Le casting était alléchant, la bande annonce prometteuse, mais le film vraiment si compliqué; que je n'ai toujours pas compris qui était le dahlia noir. La mise en scène laissait à désirer, les scènes s'enchainant parfois comme si elles avaient juste été superposées, sans aucun lien entre elles. Vraiment décevant...
Film totalement raté, mieux vaut lire ou relire le roman. Ou revoir le L.A. Confidential de Curtis Hanson qui est une adaptation réussie d'Ellroy. Le film de De Palma a un encéphalogramme désepérément plat, aucun rythme et une narration plombée par une voix off omniprésente. Josh Harnett est un mauvais choix, la mise en scène d'une lourdeur presque caricaturale. En fait on dirait une parodie sans humour des grands classiques du film noir.
L'adaptation d'un tel chef d'œuvre de la littérature ne méritait pas un tel bâclage : personnages non fouillés, servis pas des acteurs mal inspirés (les dialogues ne présentent aucun intérêt), en rien l'ambiance du livre n'est présente. On pouvait attendre une relecture plus ambigüe et poisseuse de la part du realisateur de variations inspirées, modernes, hard et cyniques des classiques d'Hitchcock (Blow Out, Pulsions, Obsession et Body Double). Même "techniquement" et visuellement De Palma ennuie. Au-delà de la déception, une vraie faute de goût. Une version director's cut a été présentée a James Ellroy.. qui soi-disant a apprécié...mais le fait de rajouter une heure ne peut pas changer ou ameliorer des choix artistiques faibles et convenus. À vérifier un jour peut-être. L.A. Confidential reste une bien meilleure tentative de capter l'univers d'Ellroy (sur le même terrain, glamour hollywoodien, avec un scénario impeccable) ou aussi Cop avec James Woods.
La voix off casse le rythme de cette oeuvre au casting séduisant. Cette narration nous conditione dans une histoire plutôt bonne mais avec platitude et ennui. La réalisation et les acteurs ne rattrappent pas la monotonie que dégage le Dahlia Noir. C'est insuffisant.
rate rate rate, ca n'arrete pas de fumer maisils crapotent ce qui rend leur jeux faux, les actrices veulent etre glamour, ca en devient ridicule, quant à hillary swank je croyais que c'était un travelo qui tenait le role... harnett est prépubère et de palma carrement bon pour la retraite...
Le film a beau etre moderne, il n'en reste pas moins grace à De Palma et ses acteurs, un chef d'oeuvre du film noir institué il y a des dizaines d'années et oublié jusqu'à ce que De Palma décide de dépoussierer le genre.
Excellente adaptation du roman de James Ellroy, avec un trio d'acteurs époustouflants et une réalisation impeccable. Sublime reconstitution du Los Angeles des années 40, aussi. Pas le plus grand DePalma, mais un film très très réussi.
Très grosse déception que cette adaptation du chef duvre de Ellroy. Non seulement, De Palma dénature complètement la nature du roman -cest son droit- mais il en fait une chose insipide, confuse, à la limite de la compréhension, se réservant de temps en temps lune ou lautre scène brillante ou spectaculaire. Les acteurs sont très « confidentiels » mais on ne peut pas décemment leur attribuer le raté du film. Quel dommage !
Un tres bon thriller... J'ai adoré L.A. Confidential, et Brian De Palma nous replonge dans l'univers glauque de Los Angeles. N'ayant pas lu le livre, je ne peut m'exprimer sur l'adaptation cinématographique. Il m'a tout de même tenu en haleine jusqu'au bout et m'oblige à lire le roman d'ellroy
Un monument d'ennui qui m'a été difficilement supportable de regarder jusqu'au bout.L'intrigue est chiante, longue ,inutile.L'intrigue du dit dahlia noir n'est que survolée tres brievement, a croire que De Palma s'en foutait un peu, preferant se concentrer sur les relations sur le trio principal(dont la relation entre josh hartnett et scarlett johanson). C'est interminable, enfin bon, si vous comptez arreter le lexomil ou le xanax, je vous le conseille vivement, vous m'en direz des nouvelles....bonne nuit de sommeil garantie
Un très mauvaise adaptation d'un très bon roman. Tout le propos d'Ellroy est vidé de sa substance : les personnages et l'histoire en elle-même n'ont plus aucune épaisseur - malgré d'excellentes actrices. Alors que la scène d'ouverture augurait de très bons espoirs, on se rend compte que de nombreux oublis dommageables pour la compréhension de l'intrigue et de ses protagonistes - comme l'origine des surnoms de Blanchard et Bleichert ou le passé de ce dernier et de son père . Cependant, on pourrait passer, à la rigueur. Mais ensuite c'est le grand bâclage de la majeure partie du roman - jusqu'à une fin hautement improbable - : Il est déjà difficile d'expliquer la disparition (ou presque) de certains personnages majeurs du roman - Millard, Loew, Vogel père et Fils pour ne citer qu'eux. Soudain, à partir de la découverte du corps du Dalhia, le film se dégrade de plus en plus pour culminer dans le mauvais goût avec la mort de Blanchard ou le suicide du "coupable". De Palma et ses producteurs ont trop voulu faire une adaptation "grand public" d'un roman trop complexe et finalement trop "fragile" pour être éludé de cette manière. Vraiment une des plus grandes déceptions de l'année 2005. Allez plutôt (re)voir L.A. Confidential, adaptation (réussie) du même auteur.
L'équation Brian De Palma et James Ellroy était évidente. Les deux hommes partageant ce goût pour le vice qui suinte et la mauvaise conscience qui se planque derrière le rêve américain. Sans parler de leur appétence pour le voyeurisme, la sexualité trouble et les obsessions derrière l'image (fixe ou en mouvement). C'était donc naturel de voir le premier adapter le second, surtout qu'il s'agit du roman le plus personnel de son auteur. Dans les grandes lignes, le script de Josh Friedman colle au livre d'Ellroy. Un meurtre barbare, un enquêteur paumé au milieu des pistes, suspects et femmes qui gravitent autour de lui et de son collègue Lee. Malheureusement, cette transposition souffre assez rapidement de son artificialité. Les divers protagonistes sont trimballés au gré d'une intrigue qui ne sait pas quand elle doit se servir d'eux. Ce qui nous amène à deux autres problèmes. Le premier touche essentiellement à l'enquête dont les rebondissements sont amenés en dépit du bon sens, ce qui tend à rendre invraisemblable ce qui était cohérent et terrifiant dans l'œuvre écrite. Le film est lui poussif voire balourd, piétinant le suspense qui devrait pourtant mener la danse. Deuxième point, le manque de subtilité de Brian De Palma, qui transforme le sulfureux et le morbide en voyeurisme prude et ringard. On tombe même dans le grand-guignol dans son dernier acte, qui achève de rabaisser le film, finalement plus proche du pastiche que du polar. Seuls les comédiens semblent à même d'empêcher le Dahlia Noir de s'écraser. Aaron Eckhart est probablement celui qui s'en sort le mieux en Lee Blanchard, suivi par Scarlett Johansson, bien que le film semble déterminer à la restreindre à une image de femme fatale rétro avec son fume-cigarette. Puis Hilary Swank qui jongle avec les nuances de son personnage. En dernier, Josh Hartnett fait le job, malgré un manque de charisme évident. C'est principalement eux qui rendent la vision de ce Dahlia Noir possible. Puis De Palma parvient de temps à autre à glisser quelques belles idées de mise en scène. On peut également saluer la reconstitution assez jolie du LA des années 40. Mais bon, c'est bien peu pour en faire un bon polar. Encore moins s'il s'agit de l'adaptation d'un des plus grands polars de ces 30 dernières années.
P.S : Pour ceux qui ont découvert le roman, vous avez sûrement lu la postface signée par James Ellroy lui-même. En plus de donner moults détails sur l'écriture du roman et sur sa vie, l'auteur dressait les louanges du film et des acteurs. Ne vous y trompez pas, Ellroy a lui-même débiné le film après sa sortie. "Money is the gift that no one ever returns", James Ellroy (septembre 2016).