Votre avis sur Le Dahlia noir ?
2,0
Publiée le 5 janvier 2017
Déçu de ce film ! Le roman de James Ellroy est un grand classique des romans policier et un véritable chef d'oeuvre littéraire. C'est une mauvaise adaptation, je vous conseille de lire le livre et de ne pas regarder ce film. Il s'agit d'une suite d'une infime partie des scènes présentes dans le roman, très difficile a suivre. Le film n'est pas fidèle à l'histoire de Ellroy et l'on ne retrouve pas l’ambiance du livre de même que l'attitude des personnages y est différente. Le jeux d'acteur est mauvais. Adaptation raté.
3,5
Publiée le 1 mars 2019
Dommage que le début de ce film soit si compliqué : scénario trop tarabiscoté, fausses pistes perturbantes, situations et personnages sont assez inextricables. Dommage car le final est spectaculaire et inattendu. Brian De Palma, en maitre du suspense, a encore frappé fort avec ce " Dahlia noir" pour en faire un thriller sanglant. Le bon scénario de Josh Friedman nous conte une histoire sombre, pleine de rebondissements.
Belle présence du duo d'acteurs Josh Hartnett (Bucky) et Aaron Eckhart (Lee). Coup de chapeau également aux comédiennes avec la très belle Mia Kirshner (Elisabeth la fille assassinée), Hilary Swank (la troublante Melle Lindscott) et Scarlett Johansson que l'on voit trop peu.
0,5
Publiée le 27 septembre 2020
Choisir de rende à l’écran, la complexité de l’intrigue, la pléthore de personnages, l’ambiance des années 40, qui faisaient l’originalité du roman de Ellroy était un triple défi courageux. Brian De Palma réussi au défi le plus facile : celui de la forme, consistant à nous faire revivre le cinéma noir, les intrigues à la Dashiel Hammet. Mais aux deux vrais défis sur le fond, De Palma échoue lamentablement. Personne, s’il n’a lu le roman, n’est capable, en sortant de la salle, d’expliquer clairement les tenants et les aboutissants des 3 principales intrigues, et de donner avec certitude les liens existant entre les personnages et ces 3 intrigues. Brian de Palma non plus, de toute évidence. Si l’omniscience d’un narrateur intelligent peut l’autoriser à développer une grande complexité dans l’intrigue très stylisée d’un roman, un réalisateur ne peut pas parvenir au même résultat pour un film en se contentant d’une voix off stérile, et d’une mise en scène d’acteurs chargés de donner mécaniquement à la fois les questions et les réponses relatives à l’intrigue. L’échec est d’autant plus cuisant que le choix de ces questions et de ces réponses est si peu judicieux qu’il n’éclaire en rien la compréhension de l’ensemble. Le Dahlia Noir semble illustrer à merveille une triste constatation : De Palma nous a maintes fois impressionnés par ses films en nous exposant judicieusement son admiration quasi obsessionnelle pour Hitchcock, mais jamais par la finesse et l’originalité du traitement des questions de fond de ses films. Un conseil : prendre 4 comprimés de Doliprane AVANT la projection. 2 pour chacune des deux heures de film gaspillées.
1,0
Publiée le 29 décembre 2015
Il y’a cinquante ans, ce film aurait été un grand et fameux succès. Il y’a cinquante ans moins de monde aurait été dérangé par des acteurs plats et un scénario tellement incompréhensible qu’on en finit la projection avec un mal de tête infernal. Mais non, en fait, même si ce Brian de Palma serait sorti alors que le cinéma ne serait même pas né, le septième art aurait été brûlé, exterminé juste à cause de son scénario abrutissant. Les acteurs jouent mal, ils n’y croient pas, il suffit de voir Eckhart et Johansson en couple d’énervés compulsifs pour se rendre compte de la supercherie. Ils ne sont que d’immondes caricatures, dont le double-sens soi-disant présent dans leur relation ne fait qu’enfler un peu plus notre esprit critique. Certes, c’est bien filmé : du simple travelling toujours aussi bien maîtrisé par De Palma se rejoint le gros plan en grue, inventif mais lassant car répétitif. Des plans mous aucunement aidés par des lignes de dialogues jetées à la caméra par un casting endormi dès le départ. La présence d’un Josh Hartnett mollasson dans le rôle principal n’aide en rien. Il a su se débrouiller dans bon nombre de rôles, dans celui-ci il met son charisme en suspens et ses traits physiques en léthargie. On s’ennuie : le côté thriller est raté, aucun suspense n’en ressort, la voix OFF est retorde, le tout est mal pensé, mal fabriqué, idiot et surtout sans âme. Deux heures complétées par leur suite d’errements de « détectives » boxeurs du dimanche dans une enquête qui patine tellement que le spectateur, au final, s’en fiche plus que tout. Les révélations, censées apporter de la surprise et un certain renouvellement dans l’intrigue, ne sont qu’au final des passages gênants qu’on est bien heureux d’avoir passé. Il y’a eu des hauts et des bas dans la carrière de De Palma, mais ici on est dans les mêmes catacombes qu’avec une « Femme Fatale », et le « Dahlia Noir » était censé représenter le grand retour de De Palma derrière la caméra, quatre années après son arrêt contesté par les fans de toute activité cinématographique. Sacrée déception, alors qu’on retrouve les mêmes défauts, ces vides si présents dans l’écriture ou dans le montage qu’on aperçoit de plus en plus à mesure que ce réalisateur vieillit. Pour qu’on puisse retrouver un sens dans le travail donné par De Palma, il faudrait déjà commencer par lui offrir un contexte, c’est-à-dire un scénario affûté et bien écrit par un scénariste indépendant, et non plus Hollywoodien ni même une adaptation d’un vieux livre dont on voit ressortir des personnalités inertes d’idiotie et d’imbécilité. C’est aujourd’hui les valeurs dominantes dans la fin de carrière de ce metteur en scène, et on retrouve ça aussi chez Woody Allen, chez Terrence Malick voire chez un Spielberg parfois. Une partie de ces réalisateurs partent vers la simplicité et l’autre vers la difficulté scénaristique, tandis que l’un plonge dans l’aventure déraisonnée sous forme de thriller ou de film de guerre, l’autre avance dans le délire philosophique sans queue ni tête qui ressemble plus à une perte de temps qu’à autre chose. Il y’a donc un fossé dans le cinéma des seniors d’aujourd’hui, alors qu’une très faible poignée vise juste, les deux autres parties se dirigent vers une façon de faire barbante et peu enthousiasmante, car beaucoup moins maîtrisée qu’il y’a maintenant vingt années. Et c’est tout à fait normal. Qu’est-ce que le « Dahlia Noir »? Un vide scénaristique sans vie, prolongé par des acteurs à ce point mal dirigés qu’ils ont dû être bien contents lorsqu’ils ont quittés le plateau. Même sentiment vécu pour le spectateur lorsqu’il a quitté la salle. Un sentiment de partagé, un!
0,5
Publiée le 12 mars 2015
Film sans liant, il est impossible de s'intéresser à l'intrigue car il n'y en a même pas. Les personnages n'ont aucun relief, aucune matière. Beaucoup d'incohérences aussi dans cette histoire bien pénible à suivre. Ca ne donne même pas envie de lire le livre, c'est tout dire...
0,5
Publiée le 21 juillet 2016
Un scénario incompréhensible, fouillis, tortueux, confus au plus au point. Des histoires qui s' entremêlent, sans queue ni tête: bref, on n' y comprend rien de rien. Et quand arrive la fin, on se dit: "tiens, c' est fini, ah! bon...". Quant au titre, on se demande d' ou il sort: j' en ai su la provenance sur wikipédia, pas dans le film !!! La musique est réussi, c' est le seul bon point.
1,5
Publiée le 25 mars 2015
Franchement, j'avais entendu beaucoup de mal sur ce film, mais je disais, non... De Palma... sur un film policier... qui se passe à l'époque où les hommes pouvaient être classe en bretelles ! forcément ça va être bien !

Et dieu que je me suis fait chier... en fait je ne suis pas rentré dans le film à un seul moment ! Déjà l'univers faisait toc, les personnages, les costumes, les décors, tout me semblait tellement faux ! Et je déteste le casting ! Je crois que tous les trois là je ne peux plus les encadrer, c'est bon... j'ai fait une overdose ! Alors forcément c'est difficile d'apprécier... et en plus De Palma ne fait pas vraiment preuve de génie virtuose dans ce film... alors il me reste plus grand chose pour l'occuper... plus rien du tout pour ainsi dire...

En fait en voyant ce film, la fascination pour la morte, j'ai juste envie de dire, non mais c'est bon, je me relance Laura... ça c'était un vrai chef d'oeuvre...

Franchement je suis déçu parce que (à tort sans doute), j'en attendais quelque chose de vraiment bon ou au minimum de correct. J'ai beau chercher j'ai aucun moment qui ne m'a parlé, aucun moment où je me suis dit "ah belle trouvaille"... Je sais pas... on parle du mec qui a fait l'impasse ! Ouais ça me laisse de marbre... J'aurai tellement aimé dire que c'était un film incompris... Alors qu'encore une fois sur le papier tout partait pour le mieux. Je mettrai ce film en comparaison avec Zodiac de Fincher qui est aussi une histoire de meurtre "d'époque" (même si elle est pas la même), les deux films ne sont pas sortis si loin l'un de l'autre et l'arrive à passionner avec son enquête, ses personnages, à filmer ses acteurs sans qu'ils ne soient ridicule, à donner vie à l'univers... et l'autre pas...

Dommage... franchement dommage...
0,5
Publiée le 16 janvier 2022
film trop mou, c'est long affreusement, l'histoire tourne autour de nombreux flashback pas du tout intéressant, le scénario n'est pas du tout intéressant, quelque scènes en noir et blanc sans intérêt. NUL. même Scarlett Johansson ne sauve pas le film, elle est a peine présente.
3,0
Publiée le 25 mars 2015
Il est important de rappeler pour commencer que Le Dahlia Noir avait probablement moins vocation à se montrer fidèle au roman de James Elroy que d'être le jouissif prétexte à re-créer le cinéma qui fit de De Palma un cinéphile amoureux puis un immense réalisateur. Cela évitera les déceptions légitimes qu'on pourrait exprimer en le découvrant. Pur Elroy il y a le livre. Pour De Palma voyez le film. Parce que ce qui me frappe c'est la ré-immersion épatante que permet le visionnage dans des films noirs comme Le Grand Sommeil (la complexité de l'intrigue à tiroirs), Assurance sur la mort (le triangle amoureux, la maison de Lee et Kay), Nous avons gagné ce soir (la rencontre des 2 héros lors d'un combat de boxe truqué), Sunset Boulevard (le personnage de la mère cintrée du personnage divinement campé par Hilary Swank), Le facteur sonne toujours deux fois (l"adultère omniprésent), Double énigme (la ressemblance troublante entre 2 femmes), et toute la veine htchcokienne avec ce segment central autour d'un escalier massif. Je ne comprends pas non plus les critiques à l'égard des 2 acteurs principaux parce qu'on y trouvera là encore la recherche ludique et mélancolique de la silhouette de Kirk Douglas d'un coté, de Brando ou du Richard Gere de Cotton Club de l'autre. Alors oui les obsessions de De Palma amènent le film au bord de l'auto-aprodie à certains moments, mais ce qu'i l'emporte c'est son amour communicatif pour ce cinéma, c'est cette mélancolie sourde qui émane de l'ensemble et rien que pour cela, je souscris malgré des défauts assez criants.
2,0
Publiée le 17 décembre 2019
L'équation Brian De Palma et James Ellroy était évidente. Les deux hommes partageant ce goût pour le vice qui suinte et la mauvaise conscience qui se planque derrière le rêve américain. Sans parler de leur appétence pour le voyeurisme, la sexualité trouble et les obsessions derrière l'image (fixe ou en mouvement).
C'était donc naturel de voir le premier adapter le second, surtout qu'il s'agit du roman le plus personnel de son auteur. Dans les grandes lignes, le script de Josh Friedman colle au livre d'Ellroy.
Un meurtre barbare, un enquêteur paumé au milieu des pistes, suspects et femmes qui gravitent autour de lui et de son collègue Lee.
Malheureusement, cette transposition souffre assez rapidement de son artificialité. Les divers protagonistes sont trimballés au gré d'une intrigue qui ne sait pas quand elle doit se servir d'eux. Ce qui nous amène à deux autres problèmes.
Le premier touche essentiellement à l'enquête dont les rebondissements sont amenés en dépit du bon sens, ce qui tend à rendre invraisemblable ce qui était cohérent et terrifiant dans l'œuvre écrite. Le film est lui poussif voire balourd, piétinant le suspense qui devrait pourtant mener la danse.
Deuxième point, le manque de subtilité de Brian De Palma, qui transforme le sulfureux et le morbide en voyeurisme prude et ringard.
On tombe même dans le grand-guignol dans son dernier acte, qui achève de rabaisser le film, finalement plus proche du pastiche que du polar.
Seuls les comédiens semblent à même d'empêcher le Dahlia Noir de s'écraser. Aaron Eckhart est probablement celui qui s'en sort le mieux en Lee Blanchard, suivi par Scarlett Johansson, bien que le film semble déterminer à la restreindre à une image de femme fatale rétro avec son fume-cigarette. Puis Hilary Swank qui jongle avec les nuances de son personnage. En dernier, Josh Hartnett fait le job, malgré un manque de charisme évident.
C'est principalement eux qui rendent la vision de ce Dahlia Noir possible. Puis De Palma parvient de temps à autre à glisser quelques belles idées de mise en scène. On peut également saluer la reconstitution assez jolie du LA des années 40.
Mais bon, c'est bien peu pour en faire un bon polar. Encore moins s'il s'agit de l'adaptation d'un des plus grands polars de ces 30 dernières années.

P.S : Pour ceux qui ont découvert le roman, vous avez sûrement lu la postface signée par James Ellroy lui-même. En plus de donner moults détails sur l'écriture du roman et sur sa vie, l'auteur dressait les louanges du film et des acteurs.
Ne vous y trompez pas, Ellroy a lui-même débiné le film après sa sortie.
"Money is the gift that no one ever returns", James Ellroy (septembre 2016).
1,5
Publiée le 7 septembre 2011
Mais quel casting. Mais quel raté. Ce film n'a pour lui qu'une distribution alléchante et une narration correcte. Le reste, c'est digne d'une grimace répugnante. Le reste ? Lent, plat, transparent, inutile en somme. Je me suis ennuyé tout le long du film, où l'immersion est tellement fastidieuse, c'est presque à nous de faire l'effort de nous y mettre, mais ce que l'on nous présente ne nous en donne franchement pas l'envie. L'ambiance noire ne sait être appréciée à sa juste valeur, c'est un triste constat. L'enquête ne nous passionne pas, on la regarde d'un oeil tout juste intrigué. Le sentiment que cela nous arrache, une déception vigoureuse, ni plus, tant moins.
3,5
Publiée le 31 août 2015
Dahlia Noir : Une des plus célèbre enquête de la cité des anges : Los Angeles de 1950. Et voila donc que ce film nous présente cette sombre affaire avec un réalisateur renommé : Brian de Palmar rien que celui qui a mise en scène le film de référence de gangsters : Scarface. Et donc, ce film est t’il un excellent film ? Je vais commencer par son plus gros point fort : la mise en scène. Dirigé de main de maitre car on est directement dans l’ambiance avec une réalisation superbe, des transitions d’image simple mais efficace qui fluidifie la narration qui est déjà très captivant (un peu a la Sin City), la photographie est réussit car l’ambiance est tip top donc rien que ça, très bon boulot de l’équipe de tournage. Ensuite, c’est plus compliqué car après un début immersif a souhait, on tombe dans une enquête qui a l’air passionnant mais on a du mal a suive car c’est très fouille, on ne comprend pas tous l’intérêt et vers le milieu de film, tous se répète, même les images et on a l’impression que le film fait du surplace, c’est peut être la seul erreur de la réalisation, des images qui se répète. Et il y a que vers la fin et le twist final ou on comprend un minimum, d’ailleurs la fin renouvelle l’intérêt. Donc quel dommage car quand le scénario ne va pas, tous le film chute mais bon, ça va encore, il y a des moments et personnages intéressants mais ce n’est pas soignée l’écriture. Par contre, casting et acteurs convaincants, rien à dire ils sont dans leurs rôles. Donc voila, une affaire qui dégage le flou mais l’art et la manière est la, peut être un deuxième visionnage mettre la lumière sur cette affaire car la forme est magnifique mais le fond beaucoup moins.
3,0
Publiée le 25 mars 2015
Le Dahlia Noir est un film pas mal. Au final malgré qu'il ne soit pas non plus une bouse pour autant, il m'a déçu. Car il s'agit d'un polar noir qui aurait pu être encore meilleur, captivant et intéressant, si l'histoire adapté d'un bouquin lui-même inspiré de l'affaire portant le même titre que le film, n'avait pas été aussi brouillon et aussi déplaisante à suivre. Le rythme n'est pas soutenu, bien que pour ma part je ne me suis pas trop ennuyé grâce aux autres qualités du métrage mais il est un peu longuet il faut bien l'admettre surtout dû à l'histoire confuse, pas clair et difficile à suivre correctement au final car pas si intéressante que cela surtout comme elle est montré. Au-delà de ça, la réalisation du reconnu Brian De Palma y est superbe, avec de beaux plans ainsi qu'une belle reconstitution des années 40 faisant aussi hommage au sein du métrage aux polars noirs de ces années-là. L'ambiance typique de ces années y est bien représenté grâce aussi à une belle bande son agréable sublimant les images par des musiques parfois de jazz élégantes, voir des morceaux de musiques classiques et encore d'autres styles qui apporteront un réel plus au métrage. Des clins d’œil au cinéma en général y sont montrés, non pas qu'aux polars des années 40 mais d'autres tel qu'un film dans le film. Le casting y est très éclectique avec de bonnes performances dans l'ensemble : Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Aaron Eckhart, Hilary Swank, Mia Kirshner, Fiona Shaw. Dommage car certainement pas un incontournable du genre, ni une bouse non plus, dû à l'incapacité de la mise en valeur de l'intrigue. A voir quand même au moins pour les fans du bouquin et du cinéaste. Ma note : 6.5/10 !
2,5
Publiée le 26 mars 2015
Les films noirs ! Oui je crois que c'est la deuxième fois que je critique un film noir (le premier étant la Nuit nous appartient). A savoir un film qui prend on compte les codes du polar noir, c'est à dire une ambiance sombre et inquiétante, avec un héro torturé et en générale froid, et des décisions irréversibles. Alors lorsque j'ai décidé de voir ce film, adapté du roman le Dalhia Noir, réalisé par Brian de Palma (Mission impossible, les incorruptibles, Scarface !!!), donc je me suis précipité dessus et...j'ai déchanté.

Oui malheureusement. J'ai été déçu. Ce film n'est pas mauvais, la réalisation est bonne, l'histoire est bonne, le scénario est bon, la musique et l'ambiance propice. Bref rien à dire. Oui je n'ai rien à critiquer. Car ce film est bon, juste bon. Mais affreusement plat. La réalisation est classique, du début à la fin. Il n'y a pas d'idée de mise en scène, il n'y a pas de plans inspirés. Tout a déjà été fait depuis longtemps en terme de mise en scène, et l'ambiance est trop gentillet pour un film noir.

Et les personnages ce n'est pas glorieux. Le personnage principal Dwight « Bucky » Bleichert est vraiment lisse pour un héro de film noir. Il ne dégage aucune prestance, ni aucun charisme. Il fait pâle figure face à un Lee Blanchart Joué par Aaron Ekhart qui crève littéralement l'écran. Autre personnage bien décevant Kay Lake (jouée par Scarlett Johanson), la love interest n°80. Il n'y a guère Madeleine Lindcott (jouée par Hillary Swank) de potable mais elle aussi est oubliable.

L'histoire est certes bonne mais peu intéressante au fond. Je me suis ennuyé tout le long. Je ne demande pas à ce film qu'il pétarade mais qu'il est un atmosphère. Alors que là non. C'est convenu, ennuyant, lisse et plat. Même dans Seul au Monde je me suis plus senti concerné. Même le remake de Shaft était plus fun (en même temps ils ont tout fait pour qu'il soit fun).

Bref, pour un film de De Palma, je trouve le Dalhia Noir très en dessous de ce que j'espérais. On m'avait promis un film noir, je n'ai vu qu'un film simpliste. J'espère que le film Passion que j'espère voir sera plus à la hauteur
2,5
Publiée le 21 septembre 2023
Un scénario des plus tortueux, voir torturé avec au final une histoire pas convaincante loin s'en faut.
Les meilleurs films de tous les temps