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    Le Cid
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    Albert
    Albert

    9 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 juin 2024
    un film impressionnant pour son aspect baroque, bon après c'est quand même très long et ça fait pale figure face au (par ex) Ivanhoe avec Robert Taylor et les dialogues auraient presque pu être écrit par un enfant...
    Estonius
    Estonius

    3 305 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2023
    Je n'ai jamais apprécié la pièce de Corneille, (j'ai le droit, non ?) Mais le cinéma peut parfois transcender une "mauvaise" histoire. Alors Anthony Mann a-t-il réussi ce challenge ? J'ai envie de répondre : "presque". Certaines scènes sont vraiment fabuleuses surtout dans la dernière heure. Charlton Heston est excellent, en revanche Sofia Loren parait en service minimum, les seconds rôles passent bien, la surprise venant de Geneviève Page, parfaite ! Il est dommage que le film comporte dans sa première partie des défauts comme par exemple le duel entre le Cid et Don Diego, qui est bien trop long et qui ne sert à rien (on sait très bien qu'Heston va s'en sortir) Plus grave un moment Heston est accusé de trahison, va-t-on le mettre dans un cachot ? Non pas du tout il se trimbale tranquillou au château pendant que les notables discutent. Ensuite il apprend que Don Diego a manque de respect à son père… il a fait comment puisqu'il n'était pas dans la pièce, il est télépathe ou quoi ?. Pire il tue Don Diego, ne se cache pas de l'avoir fait et continue à se balader tranquillou dans le palais. Un truc comme ça, ça me fait sortir du film. Une autre pour la route, au cour de la joute, Heston réussi l'exploit de faire sauter le heaume de son adversaire d'un coup d'épée sans que ce dernier soit blessée (mieux qu'Houdini !) Ça se regarde mais Anthony an a fait tellement mieux (L'homme de l'Ouest, la chute de l'empire roman)
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2022
    A l’encontre de Sophia Loren, sans doute à cause du million de dollars qu’elle toucha pour dix jours de tournage (25 millions de 2022, le plus gros cachet pour une actrice), Charlton Heston développa haine et ressentiment (il écrira dans ses mémoires qu’il regrettait son attitude obtuse face à une des plus grande actrices du monde). Au grand dam du réalisateur Anthony Mann, et malgré ses demandes répétées, Heston ne regarde jamais Loren dans les yeux. Même sur son lit d’agonie il regarde au loin, évitant celui de son épouse bien aimée… Donc, en dépit de la prestation hors du commun de cette dernière, la plupart des scènes intimistes ont un côté réchauffé au micro ondes. Cette réserve mise à part «El Cid » est un chef d’œuvre et le dernier grand film d’Anthony Mann. Il raconte l’histoire d’un homme simple qui devint le véritable sauveur et unificateur de l’Espagne. Près de la vérité historique le héros n’en paraît que plus incroyable, car aucun chevalier ne l’égale. Le scénario mêle aussi des éléments du mythe Ainsi la rencontre avec Lazare est une pure invention, inspirée dune légende dans laquelle le Cid rêve d’un ange nommé Lazare qui lui promet qu’il ne connaitra jamais la défaite. Mann qui rêva d’adapter « King Lear » au cinéma (certains élément de la pièce se retrouvent dans « The Furies » qu’il réalisa en 1950), introduit une bagarre à coup de poignards entre les deux princes, dans un intérieur qui prête à la claustrophobie (la plupart des chambres et salles du film sont sans ouverture sur l’extérieur). Rencontre parfaite avec la dramaturgie Shakespearienne qui habite les enfants royaux, y compris les pulsions incestueuses entre Uracca et Alfonso (dans un film historique en 1961 !). Aux intérieurs viciés d’une cour qui ne l’est pas moins, le réalisateur oppose les grands espaces (où il excelle) pour y exprimer la grandeur épique du récit. En exceptant la mort de Don Gormaz, comte d’Oviedo, empruntée à Corneille, et des omissions comme son mercenariat pour quelques seigneurs aussi bien chrétiens que musulmans, et une erreur historique: Ben Yussuf (Youssef Ibn Tachfin) ne meurt pas à Valence (il fera même la misère à Mutamin après la disparition du Cid et reprendra la ville à Chimène, trois ans plus tard), le film est globalement proche de la réalité historique et développe une histoire comme Mann sait les raconter. La plupart des scènes vont à l’essentiel, et à part quelques phrases sonnantes (El Cid : « Un homme peut-il vivre sans honneur ?», Lazare : « Un seul homme en Espagne peut humilier un roi et donner à boire de sa gourde à un lépreux », Mutamin : « Quel noble sujet, que n’a-t-il un noble roi », etc), les dialogues frappent par leur sobriété et certains, résumés à l’essentiel, en deviennent laconique. Car Mann, comme Hawks pensait que l’image devait être compréhensible par elle même. Entre autre, le début du film est une leçon de technique cinématographique. De la rencontre avec le prêtre, de l’arrivée de Don Diego et des habitants de Bivar à celle du Comte Ordonez, jusqu’à la libération des émirs, chaque plan et chaque mouvement de caméra sont incompressibles. Cette perfection se retrouve dans la majorité du métrage, livrant quelques séquences devenues légendaires comme l’affrontement avec Don Gormaz, le tournoi du jugement de Dieu, le serment contraint du roi Alfonso où Geneviève Page (géniale à chaque apparition) tremble à en exploser, la venue de Ben Yussuf à Valence, les batailles de Valence (réalisées par Yakima Canutt selon le souhait de Charlton Heston, très impressionné par la course de chars de « Ben Hur ») et pour finir, l’entrée dans la légende qui devient une grande idée par la manière dont elle est réalisée. Pour être complet, les quatre châteaux et les extérieurs sont filmés sur place, en Espagne., magnifiés par la superbe photographie de Robert Krasker, le style artistique voulu par les designers Veniero Colasanti et John Moore qui prirent également en charge décors et costumes dans une volonté de cohérence. Le tout, habillé par une grande partition de Miklós Rózsa interprétée par le Münchner Symphoniker, donne à cet immense film un habit de lumière qui rejoint ainsi dans la forme le message de tolérance étonnamment moderne délivré par un homme que son mythe a paradoxalement enfermé dans un carcan dont seule la mort le délivra.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Une grande réalisation comme on n'en fait plus sur des sujets que l'on n'abordent plus, ou alors avec une foultitude d'effets spéciaux .Ici la pertinence d'un réalisateur avec des comédiens qui jouent le drame à fond, tout à fait en adéquation avec le décorum de l'époque , ça fonctionne . En prenant pendant trois heures un grand plaisir on peut toujours réfléchir aux thèmes sous-jacents comme l'intolérance et le fanatisme religieux . AVIS BONUS : Deux suppléments très riches en information . Et un court-métrage d'animation sur le même thème , très original. Des bonus de ce type ajoutent vraiment un supplément d'âme
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Gellis
    Gellis

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2020
    Honneur, grandeur, fidélité, trahison, courage, bassesse.
    La première partie du Cid manie à merveille les grands thèmes de la tragédie classique, la hauteur des états d'âme de Rodrigue et Chimène déchirés entre leur amour et leurs devoirs filiaux.
    Puis, peu à peu et malgré la formidable mise en spectacle des combats contre les visées hégémonistes de Ben Youssouf, l'intérêt pour cette tranche d'histoire espagnole, largement revisitée en légende, s'effiloche au point de se dissoudre dans une fin interminable, un mélodrame pompeux et invraisemblable ou la prestance de C Heston se dissipe dans le rictus figé de sa mâchoire carrée, et la beauté de Sophia Loren dans une technique affectée que l'on croit sortir des minauderies du cinéma muet.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Une abérration historique !!! Pourquoi utiliser de vrai nom si c'est pour être complètement à côté de la réalité historique...autant prendre de faux noms, des dates aléatoires, de même pour les lieux. C'est clairement un film de propagande.
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Une très belle adaptation de la pièce de théâtre de Racine intitulé " le Cid " avec Charleston Heston dans le rôle de Rodrigues et Sophia Loren dans le rôle de Chimène. Un pur chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Le Cid ou la construction d’un héros. Toute la production se déploie pour élever le protagoniste au plus haut sommet de l’imaginaire humain. Un personnage se hissant entre le Christ et Allah. À la fois prophète et guerrier. Homme de principes et de valeurs alliant force et courage. Pacifiste le glaive à la main. Patriote, ensuite amoureux et père. Et puis beau comme un Dieu sous les traits de Charlton Heston alias Ben Hur qui relança la mode du péplum à grand déploiement avec ses 11 Oscars deux ans auparavant. Les fresques historiques bâties autour d’un personnage légendaire sont intéressantes en soi, même si elles pêchent souvent par complaisance en traînant inutilement des séquences en longueur. Les ficelles du scénario prennent habituellement des dimensions de cordage afin que le jeune public puisse bien suivre le fil de l’histoire surtout quand les enjeux sont complexes. Le Cid n’y échappe pas et ne peut éviter certaines confusions. Dans les affrontements de masse on se demande qui est avec qui et qui s’en va où. Cependant, la présence de milliers de figurants dans leurs uniformes de guerre dont plusieurs sur des montures suscite l’admiration. Juste à imaginer la gestion des plateaux de tournage cela donne le vertige. Anthony Mann qui avait quitté promptement celui de Spartacus quelques mois auparavant s’est peut-être perdu en chemin malgré sa large expérience en films d’aventure. La musique mur à mur de Miklos Rózsa tente de sauver la mise, mais en vain. Reste la présence et les lèvres incroyables de Sophia Loren.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    11 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    2,5 étoiles - Le Cid

    Film de carton-pâte de la vieille époque hollywoodienne. C'est long, trop long ... le scénario se perd dans des scènes qui se veulent psychologiques (avec la musique typique de ces années). Le décorum sent l'artificiel. Les acteurs jouent un rôle de composition, pas toujours avec bonheur ... Seule la dernière heure sort de ce marasme ambiant : il y a de l'émotion et du spectacle visuel (nombres de figurants impressionnant). Globalement, ça se regarde : il y a une histoire ; mais on peut très bien passer à côté de ce film ... sans regret, aucun.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Mise en scène ample, décors somptueux, costumes crédibles, figuration bien dirigé, très bons acteurs, scénario intelligent… Long métrage sur la tolérance, le Cid est un superbe film médiéval et l'un des meilleurs sur le thème du Moyen-Âge et de la chevalerie. Du très bon divertissement.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    53 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2018
    Une belle fresque épique et historique qui a marqué en son temps le cinéma. Certes l’ensemble a un peu vieilli avec son lot de mièvrerie et de naïveté mais replacé dans son contexte des années 60, ce fut un monument cinématographique. Ben Youssouf est un peu caricaturé et les chrétiens forcément tous des bons samaritains. En dehors de cette critique, le scénario est captivant et on ne voit pas trop le temps passer (3h !) même si quelques petites longueurs apparaissent ça et là. Il est vrai que plusieurs thèmes sont abordés, le clivage Orient/Occident, l’honneur des hommes qui engendre la vengeance, les puissants qui ne rêvent que de pouvoir… autant de thèmes intemporels. La mise en scène est exceptionnelle avec ses centaines de figurants, des décors magnifiques… et deux acteurs inoubliables, Sophia Loren et Charlton Heston. A voir au moins une fois !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Avec le passage du temps Le Cid s'est révélé UN GRAND CLASSIQUE. Photographie et décors magnifiques, costumes somptueux, d'une reconstitution historique remarquablement fidèle pour l'époque, acteurs de légende... Je l'ai vu pour la première fois dans les années 1980, quand il faisait encore un effet dramatique très puissant. Par la suite, avec l'avènement de l'internet et de la téléphonie mobile notre sens du temps s'est vu considérablement bousculé, le rythme de nos vies accéléré, d'où le sentiment d'une certaine longueur que j'avais éprouvé dans le premier tiers du film et dont se plaignent par ailleurs beaucoup de spectateurs. Ceci fait cependant partie du charme du film et l'inscrit dans l'époque de sa réalisation : combien de films des années 1960 continuons-nous à regarder aujourd'hui avec plaisir ? Le Cid en fait certainement partie, grâce à ses qualités esthétiques, à l'attrait de ses protagonistes et au mythe du héros qu'il met en scène de manière grandiose. Scènes de batailles anthologiques, jamais ennuyeuses. Certes, le contexte historique est insuffisamment expliqué, de ce côté nous sommes plus exigeants en 2018 qu'on ne l'était en 1960. Les dialogues peuvent paraître parfois un peu schématiques mais ils empruntent la beauté dépouillée des monastères gothiques dans lesquels on voit le plus souvent Chimène. N'oublions pas que la source principale du scénario est une chanson de geste, El Cantar de Mio Cid, or au Moyen Age la littérature ne faisait pas dans la nuance psychologique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 140 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2017
    Un énorme film dont on retient surtout la thématique de l'honneur des hommes qui engendre vengeance ou meurtre.
    Une version péplum peut-être un peu trop éclatante pour un drame intime mais un film vraiment passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 août 2018
    Un film génial tant dans le décor, les acteurs ou l'écriture dont l'histoire est plus complexe que l'oeuvre de Corneille.
    Eselce
    Eselce

    1 384 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Autrefois, oui. Aujourd'hui, "le Cid" est un vieux film très lent et ennuyeux de 3h. Les duels et quelques combats sont déjà bien longs et mal fait. Les 20 dernières minutes forment la légende. spoiler: Mais seules les 5 dernières sont bien !
    Mais le film semble réellement interminable et l'on somnole à force d'attendre qu'il se termine !
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