Ben Stiller face à Vince Vaughn pour un tournoi de dodgeball endiablé! Pour ceux qui l'ignorent, le dodgeball n'est autre qu'une version plus sophistiquée et sportive de la balle au prisonnier. Dans cette compétition opposant deux gérants de salles de sport, tous les coups ou presque, sont permis. Surtout dans les valseuses à priori, coup bas préféré des vicelards. Si la douleur n'est qu'une information véhiculée jusqu'au cerveau, cela fait en réalité très mal! Il n'y a qu'à voir les joueurs exclus se tordre de douleur en ramassant les miettes de leur éminence. Ce film est un bon prétexte au défouloir, pas franchement cérébrale. C'en est même un hymne à la débilité. Ben Stiller en fait des tonnes en incarnant la caricature parfaite du coach fitness, narcissique et égocentrique au possible, avec un physique de tombeur des années 80. Vince Vaughn, son rival qui ne paye pas de mine, est le stéréotype antagoniste, celui qui reste humble dans la défaite, plus réfléchit que bodybuildé. Le beauf contre le looser, une bataille à délier les zygomatiques. Ce simple tableau vaut bien son pesant de divertissement. Une farce régressive, où l'on passe sans distinctions du rire gras au rire jaune, mais toujours avec entrain et bonne humeur. Du parodique Stiller dans toute sa splendeur. 3,5/5