L'histoire de La Chose publique est une mise en abîme de la propre situation de Mathieu Amalric : un réalisateur qui écrit et tourne un film à la demande d'Arte.
A l'origine, La Chose publique devait être diffusée sur Arte dans le cadre d'une série de dix téléfilms en vidéo sur le thème "Masculin-féminin". Mais les producteurs de La Chose publique ont refusé que le film soit diffusé à minuit et ont préféré le sortir en salles.
Mathieu Amalric signe là son troisième long métrage après Mange ta soupe (1997) et Le Stade de Wimbledon (2002).
La Chose publique comporte de réelles scènes de campagne électorale précédant les présidentielles de 2002. Elles ont été tournées à l'occasion d'un documentaire par Pamela Varela.
Ce film a été présenté lors de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2003.