Duel, le premier film d’un jeune réalisateur venu du petit écran qui deviendra par la suite un des plus talentueux et des plus célèbre du septième art j’ai nommé Steven Spielberg. Avant Duel, Spielberg n’avait réalisé que des épisodes de séries comme Columbo et quelques courts-métrages et là on lui propose de réaliser un téléfilm, qui sera ensuite diffusé dans les salles obscures, mettant en scène un homme qui part à son travail et qui, sur la route, sera prit en chasse par un camion de quarante tonnes meurtrier et destructeur, une course poursuite s’engage alors entre l’homme et la machine dévastatrice. Avec Duel, Spielberg nous livre un film angoissant, terrifiant tout en étant rythmé et terriblement géniale car le jeu de Dennis Weaver fait ressentir aux spectateurs son angoisse et sa peur face au monstre de la route. Mais ce qui impressionne dans Duel c’est d’abord le suspens, car quand le camion disparait on ne sait pas quand il va réapparaitre ou ce qu’il va faire, il y a aussi la séquence à suspens dans le café où Weaver essai de démasquer le conducteur fou qui le harcèle. Ensuite ce qui est également impressionnant dans le film et je pense que ceux qui on aimé le film pense pareille c’est bien sur le camion, grâce à la réalisation de Spielberg nous avons un monstre de métal qui rugit avec son moteur, qui voit avec ses phares (la séquence où le camion est dans le tunnel et allume ses phares pour mieux voire est terrifiante grâce à la musique) et il parle grâce à son klaxonne et le meilleur dans tous ça, c’est qu’on ne voit jamais le visage du conducteur de ce monstre d’acier a pars ses bras et ses jambes encore une fois grâce à la réalisation de Spielberg qui personnalise ce quarante tonne en monstre. Et autre point fort du film et je l’est déjà dit c’est la réalisation de Spielberg, le film est magistralement bien filmé car la course poursuite qui dure pendant tous le film est superbe et alterne tension, stress et spectaculaire, des séquences du métrage son pratiquement muette comme les dix première minutes où le film commence dans le noir, on entend des pats, une portière qui s’ouvre et se ferme et un bruit de moteur, la voiture démarre en marche arrière et la caméra est à la place du conducteur et traverse la ville et on se retrouve sur les routes désertique californiennes, une séquence géniale, où on entend que le moteur et la radio, du grand Spielberg. Avec cette réalisation angoissante et rythmé Spielberg annonce le style des Dents de la Mer et ce qui fait de Duel un film à suspens terrifiant c’est aussi la musique qui ressemble parfois à celle de Psychose d’Hitchcock qui fait de ce road-movie un thriller psychologique digne des métrages du maître du suspens. Donc avant de filmer un requin mangeur d’hommes, des extraterrestres et des dinosaures Spielberg filmait un camion de quarante tonnes meurtrier, destructeur et terrifiant probablement conduit par un psychopathe dans un film appelé Duel, un film de style magistralement réalisé, interprété et complètement dingue. Avec Duel, Steven Spielberg réussi un pari: celui de réaliser un film d’une heure et demi pratiquement muet, mettant en scène une course poursuite entre un homme et un camion destructeur, en voyant ça on peut dire que le pari est gagné. En sortant du film on a l’impression de se prendre un coup de poing tant ce thriller est excellent. En bref Duel est un film culte et donc un chef d’œuvre. Bravo Mr. Spielberg!