Temps réel est le premier long-métrage réalisé en une prise et un plan séquence. Une première dans l'histoire du cinéma qui a valu au film d'être répertorié dans le livre des records Guiness. Durant les huit mois de tournage, Fabrizio Prada a fait onze tentatives avant de tourner le long-métrage de 86 minutes sans aucune coupe.
Temps réel a reçu de nombreuses récompenses dont le Prix spécial du jury et la mention de la Fipresci, L'International Non-Budget Film Festival de Cuba (2003), Le Festival de la Havane (2002) et TheNew York Latin American Cinema Festival (2003).
Temps réel a été tourné dans quinze endroits différents de la ville de Vera Cruz (Mexique). Afin d'éviter que le tournage soit perturbé, un périmètre de sécurité a été mis en place en accord avec le gouvernement. Les panneaux stop ont été retirés pour permettre à la caméra un mouvement continu.
Temps réel est un film indépendant. Le long-métrage a pu voir le jour grâce au soutien fiancier de producteurs indépendants comme l'acteur Hugo Stieglitz, César Vergara et César Balestra.
Gael Garcia Bernal et Damian Alcazar, les deux acteurs mexicains étaient intéressés par le projet de Temps réel. Mais faute de disponibilité, ils n'ont pas pu participer au film qui nécessitait huit mois de préparation.
Fabrizio Prada a essentiellement fait appel à des acteurs de théâtre : "La réalisation nécessitait que les acteurs s'impliquent à 100 % du début à la fin et qu'ils puissent faire face aux imprévus"
Propos recueillis sur : http://www2.eluniversal.com.mx/pls/impreso/ol_que_hacer.detalle_nota?p_nota_id=3973
Fabrizio Prada espère séduire le public mexicain habitué à visionner des grosses productions hollywoodiennes : Temps réel "cherche à capter n'importe quel type d'audience. J'ai fait ce film en une seule prise pour que le spectateur se sente happé par le film. C'est comme vivre une expérience depuis l'intérieur.... être un espion invisible. De plus, je crois qu'il y a tous les ingrédients d'un film commercial susceptibles de plaire au plus grand nombre, un crime, de l'intrigue, du sexe."
Propos recueillis sur : http://www.jornada.unam.mx/2002/07/16/06an1esp.php?origen=espectaculos.html