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Votre avis sur L'Hirondelle d'or ?
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chat ivre, tigre souriant , hirondelle d'or...J'espère que ces noms évocateurs inciteront mes rares lecteurs à aller voir ce film qui a inspiré tant de cinéastes hong kongais qui bien des années plus tard ont réalisé des films comme tigres et dragons ou le secret des poignards volants pour ne citer que les plus connus. Si l'intrigue est parfois un peu confuse ( d'où l'expression " c'est du chinois" ) et les effets spéciaux moins spectaculaires qu'aujourd'hui ,le film a assez peu vieilli et baigne dans une poésie plus présente que chez ses dignes successeurs. Les couleurs sont sublimes , les combats stylisés, les personnages bien typés, et les scènes intermédiaires ou chacun s'observe avant que la tension éclate ( Sergio Leone et quentin tarentino n'ont rien inventé) très bien mis en scène.
Le film est plus modeste que les films suivants de King Hu ( Touch of zen, Raining in the mountains ...)
mais tout y est déjà.
Le film est plus modeste que les films suivants de King Hu ( Touch of zen, Raining in the mountains ...)
mais tout y est déjà.
Ne connaissant pas du tout ce genre de films, j’ai eu du mal à rentrer dans l’univers proposé, proche du conte avec son espace limité et ses personnages sans profondeur. Ca m’a paru assez daté et l’histoire est plutôt pauvre je trouve. Les combats ne m’ont pas vraiment impressionné mais la mise en scène est très belle, tout comme les costumes et les décors. A réserver aux amateurs.
Comme dans une pièce de théâtre accompagnée de musique traditionnelle et de chant, on assiste à un magnifique opéra chinois, un vieux film et un grand chef-d’œuvre avec l’archétype d’intrigue de l’époque ancienne, un kidnapping de dignitaire d’état, l’opportunité pour des bandits semant la terreur pour un compromis d’échange d’otage, une héroïne guerrière forte intègre envoyée à la rescousse, croisant par le hasard de sa route un ivrogne de voleur s’avérant posséder un puissant talent pour les arts martiaux et un bon allié. Moins de mysticisme fascinant que dans « A touch of Zen », les moines bouddhistes excellent dans l’art du combat représentés cette fois-ci telles des sectes individualistes, des motivations ambiguës pour leurs soutiens aux cruels rebelles, c’est un film passionnant et folklorique.
Benjamin A
Je ne savais guère à quoi m'attendre en me lançant dans L'Hirondelle d'Or, notamment réputé pour avoir renouvelé et donné un nouveau souffle au genre du Wu Xia Pian, mais force est de constater qu'il provoque bien l'effet voulu, et surprend même, à l'image de sa modernité.
Dès les premières secondes l'oeuvre intrigue, notamment par la façon dont King Hu capte les paysages et place une atmosphère plutôt ambiguë. Peu à peu, l'histoire passe au second plan, elle ne devient guère intéressante (et elle ne s'avère pas forcément très bien écrite), c'est dans les personnages, les chorégraphies et la mise en scène que Da zui xia trouve son salut, cette façon dont le réalisateur capte son héroïne et arrive à faire ressortir une véritable beauté formelle de son oeuvre.
Alors oui, comme dit plus haut c'est loin d'être parfait, l'histoire déçoit et est un peu prévisible, c'est parfois un peu n'importe quoi (on met notamment trois plombes à découvrir que le protagoniste est censé se travestir) tandis que le sur-jeu des acteurs devient par moment légèrement irritant, et pourtant...
L'Hirondelle D'or se regarde comme on peut admirer un magnifique tableau, la mise en scène, ainsi que la technique, de King Hu, subliment tout cela et nous en mettent plein la vue, alors que l'héroïne, jouée par Cheng Pei Pei, reste aussi l'un des points forts du film tant elle est aussi jolie que passionnante.
L'aspect fantastique venant prendre place dans ce film de cape et d'épée est aussi assez bien géré, permettant à l'oeuvre de surprendre sans en devenir trop lourde, et j'ai vraiment bien aimé la vision de la Chine médiévale proposée. Les combats sont bien souvent remarquablement chorégraphiés, c'est un vrai régal, à l'image de la séquence dans l'auberge, et c'est aussi dans les moments précédents les combats, la tension lorsque le calme précède la tempête, que L'Hirondelle D'or est particulièrement réussi.
Si on peut reprocher à L'Hirondelle d'Or quelques failles dans le scénario, cette oeuvre pionnière dans le renouveau du Wu Xia Pian se révèle d'une pure beauté formelle, emmenée par une héroïne particulièrement passionnante dans le passionnant contexte de la Chine médiévale.
En tension avec sa société de production Shaw Brothers, notamment sur les méthodes de travail, King Hu quitta vite Hong-Kong pour Taiwan, alors qu'ils sortiront une suite à L'Hirondelle d'Or deux ans plus tard, sans lui.
Dès les premières secondes l'oeuvre intrigue, notamment par la façon dont King Hu capte les paysages et place une atmosphère plutôt ambiguë. Peu à peu, l'histoire passe au second plan, elle ne devient guère intéressante (et elle ne s'avère pas forcément très bien écrite), c'est dans les personnages, les chorégraphies et la mise en scène que Da zui xia trouve son salut, cette façon dont le réalisateur capte son héroïne et arrive à faire ressortir une véritable beauté formelle de son oeuvre.
Alors oui, comme dit plus haut c'est loin d'être parfait, l'histoire déçoit et est un peu prévisible, c'est parfois un peu n'importe quoi (on met notamment trois plombes à découvrir que le protagoniste est censé se travestir) tandis que le sur-jeu des acteurs devient par moment légèrement irritant, et pourtant...
L'Hirondelle D'or se regarde comme on peut admirer un magnifique tableau, la mise en scène, ainsi que la technique, de King Hu, subliment tout cela et nous en mettent plein la vue, alors que l'héroïne, jouée par Cheng Pei Pei, reste aussi l'un des points forts du film tant elle est aussi jolie que passionnante.
L'aspect fantastique venant prendre place dans ce film de cape et d'épée est aussi assez bien géré, permettant à l'oeuvre de surprendre sans en devenir trop lourde, et j'ai vraiment bien aimé la vision de la Chine médiévale proposée. Les combats sont bien souvent remarquablement chorégraphiés, c'est un vrai régal, à l'image de la séquence dans l'auberge, et c'est aussi dans les moments précédents les combats, la tension lorsque le calme précède la tempête, que L'Hirondelle D'or est particulièrement réussi.
Si on peut reprocher à L'Hirondelle d'Or quelques failles dans le scénario, cette oeuvre pionnière dans le renouveau du Wu Xia Pian se révèle d'une pure beauté formelle, emmenée par une héroïne particulièrement passionnante dans le passionnant contexte de la Chine médiévale.
En tension avec sa société de production Shaw Brothers, notamment sur les méthodes de travail, King Hu quitta vite Hong-Kong pour Taiwan, alors qu'ils sortiront une suite à L'Hirondelle d'Or deux ans plus tard, sans lui.
Une fois de plus, je n'ai pas été soufflé. Entre les effets spéciaux dignes de "Ma sorcière bien aimée", les rochers en polystyrène, et la rareté des combats qui, en outre, manquent de réalisme et "d'impacts" (mention spéciale au Hadoken façon déodorant), je ne pourrais vraiment pas dire que j'ai été marqué par ce film. Mais bon, on dira que c'est ce qui faisait le charme des films d'antan.
gimliamideselfes
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, je ne savais pas du tout de quoi ça parlait et je crois que je ne le sais toujours pas... Mais c'est bien ! J'avais peur que ça ait trop vieillit, car je ne suis pas un grand fan des deux autres films que j'ai pu voir de King Hu et en fait pas du tout. Alors oui l'histoire m'est passée totalement au dessus, j'ai pas réussi accrocher du tout. Cependant le film a de nombreuses autres qualités à revendre dont une beauté formelle, avec une utilisation de décors naturels (ce qui n'est pas toujours le cas dans des Wu Xia Pian même s'ils sont parfois très bons), mais surtout des combats qui tiennent la route.
Bien entendu je mentirai si je disais qu'ils étaient ultra modernes, mais on a eu bien plus mou par la suite, là ils sont dynamiques, les chorégraphies ne font pas trop artificielles, mais surtout elles arrivent à être fun, c'est l'essentiel. On est très loin des Wu Xia Pian câblés de la fin des années 80, c'est beaucoup plus terre à terre, on s'échange des coups, on perd ses membres (c'est par moments assez violent malgré tout) et j'ai trouvé dans la scène de la taverne, un petit côté western bien tendu, bien sympathique. Dans cette scène tout est dans l'attente, plutôt bien trouvé !
La musique quant à elle est très belle aussi.
L'héroïne et le film en lui même me semble être une source d'inspiration directe pour l'excellent The Assassin. Rien que le fait d'avoir une femme comme personnage principal, non seulement ça change, mais ça donne tout de suite un charme au film, une singularité (surtout qu'elle remplit son rôle à merveille).
Après comme je l'ai dit, je ne suis pas emporté totalement par le film, principalement parce que je ne suis pas rentré dans l'histoire, cependant le film a eu bien d'autres qualités pour me maintenir éveillé. Et puis tu sens qu'un genre est entrain de naître, que tout est déjà là, pour le meilleur.
Bien entendu je mentirai si je disais qu'ils étaient ultra modernes, mais on a eu bien plus mou par la suite, là ils sont dynamiques, les chorégraphies ne font pas trop artificielles, mais surtout elles arrivent à être fun, c'est l'essentiel. On est très loin des Wu Xia Pian câblés de la fin des années 80, c'est beaucoup plus terre à terre, on s'échange des coups, on perd ses membres (c'est par moments assez violent malgré tout) et j'ai trouvé dans la scène de la taverne, un petit côté western bien tendu, bien sympathique. Dans cette scène tout est dans l'attente, plutôt bien trouvé !
La musique quant à elle est très belle aussi.
L'héroïne et le film en lui même me semble être une source d'inspiration directe pour l'excellent The Assassin. Rien que le fait d'avoir une femme comme personnage principal, non seulement ça change, mais ça donne tout de suite un charme au film, une singularité (surtout qu'elle remplit son rôle à merveille).
Après comme je l'ai dit, je ne suis pas emporté totalement par le film, principalement parce que je ne suis pas rentré dans l'histoire, cependant le film a eu bien d'autres qualités pour me maintenir éveillé. Et puis tu sens qu'un genre est entrain de naître, que tout est déjà là, pour le meilleur.
Grand film classique qui a révolutionné le wu xia pian, l’Hirondelle d’or vaut le coup d’œil essentiellement pour son traitement esthétique absolument magnifique. Les images sont admirablement composées dans une symphonie de couleurs harmonieuses. Il s’agit donc avant tout d’un véritable plaisir visuel. De là à le qualifier de chef d’œuvre, il ne faudrait quand même pas exagérer. Il manque à ce long-métrage un scénario vraiment bien charpenté et des personnages plus fouillés pour qu’il puisse prétendre à une telle admiration. En lieu et place, on découvre une intrigue très linéaire, parfois un peu ennuyeuse, qui a largement été galvaudée depuis, et dépassée également. On admirera plus particulièrement les moments en creux, ceux qui précèdent les combats, tous amenés comme un bon western spaghetti. L’influence se sent notamment lors de la première séquence à l’auberge, absolument géniale. Dommage que le reste ne soit pas toujours à la hauteur de cette scène inaugurale. Le tout reste une œuvre importante, mais qui a effectivement pris un coup de vieux.
NeoLain
L'hirondelle en toque. Je partais assez confiant au vu que le personnage principal est une héroïne (encore faut-il comprendre que dedans elle est censé être déguisée en homme... Je comprenais pas.), vous pouvez vous collez votre face sur l'écran et le déguisement est absent, enfin bref. J'ai beau avoir battu de mes ailes pour la mignonne actrice Cheng Pei-pei, seulement les combats sont empoisonnés, n'importe quel duel démarre sur des des postures interminables (vous avez le temps le temps de vous rendre au water closet avant d'y voir une attaque...), et même une fois que les gestes se présentent, les coups sont pas loin de l'amateurisme. C'est pas fini ! La réalisation est pas du tout agréable. Ce film inspira Tigre & dragon de Ang Lee, tel un saut à l'élastique le jour et la nuit est flagrant, je parle bien sûr en terme de qualité.
Très bon Wu Xia Pian qui mise tout sur le charisme de son héroïne et du méchant diabolique. Un binôme qui inspirera bon nombre de films plus ou moins réussis mais aussi des mangas japonais. Une culture à part entière qui trouve ici son apogée. Certes c'est une cinéma maniéré et c'est justement ce qui fait son charme. Les combats sont parfaitement chorégraphiés, les codes du genre et les figures prennent une réelle ampleur grâce à la confluence des talents du réalisateur King Hu, très à l'aise, et des interprètes qui prennent leurs rôles au sérieux. Du plaisir, rien que du plaisir.
Ayant révolutionné en son temps le film de wuxia, "L'Hirondelle d'Or" vaut que l'on y prête une attention particulière notamment par la beauté plastique, étonnant pour l'époque, et par la qualité de ses combats. King Hu transpose une histoire simple mais efficace qui en fait une production Shaw Brothers tout à fait honorable. Hélàs, "L'Hirondelle d'Or" possède des défauts marqués essentiellement par le temps passé. L'histoire contée est très très simple sans aucune complexité narrative et scénaristique et l'ensemble reste prévisible à des kilomètres. Le jeu d'acteur est aussi limité par un surjeu omniprésent, les acteurs étant en roue libre durant 1h30. Aussi, l'un des points forts fut le fait que le personnage principal soit une héroïne, autre élément innovant à l'époque, ou la majorité des productions faiaient la part belle aux héros testostéronés. Aujourd'hui, l'aspect révolution n'est plus d'actualité.
Cependant, sans entrer dans les détails, le film de King Hu reste un bon divetissement ou l'essentiel de son aura réside dans la force et la majestuosité des combats très bien filmés et mis en scène. Une bonne cuvée "Shaw Brothers".
Cependant, sans entrer dans les détails, le film de King Hu reste un bon divetissement ou l'essentiel de son aura réside dans la force et la majestuosité des combats très bien filmés et mis en scène. Une bonne cuvée "Shaw Brothers".
King Hu renouvelle le genre du film kung fu et inspire les cinéastes jusqu'à aujourd'hui. Ses films sont toujours emprunts d'une folie et d'un côté quasi lyrique. L'hirondelle genre est un de ses chefs d'oeuvre, bijou d'esthétique et d'aventure. Le côté décalé est certainement moins présent mais toujours ici, en opposant deux personnages, la très sérieuse Hirondelle d'Or et Chat Ivre, toujours dans le décalage même quand il ne joue plus son personnage de mendiant. Au final, c'est un récit épique dans les lesquels les combats sont à la fois surréaliste et pourtant très concret dans la façon dont les personnages se jaugent, réagissent et s'affrontent.
Je veux bien que ce film d'art martiaux ait très grandement inspiré "Tigre et Dragon", qui est la grande oeuvre film du genre, et pas seulement parce que l'actrice principale joue aussi dans le Ang Lee, et aussi qu'il y ait quelques séquences de combat qui valent le détour malgré leur côté un peu figé. Mais, outre le fait que j'ai mis des plombes à comprendre que le personnage féminin est censé être travesti en homme, tout film pour être bon se doit d'avoir un bon scénario. C'est con mais comme cela. Ca pose bien les bases scénaristiques dans les premières minutes mais après ça part dans le grand n'importe quoi. Conséquence, ce n'est pas difficile de se désintéresser très vite d'un film qui devient très inintéressant.
Je n'ai pas trop aimé. C'est un peu trop "lourd", trop convenu, trop tape-à-l'oeil.
Ti Nou
Si à l'époque de sa sortie le film avait pu paraître révolutionnaire dans le cinéma d'arts martiaux, il est aujourd'hui difficile à appréhender. L'intrigue est convenu et les scènes d'action paraissent brouillonnes, sans rythme et sans lyrisme.
L'hirondelle d'or est un superbe film d'arts martiaux dont les combats sont mémorables, avec des personnages charismatiques (Cheng Pei Pei est sublime) et un décor magnifique (la scène dans l'auberge est géniale). Nul doute que ce film a influencé les films du type Tigre et Dragon. Ce Wu Xia Pian retranscrit l'histoire d'Hirondelle d'Or, qui est venue délivrer son frère aux mains de Face de Jade. Certes le film avec ses effets et ses dialogues peut donner l'impression d'une mauvaise série B, mais c'est propre au genre, tout est exagéré (le sang, les techniques de combat, le méchant...). Le combat finale entre Chat Ivre et le moine bouddhiste est juste jubilatoire. Il me tarde de voir la suite...
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