y gagner dans sa dimension tragique. Au final, un film pas désagréable donc qui peut valoir le coup dil pour la performance éblouissante de Nathalie Baye.
Si comme moi vous souhaitez vous faire une soirée à thème sur Nathalie Baye, mieux vaut commencer par la haïr dans « Mon fils à moi » et enchaîner avec « Michou Daubert » où elle vous attendrira. On ressort mal à laise de ce film à lambiance lourde et pesante où lon supporte tout le poids de la relation ambiguë, quasi sado-masochiste entre une mère à lamour égoïste et destructeur, et un fils impuissamment passif à cet empire ravageur. Tout comme lévoquait récemment Nathalie Baye lors dune interview, la salle où jétais a également applaudi à tout rompre lorsque enfin le « mollusque » de père a un sursaut de rébellion dans une scène dune rare violence familiale. Belle performance de la part des acteurs dans un film quil vaut éviter si vous pensez vous payer une tranche de franche rigolade.
Dès les toutes premières minutes du film, on comprend quil se passe quelque chose de louche dans ce petit pavillon à lallure si calme. Se déroulant en un flash-back tumultueux, on part à la rencontre dune jolie petite famille (en apparence) où une mère ultra-possessive et sur-protectrice sempare littéralement de son enfant. Un jeune adolescent qui se voit au fur et à mesure coupé du monde (de ses amis, de sa famille), il se repli sur lui-même, encaissant sans broncher les sautes dhumeurs de sa mère (des moments de souffrances quil nous fera partager durant tout le film). Une femme qui pourtant savèrera adorable et aimante au début mais qui à la fin, se transformera en une mère machiavélique et « tortionnaire ». On ne sait plus ce quelle recherche, entre lamour quelle lui donne (et où une légère ambiance incestueuse plane sans quil ne se passe rien), et ses crises de colères, de furie envers son rejeton, aux côtés dun père (Olivier Gourmet) insensible et qui finit par être invisible aux yeux des autres. Après avoir découvert Nathalie Baye la semaine dernière dans Michou dAuber où elle interprétait une mère nourricière adorable et pleine de charme aux côtés de Gérard Depardieu, cette fois-ci elle change de registre, pour celui dune femme qui noue une relation bien plus ambiguë que maternel avec son propre fils. Victor Sévaux qui incarne celui-ci est sidérant. Tous deux forment un duo exemplaire, nous entraînant dans une spirale infernale les conduisant jusquau drame inévitable. Une réalisation à la mise en scène soignée et à linterprétation saisissante. Martial Fougeron réalise avec sobriété une première réalisation sensationnelle et fulgurante.
MON FILS A MOI distille une ambiance dérangeante et manipule une tension qui va crescendo avec comme actrice principale une Nathalie Baye implacable. Elle prouve une fois de plus l'étendu de son talent (bien quelle nest plus rien à prouver) dans ce rôle de mère possessive, autoritaire et dérangée. En somme, un excellent film.
Je ne sais pas ce que j'ai le plus détesté dans Mon Fils A Moi : Le personnage diabolique de Nathalie BAYE (excellente), l'histoire délicieusement haïssable, ou bien alors la mise en scène ridicule, les fameux silences interminables caractéristiques du cinéma français. Ce film est contrariant alors OK c'est le but quand on voit l'histoire mais en fin de compte ce qu'on déteste réellement c'est la forme pas le fond...
Douleur insondable, difficilement perceptible. Ce qui ressort de ce film, aussi malsain qu’envoûtant, aussi beau que dégoûtant, c’est que Nathalie Baye est vraiment douée, qu’elle est une femme, une mère, une actrice, et qu’elle parvient à être tout ça à la fois. Mais, ce qui laisse également une trace dans l’esprit, c’est ce scénario toute en longueur, en dialogues hypocrites, en scènes d’œillades maladroites et en folie alarmante. Victor Sévaux, perdu de vue depuis, marque une performance pleine de talent.