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    Traquenard
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 février 2018
    Quand un avocat boiteux rencontre la plus agile des danseuses ! Si ce n’était que ça. Lorsque le criminaliste en question se trouve à défendre le chef de la pègre propriétaire du cabaret où son amante se donne en spectacle, ça se complique. Tommy Farrell a beau être le plus réputé de sa profession, il a le malheur de la pratiquer pour le caïd le plus redoutable en ville. On ne prend pas nos distances d’un tel personnage quand bon nous semble lorsque l’on connaît tous ses secrets. C’est essentiellement autour de cette situation que se développe l’action. L’attente du dénouement rend le film captivant, mais dans l’ensemble il s’avère décevant. Le problème réside dans sa construction dramatique. Il y a un manque de gradation autant dans l’intrigue que dans la relation amoureuse entre les deux protagonistes. Robert Taylor est très juste en avocat de mafieux, mais il semble retenir l’expression de ses sentiments sous prétexte qu’il a de la classe. Cyd Charisse possède bien sûr les atouts de la danseuse de cabaret, mais elle semble tout aussi imperturbable devant les événements. Le manque de chimie amoureuse entre les deux protagonistes empêche la mayonnaise de prendre. Certaines scènes paraissent escamotées comme si le metteur en scène n’avait pas eu la patience ou le doigté pour en exploiter le potentiel émotionnel. On se contente d’avoir les éléments de l’histoire sur la pellicule et on passe à l’autre. La séquence finale est tout particulièrement bâclée et vous laisse sur une tiède impression. Comme un rendez-vous manqué.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2013
    Il y a des films dont on aurait aimé ne dire que du bien mais c'est impossible. Trop de défauts plombent ce film : Des scènes s'ouvrent sans qu'elles ne participent à l'intrigue (le suicide de la colocataire, les menaces de l'ex de Taylor), des invraisemblances (Taylor qui sort indemne d'une mitraillade, Charisse qui ne bénéficie d'aucune protection dans le train !) des incompréhensions (le juré soudoyé) et surtout une scène finale complètement ratée (le coup de la montre est déjà limite, mais la fusillade en aveugle d'où le couple Charisse-Taylor sort sans une égratignure, faut pas pousser quand même !) Visuellement le film est superbe et si la prestation très froide de Taylor peut parfois agacer, reste que Cyd Charisse n'a jamais sans doute été aussi belle et qu'elle crève vraiment l'écran.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2018
    Un grand film noir datant de 1958 (même si il est tourne en couleur). Le scénario et la mise en scene sont remarquables mais comporte quelques incohérences qui aurait pu être évitées notamment la scène dans le train ou les inspecteurs laisse la témoin seul trop rapidement et la fin qui est un peu baclée . L interprétation est au sommet avec robert Taylor magnétique en avocat compromis, Cyd Charisse charmeuse et danseuse et Lee j Cobb impressionnant de vérité en chef de gang .
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2018
    "Traquenard" est le vingtième film de Nicholas Ray en seulement neuf ans de carrière. Le cinéaste que l'on sait rebelle car mu par une vision très précise de son art qui l'éloigne du formatage imposé par les studios autour des "genres", a tout de même réussi avec un minimum de concessions à imposer ses vues. Il a donc régulièrement utilisé les genres (westerns, films de guerre, film noir, film de gangsters) pour les modeler selon ses thématiques. Ses héros qui n'en sont pas vraiment au sens commun du terme sont le plus souvent égarés dans un milieu dont ils cherchent à s'extirper pour donner un sens à leur vie. Mais le réalisateur a du puiser énormément dans ses réserves pour mener sa carrière comme il l'entendait parallèlement à une vie personnelle tout aussi compliquée. A seulement 49 ans quand il entame le tournage de "Traquenard", il est déjà presque en rupture de ban avec Hollywood qui n'a jamais eu une grande considération pour le rôle artistique du réalisateur. D'autres, bien avant lui comme D W. Griffith, Buster Keaton ou Erich Von Stroheim en ont fait les frais. Pour son dernier film très personnel, il visite le film de gangsters qu'il teinte légèrement de comédie musicale avec la présence de Cyd Charisse. Vaguement inspiré de l'histoire de Dixie Davis avocat du gangster Dutch Schultz qui devint informateur avant d'épouser une danseuse de cabaret, "Traquenard" est en réalité un mélodrame flamboyant ce qui le rapproche du légendaire "Johnny Guitare" sorti quatre ans plus tôt. Une question récurrente chez Ray scande tout le film : "Deux êtres blessés déjà largement engagés sur le chemin de la vie peuvent-ils s'extraire de leur condition et de leur milieu une fois qu'ils se sont trouvés ?". Ici un avocat boiteux (Robert Taylor) qui a tourné le dos à son serment pour défendre les pontes de la mafia en usant outrageusement de son handicap pour attendrir les jurés et une danseuse de cabaret (Cyd Charisse) qui monnaye à l'occasion ses charmes faute d'avoir pu réussir la carrière qu'elle espérait. Les gangsters à travers L Jee Cobb, John Ireland ou Ken Smith sont certes bien présents et hauts en couleurs autour de la problématique de ce couple qui s'apprivoise lentement en surmontant ses contradictions mais ils sont aussi souvent ridiculisés pour qu'on ne se méprenne pas sur les intentions du réalisateur. Superbe directeur d'acteurs (hormis peut-être quand il dirigea James Dean), Nicholas Ray nous montre Robert Taylor sous un jour moins lisse que dans ses emplois habituels de jeune premier à l'œil bovin et une Cyd Charisse qui démontre ici qu'outre son physique éblouissant et ses talents de danseuse déjà reconnus, elle peut être une actrice de premier rôle tout à fait crédible. Enfin, il faut signaler le technicolor flamboyant de Robert J Bronner qui donne un ton soyeux paradoxal à ce "film de gangsters" qui rappelle bien sûr fortement Vincente Minnelli ,autre grand artisan de la couleur dont plusieurs techniciens habituels (William A. Horling, Helen Rose) sont présents sur "Traquenard".
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2008
    Sans doute l'un des meilleurs films de Nicholas Ray avec la "Maison dans l'ombre". En tous les cas, l'un des plus grands films noirs jamais tourné avec un scénario d'une limpidité ahurissante, une reconstitution aux petits oignons des années 30, des personnages secondaires à l'épaisseur peu commune et, pour ne rien gâcher, une interprétation magnifique. Cyd Charisse, Robert Taylor et l'extraordinaire Lee J. Coob forment un trio hors du commun. Placés sous la direction d'un Nicholas Ray visiblement inspiré, tous donnent le meilleur d'eux-mêmes. Et dire que cette production était un film de commande !! Un pur chef-d'oeuvre.
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2015
    Sans être un chef d'oeuvre, "Party girl" ne manque pas d'intérêt. Réalisé en 1958, il se déroule néanmoins dans le Chicago des années 1930. Chose surprenante: Nicholas Ray a choisi la couleur au détriment de l'habituel noir et blanc pour traiter ce film de gangsters mâtiné de mélodrame et traversé par deux superbes séquences musicales menées par la gracieuse Cyd Charisse,. Pour en revenir à cette photographie en couleur, elle séduit à la fois en ce qu'elle marque une distance par rapport à l'âge d'or du polar classique pour tendre vers une forme de modernité et en ce qu'elle permet d'accentuer la flamboyance des costumes et des décors. Une flamboyance qu'on aurait aimé retrouver dans un scénario malheureusement un peu trop sage. Si la première partie, développant surtout l'histoire d'amour entre la danseuse (Charisse) et l'avocat (Robert Taylor, au jeu sobre et puissant), est réellement touchante et singulière, la seconde, plus axée sur l'intrigue policière, s'avère moins inspirée car pas assez originale et dynamique dans sa narration. La tension espérée n'est pas vraiment au rendez-vous et empêche le film de tutoyer les sommets. Dommage !
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2009
    un film plutôt bien tourné ou l'on comprend tout de suite le besoin des protagonistes de commettre de vrais crimes pour eviter la suspicion des jaloux et surtout des incapables. Ambigu et surtout trop court en durée.
    this is my movies
    this is my movies

    699 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2017
    Un polar de haute tenue signé par un N. Ray inspiré qui dirige un trio de stars bien employées. Éternel "Ivanohé" pour R. Thorpe, R. Taylor trouve ici ce qui est sans doute un de ses meilleurs rôles avec cet avocat de la pègre qui se découvre une conscience en même temps qu'il trouve l'amour en la personne de C. Charisse, danseuse certes (2 numéros dans le film, époustouflante) mais aussi actrice d'exception qui se révèle particulièrement convaincante et touchante dans un rôle complexe. Le 3ème larron, c'est L.J. Cobb, nouveau venu alors et adepte de la fameuse méthode et qui donne à chaque scène un certain déséquilibre par son jeu (Taylor est droit, son jeu carré, Cobb est mouvant, son jeu plus vivant, plus souple) et sa prestation inspirera clairement R. De Niro pour son rôle de Capone dans "Les incorruptibles" de De Palma. Au niveau de l'histoire, on est dans du polar pur et dur, avec des éléments narratifs déjà classiques à l'époque, si ce n'est que les 3 acteurs portent le film, le scénario est bien rythmé, la mise en scène est classe et le tout forme un excellent représentant du genre, qui parle aussi de la difficulté à quitter ce monde et à s'arranger avec sa conscience. Du beau cinéma. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    "Party Girl" est un polar à la fois direct, dont l'enjeu est très vite clarifié, et en même temps complexe. La dimension retorse du film n'est pas guidé par le scénario, bien que les rouages de ce dernier participent à la construction de personnages ambigus, mais bien par la nature même des principaux protagonistes. En jouant un avocat qui défend des mafieux, Robert Taylor endosse un rôle ambivalent puisqu'il doit incarner une certaine morale (il ne peut pas défendre n'importe qui et doit à un certain moment privilégier la relation qu'il entretient avec Vicki – sublime Cyd Charisse) mais se retrouve dans une impasse parce qu'il a longtemps manipulé cette même morale pour justifier son choix de défendre les pires ordures. Le regard de Nicholas Ray est lui-même tendu entre une volonté d'empathie pour le personnage – parce qu'une histoire d'amour est en jeu et peu à tout moment exploser – et une distance qui prend en compte le parcours de cet avocat qui voit se resserrer progressivement autour de lui un étau fatal parce qu'il en a formé les conditions d'apparition. En parvenant à incarner des personnages troubles et opaques dans une mise en scène et une ligne directrice superbement limpides, Nicholas Ray signe ainsi un grand film haletant et réflexif.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    A ce niveau de cinéma il est normal d’être difficile car si la forme est peu critiquable le fond présente de grosses incohérences qui n’existent pas par exemple dans ‘’ Règlement de comptes’’ de Lang qui demeure pour moi le numéro un du genre. A vouloir introduire une romance sentimentale sans taches dans un film noir, on prend des risques sur la vraisemblance et si à la première vision la beauté du cinéma de Ray nous éblouie (classe de Taylor, charme de Charisse, intelligence et tenue des dialogues) les anicroches intellectuelles passent moins bien aux visions suivantes. Cela ne se produit d’ailleurs pas avec “Johnny Guitar” qui être peut considéré en western ce que ‘’Traquenard’’ est en polar. Ces deux films utilisant la couleur avec la même réussite. Parmi les reproche, le pire étant sans doute l’entrée de Louis et de son acolyte dans le compartiment non fermé a clef et non gardé de Vicky faisant instantanément tomber la tension de l’intrigue. L’histoire finale de la montre inventée pour sauver la vie des héros est également excessive. Pour ma part, je préfère un scénario type ‘’Le grand sommeil’’dans lequel je ne comprends pas tout à celui de Traquenard dans lequel les insuffisances me gênent. Quoi qu'il en soit ‘’Party Girl’’est un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mai 2016
    Comment ne pas tomber sous le charme de l’élégante Vicki Gaye superbement incarnée Cyd Charisse ? C’est ce qui arrive à l’avocat Thomas Farrell interprété magistralement par le grand Robert Taylor. Ajoutez Lee J. Cobb à la distribution et vous obtiendrez l’un des meilleurs films de Nicholas Ray. Subjugué par la beauté de la jeune femme, l’avocat va tomber follement amoureux d’elle mais il devra faire attention aux risques qu’il prend. D’un côté, il défend l’indéfendable, à savoir des individus mafieux très mal intentionnés aux méthodes brutales, de l’autre, il fréquente une jeune femme honnête et déterminée qui ferait tout pour qu’il se sorte de ce bourbier dans lequel il s’est enfoncé. L’intrigue se complique à mi-chemin et le piège risque de se refermer. Le film prend son essor à partir de cet instant crucial et met le spectateur en appétit. La confrontation entre Robert Taylor et Lee J. Cobb est monumentale, les deux acteurs sont sublimes. En revanche, le final est gâché et méritait un plus long développement. Mais voilà, à l’époque, la tradition voulait que l’on boucle un film en 1h30 en moyenne et puis Ray n’était pas à ce détail près. Malgré cela, ce polar est un modèle du genre et vaut vraiment le détour.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2011
    Pour apprécier ce très bon film, il faut d'abord se farcir la première demi-heure, dont le rythme est semblable à celui d'un motoculteur de fabrication soviétique. Mais Nicholas Ray a su réunir d'excellents acteurs, et une fois l'intrigue véritablement lancée, le film devient réellement captivant. Un avocat du milieu décide, suite à sa rencontre avec une belle femme qui lui rend sa fierté et lui ouvre les yeux, de couper les liens avec le parrain pour qui il travaillait jusqu'alors. Mais ce dernier est du genre bougon. Lee J. Cobb incarne avec talent le chef mafieux. La mise en scène est très bonne, les dialogues crédibles, les personnages travaillés. L'action ne manque pas. Bref, c'est un film noir réussi.
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Avocat de Rico Angelo, un dangereux et puissant gangster, Thomas Farrell va un jour rencontrer l'une des danseuses d'un des clubs de Rico. Tombant assez vite sous son charme, il va voir sa présence modifier sa vie et le pousser à faire des choix cruciaux...

    S'ouvrant sur la magnifique image d'un Chicago nocturne puis dans un club de danse, Traquenard nous emmène dans le milieu du crime organisé dans le Chicago de la prohibition où des gangs se partagent la ville. C'est sur Thomas Farrell que Nicholas Ray braque sa caméra, avocat brillant et droit dans ses bottes, ne se considérant pas truand malgré le fait qu'il défend leurs causes. Mais finalement quand on est baigne dans ce milieu on n'en sort jamais vraiment et ça, il commencera à l'apprendre lorsqu'il rencontrera Vicky, l'une des danseuses du cabaret...

    Nicholas Ray brosse plusieurs portraits allant de cet avocat rattrapé par son passé et ses affaires jusqu'au parrain paternaliste et truand en passant par l'innocente danseuse qui représente une belle lueur d'espoir dans ce milieu pourri. Si le ton de l'ensemble est assez classique, c'est totalement maîtrisé par Nicholas Ray qui livre un film passionnant et brillant. Entre tragédie, loyauté, amour, rédemption ou encore violence, il orchestre son récit avec brio, sachant donner de l'intérêt, du rythme, de l'intensité et de la puissance à son oeuvre et ses personnages, tout en gardant une part de mystère sur chacun d'eux et les relations qu'ils noueront peu à peu. Il arrive à introduire avec talent une romance sentimentale dans ce film noir où, tout en donnant une belle part à l'émotion, il garde l'aspect sombre, violent et désespéré.

    Nicholas Ray nous transporte au cœur de cette ambiance de club et de cabarets des années 1930 pour suivre cet amour qui tentera de trouver ses moments de bonheur dans un univers malsain et dangereux. Par moments torrides, d'autres fois et souvent totalement désenchantés, l'atmosphère est prenante et tient tout le long en haleine. Visuellement le film est splendide, Ray joue avec les couleurs et les décors pour donner un côté flamboyant au film et use à merveille du cinémascope. Débordant d'idées, plusieurs scènes sont marquantes à l'image des séquences de danses totalement envoûtantes ou du final, et il dirige ses acteurs avec brio, le trio Robert Taylor, Lee J. Cobb et l'inoubliable Cyd Charisse est parfait et magnifie la consistance et la richesse des personnages.

    Haletant et sous tension, teinté d'émotion, d'intensité, de pessimiste et de sensualité, Traquenard de Nicholas Ray s'impose comme un brillant film noir, maintenant son atmosphère de bout en bout et ce dernier montre tout son talent pour orchestrer son récit, lui donner de la puissance, diriger ses acteurs et se montrer à l'aise derrière la caméra.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Comme avec Johnny Guitar pour le western,Nicholas Ray revisite ici le Film Noir, en sabordant la dynamique propre au genre pour y substituer une éblouissante leçon de mise en scène en saturant paradoxalement son film par la Couleur.
    Splendeur des cadres ,fluidité des mouvements d'appareils , extrême qualité du dialogue, N. Ray nous offre de nouveau un portrait de couple bouleversant et un témoignage renouvelé de la singularité de son cinéma.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2012
    S'il fallait ne retenir qu'une seule œuvre du genre si vaste que fut le film noir, sans doute serait-se cette dénonciation flamboyante du grand banditisme que nous a réalisé Nicholas Ray et dont les acteurs, dont Robert Taylor, qui y est inoubliable, se déchainent au cœur d'une action magnifiquement filmée grâce à une parfaite maitrise de la palette de couleurs sombres. Ecrite tel un mélodrame poignant, cette plongée au cœur d’univers basé sur la violence urbaine est vertigineuse et nous promet des scènes inoubliables.
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